Amour éternel ?

19.Un inconnu

Un pas devant l'autre. La jeune fille marchait comme une ivrogne dans les rues de Paris. Prête à marcher sur ses propres pieds, puisqu'elle n'arrivait plus à tenir debout. Une bouffée de chaleur vint soudainement la prendre de plein fouet. Des gouttes de sueur, naissant même à la surface de son front. Puis, 2 minutes après seulement. Un froid glacial elle ressentit dans ton son corps. Faisant par la même occasion irisée tous ses poils.

Sa vue devenait floue, des étoiles elle crut voir. Puis, l'instant d'après, elle tomba sur quelques choses.

Ou plutôt quelqu'un.

Un torse chaud elle sentit et des bras recouverts de blanc elle vit. Ses paupières se refermèrent l'instant d'après d'épuisement. Elle eut juste le temps de sentir qu'elle se faisait soulever comme une princesse, avant de tomber dans une profonde léthargie.

~~

3h00 du matin.

Les paupières de la jeune fille s'ouvrirent tout doucement, toute transpirante, signifiant qu'elle avait eu de la fièvre pendant qu'elle dormait. La bouche pâteuse, elle mima quelque chose à mâcher, avant de venir avaler sa salive avec difficulté. Elle bâilla un coup avant de se redresser lentement dans son lit. Puis, relevant la tête vers sa trappe, elle décida de l'ouvrir pour s'aérer elle-même ainsi que la pièce.

Une brise d'air frais vint soudainement envahir la salle et un sentiment de bien-être prit place chez Marinette. Le bruit des criquets se fit entendre à répétition et la pleine lune était présente, éclairant faiblement le lit de la bleutée.

Le manque de salive en bouche se fit néanmoins très vite à nouveau ressentir et elle décida alors de s'extirper de sa couverture ainsi que de son lit. Descendant la petite échelle qui menait juste en face d'un petit canapé rose, qui était posé là, dans un coin de sa petite chambre douillette.

Prête à traverser la pièce face à ce petit canapé, elle s'arrêta néanmoins en plein milieu de sa marche, quelque chose alarmant sa vue périphérique. Du coin de l'œil, elle vit seulement une " chose " allongée docilement sur le canapé.

Et en l'espace d'un instant, la jeune fille ce mi face à ce qu'elle pensait être un gros chat. Et qui en réalité était... un vrai chat humain.

Blanc comme la neige.

Un petit grelot accroché juste au cou de ce félin.

Une bouffée d'angoisse l'a pris soudainement. Sa gorge et son estomac se nouèrent. Son rythme cardiaque s'accélérât, faisant même vibrer son sternum. Et celle-ci, par pur mécanisme, en coupa sa respiration. Comme pour se persuader elle-même que si elle ne faisait aucun seul bruit, cet être humain ne se réveillerait jamais.

Néanmoins, elle devait à tout pris sortir de cette chambre, et cela, au plus vite.

  Ces muscles qui se contractaient et son cœur prêt à sortir de sa cage thoracique, elle jurerait que même pendant son sommeil, l'homme en question, serait susceptible de l'entendre.

Malheureusement, elle qui voulait s'empresser de s'extirper de cette chambre par peur. Ses muscles l'avaient totalement abandonné, paralysé.

Un inconnu était là, dans sa chambre.

Un inconnu déguisé en chat qui plus est ?

Quel genre de fou se déguiserait en chat et irait infiltrer la maison d'une inconnu pour y faire un petit somme ?

Alors elle supplia de toute son âme, sa jambe de bouger, ne serais-ce que d'un petit centimètre.

Remettants ces idées en place, elle repris le contrôle de sa jambe et par chance, celle-ci répondit avec succès. Un pied en arrière, elle recula tout doucement, le plus doucement possible pour ne faire aucun bruit.