Solitaire

chapitre 15: corrigé/modifié

Pdv corey :

J'attrape une chaise et m'assoie à côté de lui, tandis que les autres discutent plus loin.

• Pourquoi tu as fait ça ?
• J'ai de comptes à régler à personne.
• Tu es sur notre territoire, ne l'oublie pas.

Il me fixe et me jauge plusieurs minutes avant de répondre.

• Hé alors ? Qu'est-ce que j'en ai à faire.
• On reste ceux qui décident.
• Si j'ai envie de leur péter la gueule, je le ferai avec ou sans ton accord ou celui de ton père.

Il se lève et commence à partir, il n'a même pas pris la peine de renfiler son tee-shirt. Je l'attrape et me lance à sa suite, d'une main sur son épaule je le force à se retourner. Je lui tends son tee-shirt, il l'enfile et je me lance.

• Revient avec nous. On peut te protéger, il ne te toucheront plus.
• J'ai pas besoin de votre protection.
• Alors au moins le temps que tu ailles mieux, et que tu te venges. Trois jours tout au plus, tu auras toutes les libertés que tu voudras.

La proposition semble l'intéresser réellement, je peux voir la réflexion dans ses pupilles, il est beau quand il réfléchit...

• Trois jours, pas plus.

Il me tourne le dos et s'en vas. Je l'ai convaincu, c'est mieux que rien. Demain c'est vendredi, puis le weekend, personne ne sera là, tout le monde va à une expo. Il se venge demain, reste sous la protection du territoire samedi et dimanche puis s'en va.

Pdv Zack :

Il m'a fait de la peine alors j'ai accepté, c'est débile mais c'est vrai et puis, au pire, je reste que jusqu'à dimanche et c'est tout. Après je change de territoire et voilà fin de l'histoire.

J'attends qu'une seule chose, ma vengeance. Ces salops ont osé sans prendre à moi, ils vont voir de quelle bois je me chauffe ces connard.

Je retourne sur le territoire de la meute, il est 21h et ils m'attendent. Je descend de ma moto, enlève mon casque et passe une main dans mes cheveux.

• Content que tu sois de retour.
• Je reste seulement trois jour. Pas plus et c'est non discutable.
• Pas de soucis. Je respecte ta décision. Nous... Je suis peut-être allé trop loin avec toi et je m'en excuse.

J'accepte ses excuses d'un mouvement de la tête. Au moin il s'en est rendu compte, c'est le principal.

• Par contre, la chambre que tu occupais n'est pas disponible. On a eu un léger problème. Est ce que ça te dérangerait de dormir avec Corey ?
• J'ai dormi avec lui pendant un mois une journée de plus ou de moin ne va pas me tuer.

Il hoche la tête, il me fait un signe de main et on se dirige tous à l'intérieur, chacun retourne à ses occupations. Jean et sa femme sont parti se coucher et les autres habitants de la maison son devant la télé sauf le petit frère de Corey qui lui dors déjà.

Je grimpe à l'étage, rentre dans la chambre me change et vais me coucher. Je regarde le plafond, le sommeil ne voulant pas venir me chercher.

La porte s'ouvre, je tourne la tête, Corey commence à se changer et je ne peux empêcher mes yeux de parcourir son corps. Il finit et vien se coucher à côté de moi, observant le plafond à son tour.

• Merci .
• de ?
• D'être revenu.

Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas ce qu'il essaie de me dire.

• Ça fais une semaine que je ne dors plus ou si je dors c'est les pires nuits de toute ma vie.

Un sourire prend place sur mon visage.

• C'est le moment confession à ce que je vois .
• Ne te moques pas. S'il te plaît...

Je rigole légèrement, on ne sait jamais parlé aussi librement, sans se battre ou se balancer des horreurs à la gueule. Et en même temps son : s'il te plaît, me paraît des plus sincères.

• À mon tour alors. Tu te rappelles du vampire que j'ai ramené ?
• Ne m'en parle pas, je t'en veux encore, pour ça d'ailleurs
• Il ne s'est rien passé avec lui .

Le lit bouge brusquement, il s'est tourné vers moi. Je me met dans la même position que lui sur le côté. Face a face, les yeux dans les yeux .

• Mais je vous ai entendu !
• Un site de cul. Tellement énervé tu n'as pas vraiment porté attention au vrai bruit, on a juste parlé.
• Mais vous aviez déjà... ensemble, non ?

Je souris face à son incompréhension, ça lui donne un aire mignon.

• Non. Enfin, si. C'est compliqué. On avait commencé, mais en plein milieu, je me suis mis à pleurer comme une petite fille. Je venais tout juste de me séparer de Blaise, je n'y arrivais pas, alors il m'a pris dans ses bras et on a discuté. L'autre jour, quand il est venu, je l'avais prévenu qu'il ne se passerait pas grand chose. Et, encore une fois, quand je me suis retrouvée fasse à lui, j'ai pleuré. La mort de Blaise était comme un coup de couteau en plein coeur. Lui en parlé à été un soulagement, Vladimir est d'une bonne écoute. On s'est embrassé un peu et touché mais rien de plus. On était même pas dans ma chambre. On a été se balader en forêt et on est revenu après.

Je peux le voir rougir malgré la noirceur de la pièce et en même temps une petite pointe d'indignation face à ma petite vengeance de mauvais goût.

• Je n'ai jamais pu refaire l'amour à quelqu'un depuis que j'ai été torturé. J'ai toujours ce blocage . James adorait me torturer psychologiquement et un peu physiquement, c'est vrai. Mais ce n'était pas lui le pire ...

J'ai du mal à parler. Je n'aime pas en parler alors pourquoi je me sens obligé de lui en parler ! Bordel ! Une main sur ma hanche me ramène à la réalité, il trace de petit cercle avec son pouce.

• Victor était un adepte de la torture physique, il adorait cela et riait quand je criais de douleur. Il m'a violé, plusieurs fois, beaucoup trop de fois. Quand mon père m'a retrouvé je n'étais plus qu'un amas d'os et de peau. Il m'a remis sur pied avant de m'annoncer que mon petit ami avait été enlevé à sont tour par Victor. Mon père m'a alors fait quitter la France et s'est lancé à la recherche de Victor. Je sais qu'il est sur sa trace, et que ce n'est plus qu'une question de jour avant que mon père ne le tue, mais il a gâché ma vie et plus jamais je n'aurais une vie normale a cause de lui .

Je relève la tête vers Corey, il n'a pas bougé et son regard ne reflète aucune pitié et j'en suis bien heureux.

• Tu es normal Zack, certe ta vie est bien plus noirs que beaucoup d'autres vie mais elle n'en ai pas moin belle .

Ses paroles me réconfortent plus qu'il ne le croit, et c'est sur ça, que je fini par m'endormir.