chapitre 14: corrigé/modifié

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Pdv Corey :

Une semaine. C'est long une semaine. Surtout quand tu étais habitué à se que quelqu'un soit présent à tes côtés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. C'est drole cette sensation de vide, ça fait bizarre. Mon père n'a rien dit quand il est parti, seulement qu'il s'en doutait.

Mais moi j'aurais bien aimé qu'il aille le chercher par la peau du cou, par ce que je me suis entiché du petit alpha français au passé sombre. On dirait un mauvais livre pour adolescents.

Et pourtant, ça fait une semaine que je dors mal, je cauchemarde toutes les nuits. Des démons que je n'avais jamais vus, ils viennent hanter mon sommeil. On a repris les cours et au bout du deuxième jour je ressemblais déjà à un mort vivant. Je fais pitié, c'est incroyable, je n'ai jamais vu ça, jamais ressenti ça. Tout ça pour un pauvre nase qui n'en a rien a foutre de ma gueule.

• Bon qu'est-ce qui se passe Corey ? Ça fait une semaine que tu fais la tronche !
• Il a raison, t'es plus le même depuis le passage de Zack.
• J'ai rien, arrêté à la fin.

Je continue mon chemin pour rentrer, pourquoi le garage est aussi loin de la maison sérieux ? J'ai pas envie de marcher, j'ai la flemme. La flemme de tout. J'ai juste envie de me mettre sous ma couette et d'y rester pour l'éternité. C'est bien l'éternité.

Tout est clair. Je n'aime que toi. Et personne n'est comme toi. Je suis tombé bien bas.

Tu me manques tu sais ?

Pdv Zack :

Je me gares et rentre sans plus de cérémonie dans le petit barre. Jimmy ne m'as pas encore vu, alors je m'installe à la place que j'occupais à chaque fois. Il reste bloqué plusieurs minutes en me voyant mais son grand sourire habituel refait rapidement surface.

• Zack ! Ça fais tellement longtemps ! Tu m'as manqué ! J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour la dernière fois, j'avais pas le choix. Je t'offre ton premier verre pour me faire pardonner. Tu veux quoi ?
• Ce que tu as de plus fort.

Il fronce les sourcils mais ne dit rien et me sert. Je le bois d'une traite et redemande le même.

• Méfie toi Zack. Ça défonce la gueule des loups se truc là.
• M'en fou, je veux un autre.

Il me sert sans rechigner. J'en bois cinq comme ça avant qu'il ne commence à me poser des questions.

• Alors ? C'était bien chez Jean ?
• J'ai vu pire mais son fils, un connard !
• Corey ? C'est un gentil gosse, il ferait tout pour ça meute.
• Je suis resté un mois collé à lui ,sous ordre de Jean, par ce qu'on c'est battu presque à mort.

Il fronce les sourcils et siflle admiratif.

• Hé bha dis ! T'es solide comme bestio.
• Non. Je suis tous sauf solide.

Je lui fais signe et il m'en resser un.

• Cette enflure à réussi à me faire tomber.
• Comment ça ?
• Une semaine que je suis plus là bas et j'ai l'impression de crever...

Un grand sourire prend place sur son visage tandis que sa main vient s'abbatre sur mon épaule.

• À l'amour. C'est beau.
• Non, c'est de la merde. Ça pue et c'est moche.
• T'es un peu dure la. Laisse-toi porter, ça ira comme sur des roulettes.
• Si tu le dis.

Je me lève paye mes consommations et me casse. J'en ai marre de parler, je veux rentre chez moi. Je grimpe sur ma moto et part en trombe vers chez moi. Conduire me vide la tête malgré mes sens engourdi par l'alcool.

Je me retrouve expulsé de ma moto. Tout va très vite, je sens des mains sur mon corps ou plutôt des poings sur mon corps. J'ai pas le courage de me défendre, j'ai pas envie de me défendre alors je me roule en boule sur moi même.

Et j'attends, j'attends que ça se passe et d'un côté j'abandonne même. J'ai pas la force, j'ai pas l'envie. Et puis je pense. Je pense à lui. Je n'aime que lui. Je suis tombé bien bas mais,

Tu me manques...

Pdv corey :

J'entends du remue ménage en bas. Puis mon père hurle. Ça n'arrive pas souvent. Ils appellent tous ceux de la maison, moi y compris. J'ai pas envie. Je me lève en traînant les pieds. Quand j'arrive tout le monde est là. Tout le monde, aux aguets.

• Le patron du bar, Jimmy, m'a appelé. Zack est passé au bar et est reparti un peu bourré. Jimmy l'a retrouvé, en partant du bar, sur le bas côté de la route. Il a été éjecté de sa moto puis passé à tabac. Selon lui aucun doute, se sont des loups qui ont fais ça. Corey, Ethan et Joey vous allez au bar vous occupez de Zack, Jimmy l'y à emmener et tout le reste avec moi sur les lieux de l'attaque.

Finalement je suis le premier en voiture, c'est même moi qui conduit. Je roule vite, un peu trop vite, je suis moin patient que d'habitude et ça se ressens dans ma conduite. Finalement Opaline est venue avec nous plutôt que avec papa. Elle me fusil du regard mais je n'y prête aucune attention, mes pensées son rivé que sur une seul personne, sur lui et sur son état.

On arrive, je prend a peine le temps de m'arrêter et de tirer le frein à main que je suis déjà sorti. Je rentre en claquant la porte du bar. Je me rapproche de Zack, il est allongé sur plusieurs table une couverture posé sur lui.

• Tu devrais le laisser se reposer.
• Je lui ai enlevé des flèches du corps, je pense pouvoir gérer.
• Comme tu voudras.

Je m'approche de lui, il semble plutôt paisible. Opaline et les gars rentrent à se moment, il se dirige vers Jimmy.
Je n'entends pas les chuchotements, je fronce les sourcils.

• Vous pouvez sentir et vous transformer, mais pas écouter les conversations des autres, telle est la loi de ce bar. Les vampires savent aussi lutter contre les loups.

J'hoche la tête. Je m'approche un peu plus de Zack, se con à du morfler vu les traces sur sa figure. Un petit morceau brillant attire mon regard, je l'extrait de la plaie qui cicatrise aussi tôt. Elle ne devait pas être importante mais se petit bidule bloquais la guérison.

Je le tourne et le retourne dans tout les sens mais rien. Il y a rien dessus a part un petit simbole. Je le reconnais rapidement en creusant ma mémoire, mon aura m'échappe et claque l'air. Je m'apprête à partir leur régler leur compte mais une main m'arrête.

• Si tu vas leur péter la gueule à ma place, je te jure que c'est toi que je tue.

Je souris. C'est con mais ça me fais sourire comme un idiot.

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