Chapitre 28...

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* PDV de Azaan * 

Cette interview est littéralement en train de tourner au vinaigre et clairement je ne sais pas comment nous allons sortir d'ici entier, enfin ça c'est sans compter sur le rire de mon épouse juste a côté de moi que j'entends pour la première fois. Je braque mon regard vers elle surpris par ce son mélodieux qui résonne en moi bizarrement. 

- Quel genre de femme je suis ?? Mais quel genre de femme vous êtes vous pour vous immiscer a ce point dans ma vie privée ??
- Je ne... 
- Aux dernières nouvelles ce genre d'interview vous permets de donner a vos lecteurs ce qu'ils souhaitent, nos projets ou notre bébé à venir mais a quel moment savoir comment cela se passe dans la sphère privé de notre couple cela vous intéresse t-il ?? 

Je reste surpris de voir comment elle réagit, elle qui n'est pas du genre à s'impliquer je trouve qu'elle se défend bec et ongles pour ne pas perdre la face. 

- Les habitants se posent des questions, il se demandent si tout va bien et pourquoi cette compagne est encore là alors que le Sultan a pris une épouse.
- Très bien mais cela a t-il un réel intérêt à vos yeux ?? Si je vous dis que la vie au palais est un enfer et que je ne vois jamais mon époux a cause de cette femme cela ne va faire que crée des rumeurs et des soulèvements alors que c'est totalement faux. 
- Vous dites que c'est un enfer ?? 
- Ne me faites pas sortir des phrases de leur contexte, ce que je dis c'est qu'importe les rumeurs que vous pouvez entendre ou non cela ne vous regarde en rien. Ce n'est pas parce que vous êtes journalistes que vous êtes obligé de devenir à ce point stupide, l'arrangement qu'il y a entre son altesse, sa compagne et moi ne vous regarde pas.  

Je me rassois et lui attrape la main alors que cette journaliste s'efface parmi les autres la tête basse, bien qu'elle essaye de retirer sa paume de la mienne je resserre ma prise pour qu'elle ne se défile pas. Je suis agréablement satisfait de l'avoir laissé répondre et de voir aussi a quel point sa peau est douce, lorsque j'ai posé ma main sur son ventre tout à l'heure bien que je l'ai sentit se raidir je n'ai jamais ressentit une joie pareille. 

Ce sont les premiers coups de mon bébé que j'arrive a sentir et je ne voyais pas ça comme ça pour être franc mais j'ai vraiment beaucoup aimer, bien que je risque d'en entendre parler lorsque nous allons sortir. L'ambiance glaciale qu'elle a installée a fait se terminer cette mascarade bien plus vite que je ne l'avais prévu, de retour dans notre voiture elle s'empresse de secouer sa main pour que je la lâche. 

- Tu as été parfaite. 
- Et vous assez surprenant et pas forcément dans le bon sens, j'espère que ce genre de conférence n'arrive pas souvent je ne supporterais pas vos mains posés sur moi une nouvelle fois. 

Je serre les dents en entendant cette voix de dégout et fait remonter la vitre entre nous et notre chauffeur pour avoir un peu plus d'espace privé. 

- Il fallait faire quelques photos. 
- La prochaine fois prévenez moi. 
- Il s'agit aussi de mon enfant. 
- C'est vrai mais c'est mon corps, vous vous souvenez de ce que vous pensez de ça alors gardez vos mains dans vos poches. 

C'est une blague j'espère... 

- J'ai dit ces mots il y a presque un an, j'étais en colère par tout ce qui arrivait et bien des choses ont été dites puis faites qui ne sont plus à l'ordre du jour. 
- Elles le sont toujours pour moi, je n'oublierais jamais ce que je j'ai vécu depuis neuf mois que je suis mariée. Rancunière ?? Beaucoup mais cela vous apprendra a choisir une méditerranéenne comme épouse. 

Comme ce matin elle quitte la voiture quand nous sommes arrivé, que j'ai terminé de parler ou non mais j'avoue que j'ai dit et fait des choses que je n'aurais jamais du faire. Je quitte la voiture essayant de la rejoindre mais quand j'arrive proche de ses appartements, je ralentis en l'entendant parler. 

Le destin d'une DuchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant