17.Frustration

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Assis toute les deux sur un banc, dans le parc à côté de leurs collèges, Alya expliqua enfin à Marinette, comment elle a su pour Chat noir.

— Tu vois... quand je parlais de Chat noir et de Ladybug. À chaque fois que je prononçais SON prénom, tu relevais la tête comme signifiant que tu t'intéressais plus à la discussion que quand je te parlais d'eux avant. Au début, je me disais que c'était peut-être juste moi ? Et que tu t'intéressais seulement un peu plus à Ladybug et Chat noir, c'est temps-ci. Mais il n'y avait pas que ça. Un jour, alors que je passais devant la boulangerie, j'ai aperçu très distinctement Chat noir, sauter dans les airs. Et à ton avis, d'où il était sorti ? De ton balcon Marinette ! Je pensais que c'était peut-être juste une " coïncidence " mais on me l'a fait pas à moi. Et enfin, hier, tard le soir. Je t'ai vu, toi et lui, dans les bras l'un de l'autre.

— Pourquoi tu-

— Oui, je sais ce que tu vas me dire « Pourquoi, tu étais dehors aussi tard » je venais de me disputer avec Nino alors j'ai eu envie de prendre l'air. Mais ça c'est arranger, ne t'inquiète pas !

Dit-elle en plaçant ses mains devant elle, comme pour se justifier.

— C'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé ! Quand je t'ai vu avec lui, je me suis dit qu'il valait mieux que je vous laisse tranquille. Alors je suis repartie.

— Ok...

— Alors... tu es passée à autre chose ? Je veux dire... Adrien ? Tu ne l'aimes plus ?

— Alya... c'est plus compliqué que ça en réalité. Je crois que... j'aime les deux. Et hier...

Dit-elle marquant une pause, réfléchissant aux conséquences que sa phrase pourrait impacter.

— Hier, j'ai embrassé Chat noir.

Une voiture étant passée au même moment, Alya n'a pu entendre la phrase.

— Hein ? Désolé, je n'ai pas entendu à cause du bruit ?

— Chat noir m'a embrassé !

Avait-elle dit cette fois-ci, plus fort. Cachant son visage rouge de ses petites mains.

Pas un seul bruit. Seul le vent qui sifflait contre leurs oreilles, elles entendirent.

— Oui, je sais.

Les mains toujours posées sur son visage, glissèrent lentement le long. Une tête abasourdie.

— hein ?

— Je te l'ai dit ! J'ai tout vu. De A à Z. De quand il est apparu, à quand vous avait dansé ensemble, que vous vous êtes rapproché, puis quand vous vous êtes embrassé et qu'il est parti comme un lâche après ! Dit-elle un sourire meurtri aux lèvres, ses deux mains enlacées entrent elles.

— Alors... cette partie aussi de la soirée, tu l'as vu... ?

— Bien sûr que oui ! Et crois moi que j'ai envie d'aller le tabasser ! Même si je n'ai pas entendu la conversation, le fait qu'il t'es laissé juste après t'avoir embrassé, était un peu comme un manque de respect.

La bleutée acquiesça d'un sourire peu convaincu au visage, tout en lâchant un presque inaudible petit :

— Ouais...

Suite à ça, la conversation ne s'était pas plus éternisé que ça et toute deux se séparèrent, rejoignant leurs maisons.

Sur le chemin, il se mit à tomber quelques gouttes de pluie. 1,2,3, puis une avalanche d'eau tomba sur elle. Créant des clapotis quand celle-ci touchait le sol. Créant par la même occasion, d'autant plus de flaques qu'il y en avait déjà dans les rues de Paris. Tout en éclaboussant les gens, quand quelqu'un marchait sur elles.

Amour éternel ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant