~ • Oui papa, ne t'inquiètes pas, je gère.
• Tu es sur ? Tu ne fais pas de bêtises, hein ? Et évite de te faire remarquer, je t'en supplie.
• Je sais et je fais attention, de toute façon la meute du coin n'a pas l'aire de s'intéresser à moi et puis personne ne m'a vue sous forme lupine pour l'instant .
• Ce n'est pas ta forme lupine qui m'inquiète. Tu es un grand et musclé, très grand et musclé, loup noir, rien de plus, c'est ton caractère qui m'inquiète le plus !
• C'est bon papa ! Je ne parle à personne, sauf au patron du bar, Jimmy .
• Bon, je te fais confiance, il faut que je te laisse, on se rappelle. Bonne journée mon fils, je t'aime .
• Moi aussi papa .~Sur ceux il raccroche, si j'avais su plus tôt que ce n'était pas ma forme lupine le problème je ne me serais pas caché ! Être un loup-garou de 18 ans et de 1m81 vivant seul au Canada, loin de son père qui, lui, vit en France, n'est pas de tout repos ! Les quelques histoires que j'ai eu là-bas m'ont obligé à prendre mes clics et mes clacs et me casser. Maintenant j'habite ici au Canada, je ne travaille pas et je ne vais pas au lycée, mon père paye tout. À part faire des allers retours entre le bar de Jimmy et chez moi, je ne fais pas grand chose de mes journées, alors pas de risques que ça dérape.
Enfin bref ma vie n'étant pas bien passionnante, je m'apprête à aller au bar, chose vraiment très étonnante, n'est ce pas ? J'enfile un sweat chaud, les saisons sont plutôt rudes ici mais je ne m'en sors pas trop mal grâce à ma condition de loup garou. Je sors de ma maison et grimpe sur ma moto avant de me diriger vers le bar. C'est un bar surnaturel, un peu éloigné, aucun humain ne vient ici, à part ceux qui sont au courant pour nous mais ils ne sont pas très nombreux.
Je me gare à ma place habituelle avant de rentrer dans le petit bar. À peine ai-je posé le pied dans cet endroit si habituel pour moi que je sens directement quelque chose d'inhabituel dans l'air. Je tente de ne pas y prêter attention et m'assois à la même place que d'habitude, c'est-à-dire au bar. Quelques secondes plus tard un verre est sous mon nez .
• Morveux.
Jimmy est le patron du bar. Âgé d'environ 52 ans et de nature vampirique, adore me surnommé "morveux"· Ne connaissant pas mon prénom il a décidé de me renommer ainsi
• Jimmy, comment tu vas?
• Très bien et toi .
• J'aime pas que tu me prennes pour un con en me mentant comme tu le fais.
• Je sais morveux.
• Alors ?
• Je t'aime beaucoup morveux mais j'aime encore plus ma famille. Ils ont menacé ma famille, je suis désolé mon vieux mais ils voulaient des infos.
• Je comprends Jim, la famille c'est sacré, on n'a pas le droit d'y toucher. Je ne t'en veux pas.
• Tu sais face aux loups, je suis plus vraiment immortel. Ils savent comment nous tuer.
• Je suppose que c'est ça la tension que je ressens depuis tout à l'heure?
• Oui. Tu peux tenter le tout pour le tout, mais c'est ta dernière chance.Je lui donne une tape sur l'épaule et m'étire dans le but de me redresser. Je me lève, me dirigeant vers la porte que je n'ai même pas le temps d'ouvrir, trois personnes se tiennent à l'entrée. Je tente de passer mais l'un deux pose sa main sur mon épaule, me faisant reculer. Je la retire d'un geste brusque et plante mon regard dans le sien.
• Okey doucement mon pote, on te veux pas de mal.
• Mon pote? Je te permets pas, on se connait pas, laissez moi passer.Je force le passage mais il me pousse à nouveau en arrière, je lui mets une droite et il se transforme instantanément. C'est qu'il est susceptible le toutou. Je fais rapidement la même chose que lui et on se retrouve tous les deux transformés en plein milieu du bar. On fait approximativement la même taille mais je suis plus musclé. Ça ne veut rien dire, je le sais mais ça peut être un avantage, mon avantage.
J'ai à peine le temps de faire un pas en avant qu'un petit truc se plante dans mes côtes. Je tourne la tête vers Jimmy, je vois a son regard qu'il s'en veut, je tente tout de même de sauter sur mon adversaire, dans un dernier espoir désespéré. J'arrive à peine à lui faire une entaille que je m'effondre au sol et l'obscurité m'emporte rapidement.
[trois heure plus tard]
Je me réveille lentement, j'ai la tête lourde. Je suis toujours sous forme lupine. Je tente de me relever, mais la tête toujours lourde, mes jambes ne supportent pas le poids de mon corps et je m'effondre sur le sol. Énervé de ma faiblesse passagere je me remets immédiatement debout et tente même quelques pas qui sont très vite bloqués pas des chaînes. J'essaie de bouger un peu la tête et je me rends compte que j'ai une muselière en métal sur la gueule. C'est bon, je crois que j'ai compris qu'ils veulent absolument me garder ici !
L'énervement commence à monter rapidement dans mes veines, me faisant ainsi remuer dans tout les sens. La porte s'ouvre brusquement, me coupant immédiatement dans mes mouvements, la lumière pénètre brutalement la pièce. Je grogne fortement, mécontent du traitement qu'on m'inflige.
• C'est un solide celui là ! Il est déjà debout.
• Il m'énerve déjà ! Pourquoi c'est à nous de faire ça, hein ?! Allez, aidez-moi à l'emmener .
• Il est sacrément musclé quand même .
• Bha vas y complimente le tant que tu y es Ethan !
• C'est bon calme toi Corey.
• Oui oui aller dépêchons nous .
• J'en connais un qui est pas content de s'être fais éraflée la carrosserie !
• NanananaPutain mais ce sont des gosses ! J'ai pas que ça a foutre que messieurs finissent leur discussion ! Ils ne veulent pas apprendre à kidnapper les gens avant de le faire ?!
• Prend les pâtes arrière Ethan.
• Chef oui chef !
• T'es vraiment pas le couteau le plus aiguisés du tiroir Ethan.
• La ferme Joe !
• Joe tu prends la tête.Corey semble être le "chef de groupe" un peu susceptible avec un égo surdimensionné. Ethan, lui, semble être le petit rigolo du groupe, le guignol, l'enfant, celui qui n'est pas capable de s'occuper de lui-même. Et Joe est un peu la maman du groupe, la tête sur les épaules et capable de garder son calme tout en calmant ses coéquipiers. Ils s'approchent tout les 3 en même temps de moi et je me méfie. Je jure que ce n'est absolument pas la bonne méthode de s'occuper d'une personne quand "on ne lui veut pas de mal".
Ils se sont tous placés à l'endroit indiqué par le mec châtain, Corey. Ils ont l'air de se connaître depuis longtemps. Ils me tirent dessus et je grogne fort, continue toi et quand je serais libre je te referais le portrait.
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Solitaire
Про оборотнейJ'étais persuadé que je ne risquais rien , en même temps ils ne s'étaient jamais interressé a moi et maintenant ils veulent que j'intègre la meute pour pouvoir rester, j'ai pas le choix mais ça me fais chiez c'est moi qui vous les dis