OMNISCIENTLes retrouvailles furent des plus belles. La joie de ses très perdues étaient semblables à la peine qui les avarient consumées durant toutes ses années. Mais tous nos héros, du plus grands au plus petits, avaient eu le droit à une seconde chance, qui se voit accordé qu'à très peu de personnes.
Cette famille rattrapait le temps perdu depuis près d'un mois maintenant. Des frères se retrouvaient, Aqil apprenait à être un bon père tout comme Amaria s'efforçait d'être une bonne mère. Ils suivaient les conseils de leur amis à la lettre, pour être les meilleures parents que Seymen puissent avoir. C'était un bonheur pour Seymen de voir de l'amour dans les yeux de sa mère et la fierté dans ceux de son père, c'était ce dont il avait besoin pour une vie meilleure.
SEYMEN
« T'es le pansement d'mes blessure, la raison de mon écrire.
Mon parapluie en cas d'averse, t'es devenu ma drogue dure. »
___________________J'avais ce dont j'avais toujours rêvé, un daron, un vrai père, pas celui qui prêtant l'être grâce à un « mon fiston » tout pourri. Et biensur une mère, qui même avec mon grand âge, vient me voir avant de m'endormir. Elle veut sûrement rattraper sa maternité, tout ce dont elle avait été privé. Elle voulu me traiter comme un petit garçon, ça en aurait dérangé beaucoup, mais bizarrement ça me faisait du bien. Ça me faisait du bien de savoir que sur cette putain de terre une femme, une perle, s'inquiétait pour moi et priais sans arrêt pour ma poire. Mon père lui, je le sentais sur la réserve à certain moment, on dirait qu'il n'ose pas trop, il sait peu être pas comment s'y prendre. Mais tant qu'il est là je me pleins pas, je suis très bien.
Je voyais le lien de malade mentale qu'il y avait entre cette bande et bordel ça fait rêver. J'ai vu comment ils s'aiment tous à en crever, eh oui, quitte à faire la guerre et à mourir pour l'autre. Ils parlent avec fierté des choses de la vie qui les ont unis. Parfois ils versent quelques larmes en parlant de leurs passé de bandit. Mais c'est beau à voir, c'est une bonne petite famille que l'on a.
Ils nous ont raconté ce que la haine d'Abdeslam leur a fait, les séparer pendant vingt ans. Qu'est ce ça m'a mit la haine .. Cet enculé me bourrait le crâne pendant qu'il faisait vivre un enfer à mes parents. Il méritait cette mort, il méritait ce qu'il lui es arrivé, et j'espère que le Tout Puissant se chargera de son châtiment encore plus mérité.
Je te mens pas je perd la tête dans tout ça, je sais pas trop comment me comporter. J'ai encore l'impression que personne me comprend ici, personne à part elle. En un seul regard elle comprend tout ce qui se passe dans ma tête. Un un seul mot et elle réussit à refermer mes putain de plaies. Et quand je me retrouve seul avec elle, dans ces moments où je suis prêt à devenir fou, elle me regarde, elle prend ma main, et elle me dit que ça ira, que ça va aller. J'y crois, w'Allah, j'y crois, mais seulement parce que c'est toi qui le dit.