Chapitre 4 : Réveil difficile

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          Le réveil sonna. Stiles tapa sur sa table de chevet, sur la lampe et enfin le réveil. Il était sept heures du matin. Et comme tous les matins, il avait la tête dans le guidon et avait besoin de son café pour se réveiller. Il se gratta les cheveux, et sortit de sa chambre sans faire attention à Théo dans le canapé. Il s'empara de la cafetière et prépara sa potion magique pour le réveil. Quand il se retourna, il vît une chimère recouverte de son plaid comme une chenille dans un cocon.

          Il alla prendre sa douche pendant que le café coulait. L'eau chaude au contact de sa peau rougissait sa peau blanche et la buée le recouvrait d'un monde rien qu'à lui. Il pourrait passer des heures sous une douche bien chaude. Son monde personnel coupé du reste. Mais il devait partir bosser, et la facture d'eau ne pouvait pas se permettre d'être plus grosse.

          Stiles sortit donc de la salle de bain, ne fît pas attention à Théo qui se levait, se prit un café bien chaud dont le parfum corsé raviva son odorat. Il se tourna et écarquilla les yeux en voyant la chimère nue devant lui, de l'autre côté du bar.

- Bonjour, Stiles. Tu m'en sers un s'il-te-plaît ?

          L'humain se retourna de suite, renversant un peu du liquide marron sur lui et sur le sol de la cuisine dans sa précipitation.

- Tu ne peux pas te mettre au moins un boxer Raeken ?!

- Oh pardon, j'avais oublié, commenta Théo avant de souffler. Oh ça va, tu dois en voir des hommes nus dans les vestiaires.

- Dans les vestiaires, pas chez moi. Et puis, dans les vestiaires, on ne me demande pas un café, le petit oiseau en liberté, bafouilla-t-il toujours le dos tourné.

- Tu es gêné par ma nudité ? comprit Théo.

- OUI ! dit-il en haussant la voix en direction de son frigo puisque la chimère ne s'habillait toujours pas, ce qui fît sourire la chimère.

- Excuse-moi. C'est juste que je suis plus à l'aise nu. Mon côté coyote sûrement. Malia a dû t'en parlé, elle m'a déjà vu nu. Je vais mettre mon caleçon, tu peux me servir un café ?

          Quand Stiles se retourna, c'était pour lui demander comment Malia l'avait vu nu. Mais il ne pu s'empêcher de bloquer sur les fesses rebondit de la chimère. 

          Pourquoi regardait-il ça d'ailleurs ?! S'il le pouvait, il se giflerait le mental. 

          Mais il avait de belles fesses, se disait-il. Ah ! Cette image allait lui rester graver dans ses rétines. Quand la chimère revint avec son sourire et surtout un caleçon. Stiles lui tendit un mug.

- Merci.

- Bon, nouvelle règle. Plus de nudisme dans cet appartement..., commença l'humain avant de penser à quelque-chose. Tu as dormi nu sur notre canapé ?

- Oui. Pourquoi ?

- Ta peau, ton oisillon, tes bijoux de famille, tes fesses, étaient en contact avec notre canapé ?! C'est pas du tout hygiénique ça ? Et en plus ça veut dire que Scott va sentir ta stupide odeur de chimère sur le cuir du canap. Oh mon dieu !

- Ce n'est rien ça, Stiles. Je vois pas où est le problème.

- Le problème est que je ne veux plus que tu te balades à poil dans l'appartement. Capiche ?

- Yes, sir.

          Et la chimère sourit bêtement en sirotant son café bien chaud. L'humain n'arrivait pas à y croire. Et ce n'était que le début, car il savait très bien que Scott ne le mettrait jamais dehors. Donc il allait se coltiner cette foutue chimère jusqu'à ce qu'il se décide de partir. Scott arriva pile poil quand il pensait à lui. Il songea à la phrase : "Quand on parle du loup, il montre sa que... ", puis il s'arrêta. C'était trop tôt pour la faire.

- Salut Stiles. Théo. Hum... L'odeur du café, rien de mieux pour le réveil. T'as passé une bonne nuit ?

- Oui, très bien! Et toi ? demanda Stiles.

- Comme un bébé. Je pensais que ça aurait été plus dur à cause du changement d'environnement. Et toi, Théo ? 

- Après mon cauchemar, ça allait mieux, oui. Merci de t'en inquiéter Scott, rétorqua Théo. Plutôt que de m'agresser dès le matin. Je vais prendre ma douche.

          La chimère lança un regard accusateur à Stiles, ce dernier se mordait la langue pour ne rien dire. Puis Scott lui quémanda des explications et l'humain s'expliqua.

- C'est tout ?

- Tu n'as pas vu le truc, toi ! Imagine, tu te lèves, t'as la tête dans le cul, et tu te retrouves face à la chimère nu comme un ver. Tu réagirais comment ?

- Je rigolerai sûrement, pensa Scott. Dans les vestiaires ça arrive souvent de voir des garçons nus, c'est naturel. Fait pas ton pudique, Stiles.

- Mon pudique ?! Tu vas voir demain matin je vais venir te réveiller dans ta chambre avec mon oiseau en liberté. Tu me diras si c'est pas horrible comme vision dès le réveil.

          Scott ne rétorqua rien. Il semblait être plongé dans ses pensées. Stiles lui tapa alors l'épaule et comprit de suite.

- Tu es vraiment en train d'imaginer la scène là ?

- Pardon, oui, avoua l'alpha.

- Et ?

- Ba écoute, je trouverai pas ça choquant. Je pense que je te demanderai juste ce que tu fous dans ma chambre. Mais de toute façon tu dors toujours en pyjama. Donc jamais ça n'arrivera. 

          Scott alla se poser sur le canapé pour allumer la télé, mais à peine ses fesses posées du le cuir, il le renifla. 

- Ouais, tu sens cette bonne odeur de chimère suante, fît Stiles en buvant ses dernières gouttes de café.

- Ce n'est pas ça que je sens, indiqua Scott.

- C'est quoi alors ? s'intéressa Stiles en s'accoudant sur le bar.

- Beaucoup de testostérones. Je crois qu'il... Tu sais...

- Non, je sais pas Scotty, sois plus direct, réclama l'hyperactif.

- Il est excité.

          Stiles écarquilla les yeux et alla se servir un autre café. Une chimère en chaleur sur le canapé dans son logement. Il ne manquait plus que ça.

Une Colocation Hybride - Teen WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant