SEYMEN« J'ai traîné pendant des années, solo dans les rues de ma ville,
L'impression d'être condamné, vivre malheureux à vie »
_________________- Houssman : C'est bon frère tu peux la réveiller on va descendre.
Moi : Vas-y, je vous rejoins.
Ils descendent tous donc je me retrouve seul avec elle. Elle dort comme un bébé, j'ose même pas la réveiller. Moi qui n'est peur de rien, j'ose pas affronter son regard encore une fois. J'ai gardé la face devant mes hommes, pour ne rien laisser paraître, mais la vérité c'est qu'à chaque mot qu'elle prononçait j'avais envie de me buter. J'étais conscient de ce que je faisais, je savais que je la détruirait et pourtant j'ai pas reculé. J'avais ruiné ma seule chance pour une fin moins sombre ..
Je voulais pas la réveiller donc je me suis contenter de la porter. Je l'a sens sursauter sans se réveiller avant de s'agripper à moi. Elle dormait profondément, vu toutes les larmes qu'elle a versé .. Elle se serre a moi sans savoir qu'elle c'était accroché à la personne qu'elle détestait le plus. Puis très vite son visage se retrouve dans le creux de mon cou et la .. La je sens un truc en moi que j'avais jamais ressenti. C'était la première fois qu'elle était aussi près de moi, que sa peau touchait autant la mienne. J'étais bien, alors j'en profitait avant qu'elle ne se réveille et que mon rôle d'homme sans cœur resurgisse.
On arrive dans la grande villa que j'ai hérité de ma place. Je vis seul ici avec Houssman, son fils, et notre frère Waliss. Ici elle sera en sécurité, et je sais pas pourquoi mais au fond de moi je voulais pas que mon oncle pose un seul regard sur elle. Avec le temps je commençais à me demander si Houssman n'avait pas raison sur son compte .. Alors si je pouvais encore la préserver un petit peu, je le ferai ..
- Houssman : Tu vas la mettre où ?
Moi : Dans la chambre du fond.
- Houssman : Je rêve ou elle te fait un câlin la petite ?
Moi : Elle doit pas savoir qu'elle est dans mes bras.
- Houssman : Oui sinon elle t'aurai buter, elle a un sale caractère.
Moi : Parle bien.
- Houssman : Tu l'a défend maintenant ? T'es trop louche mec.
Moi : Va voir ton fils hambouk il doit attendre son père là.