ZIYAN«Papa n'est pas loin, fiston, faut que tu te rassure»
________________________Paris
18h- Smaïn : Ça fait bizarre d'être là sans lui ..
Tu lis dans mes pensées mon pote .. On roule depuis plusieurs minutes dans ses rues en cherchant Aqil du regard, comme pour le voir une dernière fois. Je suis accompagné d'Adnane, Smaïn, Islem et Aqil junior dans cette voiture pendant que nos femmes et nos filles sont avec le fils d'Adnane. On s'avance vers une guerre sans merci, une guerre que l'on devait gagné, pour ma fille et pour eux. Je devais retrouvé ma petite Nûrya avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il lui fasse payé le même prix que ceux qu'on a aimé.
- Adnane : Paris sans lui c'est pas Paris.
Moi : Il disait que c'était une ville de merde Paris.
- Smaïn : C'est vrai, c'est vrai ..
- Islem : Sinon vous nous expliquez ce qu'on va faire ? Parce que on est pas des mafieux nous.
Moi : C'est vrai en riant doucement, tu te contente de rester derrière moi. S'il m'arrive quelque chose c'est à toi de sauver ta soeur, quitte à tous les descendre.
- Islem : C'est des dangereux ces gens là ?
Moi : C'est des hommes sans couilles rien de plus.
Dis-je avant de prendre la sortie de cette autoroute, ça y es on y était presque. On avait appris par le biais d'un ancien homme à nous, qu'il avait acheté une nouvelle maison pas très loin de cette qui appartenait à notre frère. J'avais eu l'adresse après avoir posé quelques billets, et j'y étais enfin.
- Smaïn : Aqil mon fils tu reste dans la voiture.
- Aqil : Pourquoi ?
- Smaïn : Parce que tu as quinze ans et que t'es pas capable de te défendre solo, comme moi à ton âge.
- Adnane : Je confirme, on devait toujours le défendre.
- Aqil : D'accord.
Moi : Islem houwed « descend ».