18.Adrien ?

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— Aaaah Tikki, j'ai trop mangé.

Dit-elle dans un soupir, se frottant le ventre.

Fatigué, la jeune fille se dirigea tout droit vers son lit. Heureusement, elle n'avait pas de devoir pour le lendemain. Alors, heureuse, elle s'allongea de tout son corps, sous la couverture chaude qui l'attendait, posant sa tête lourde sur son oreiller bien moelleux.

Elle prit ensuite son téléphone dans les mains, checkant rapidement les infos, à la recherche de nouvelles informations, concernant un potentiel akumatiser, dans les rues de Paris.

Mais heureusement, rien n'était à déclarer. C'est donc sur ses deux oreilles, que la jeune fille éteignit son portable, embrassant tikki en un bonne nuit et s'endormant, bien rapidement.

~

2h00 du matin.

La jeune fille, transpirant de sueur, les cheveux en bataille ainsi que le cœur qui bat. Elle venait de faire un cauchemar. Elle tourna alors rapidement, ses yeux du côté de Tikki, qui elle, dormait paisiblement.

La bouche pâteuse et l'impression d'être observée, mais ni prêtant pas plus attention que ça, la jeune fille descendit rapidement les escaliers de son lit. Quand elle sentit un courant d'air frais.

Un regard en direction de la trappe, donnant accès à son balcon, suffit alors pour comprendre qu'elle était ouverte.

Abasourdie, la jeune fille jeta un coup d'œil à travers celle-ci, puis la referma rapidement, n'ayant rien trouvé de suspect.

Elle descendit ensuite les escaliers qui menaient à sa cuisine et à son salon. Puis se prit un verre et en versa de l'eau fraîche à l'intérieur, le buvant d'une traite. Elle remonta ensuite dans sa chambre, et sans vraiment faire gaffe à son environnement, monta dans son lit.

Puis s'installant de nouveau dans celui-ci, s'endormît. Non sans avoir toujours, cette horrible sensation d'être observée.

~~

— Marinette, Marinette ! Tu vas être en retard !

— Hum... tikki, laisse-moi dormir...

Fit-elle, se retournant de l'autre côté de son lit, face au mur.

Puis réalisa. Elle prit rapidement son téléphone et vit l'heure.

— JE SUIS EN RETARD !

La collégienne, descendit en vitesse de son lit, s'habillant très rapidement, descendant dans le salon où elle croisa sa mère.

— Maman !? Tu n'es pas à la boulangerie ?

— Je suis justement monté vérifier si t'étais bien partie au collège. Mais de ce que je vois, tu es encore en retard...

La mère amusait, mais un peu fâchée par la situation, souriait fatiguée.

— File, avant d'être encore plus en retard que ça.

— Tout de suite ! À ce soir ! Je t'aime !

— Moi aussi !

La porte claqua et la mère se pinça l'arrêté du nez. Elle monta ensuite les escaliers qui menaient à la chambre de sa fille, ouvrant la trappe et entrant dans celle-ci.

Des fringues étaient posées là, en vrac, parterre. Tant dans la salle de bain que dans la chambre.

La femme souffla du nez, se baissant pour ramasser les vêtements. Puis au moment de se relever, sentît un courant d'air froid sur elle, irisant ses poils. Un regard rapide en direction de la trappe suffit à la mère pour s'apercevoir qu'elle était ouverte.

Amour éternel ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant