chapitre 9: corrigé/modifié

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La sienne, se sentant sûrement agressée, explose, elle aussi. Elles claquent dans l'aire, se défiant pour savoir qui est le plus fort. Je ne bouge pas de ma place, lui non plus, seul nos auras bouge dans l'air, s'agressant et rugissant dans le self. On dirait qu'un orage à éclaté tellement elle gronde.

Personne ne bouge, sûrement trop surpris pour faire quelques choses. L'air n'est pas pesant loin de la, nos auras n'atteigne que nous et seulement nous. Je sens sa puissance, sa fureur et sa colère, mais je ne comprends pas ses émotions. Bien évidemment que moi aussi je suis énervé de devoir rester collé à lui pendant un mois, mais de là à être dans un tel état de fureur ? Cela me paraît disproportionné.

Finalement s'adaptant l'une à l'autre et à notre calme étrange, leur puissance diminue, jusqu'à se rétracter. Les discussions reprennent petit à petit tandis que je continue à manger comme si de rien était.

La journée fini nous rentrons enfin, c'est pas trop tôt. Je me dirige immédiatement dans la cuisine et attrape, la première boisson alcoolisée passant sous mon nez soit de la bière. Je la bois cul sec et jette la bouteille à la poubelle. J'en avais besoin. Je ne saurai pas l'expliquer mais il le fallait.

• T'es alcoolique en plus ?
• Non, mais je vais peut être le devenir à force d'être h24 avec toi.

Il s'en va dans sa chambre alors je le suis, il s'assoit à son bureau et j'en profite pour me mettre en face de son miroir. J'enlève mon tee-shirt et les bandes autour de mon torse. Ça à cicatriser, c'est tout propre, j'ai juste du sang qui a séché de hier soir.

Je prends une serviette et m'en vais à la douche, le seul moment où j'aurai le droit à de l'intimité. L'eau chaude coule sur ma peau, j'appuie ma tête contre le mur de la douche. Je vais péter un câble avant la fin de la sentence et ça ne sera pas joli à voir.

Je coupe l'eau après m'être savonné et rincé, je me séche rapidement mais j'ai pas pris de quoi m'habiller putain.

J'enroule la serviette autour de mes hanches et me dirige vers la chambre de Corey mes affaires ayant été transféré dedans. Il me regarde bizarrement quand je rentre.

• J'ai oublié mes fringues.
• Qu'est ce que j'en ai a foutre ?
• Retourne toi
• Comme si j'allais te regarder.

Je lève les yeux au ciel et commence à m'habiller.

Pdv Corey :

Je ne peux empêcher mon regard de scruter son corps, il a de fin muscle dessiné sur le ventre, son dos est musclé mais reste étonnamment fin. Les goutes d'eau encore présentes dans ses cheveux tombent dans son dos et font la course jusqu'à la chute de ses reins.

Je me lève précipitamment, prenant mes affaires et me renfermant dans la salle de bain. Mais à quoi je pense bordel, se mec je peux pas me le voir mais je l'observe quand même ! Ça n'a aucun sens.

Je me déshabille et rentre dans la douche. Je mets l'eau le plus froid possible pour tenter de calmer la chaleur de mon corps. Je dois bien rester une bonne dizaine de minutes avant de ressortir et de retourner dans ma chambre.

Il est sur son téléphone affalé dans mon lit. Fais comme chez toi je te dirais rien. Bon, voyons le côté positif il n'est pas de mon côté du lit.

• Faut qu'on aille manger, t'a mère est passé.

J'hausse simplement les épaules puis sort de ma chambre, je rentre dans la salle à manger et m'installe à côté de Joe et bien évidemment de Zack, vu que je n'ai pas le choix.

• Comment allez vous les garçons ?

Personne ne lui répond, je sais, de par son sourire, qu'il est fier de lui. Mon père n'est pas un sadique, il aime bien remettre les gens à leur place c'est tout. Son statut d'alpha de la meute renforce encore plus cela, surtout que Zack et moi sommes tout les deux des alphas.

• Dis moi Zack. Ton père m'a appelé.

Je le sens se figé à côté de moi.

• Il m'a parlé de quelques choses au cas où, un désagrément arriverait. Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la lettre. Je l'ai reçu se matin. Il m'a dis qu'avec cela tu devrais te tenir à carreaux.

Je l'entend gronder. Monsieur est colère, mon père penche seulement la tête sur le côté, il n'a pas vraiment l'aire au courant des effets de se truc. Je pense que le père de Zack sait très bien de quoi est capable son fils et il envoie juste un moyen de le calmer. En même temps pour l'avoir vu à l'œuvre ce type est un taré, il m'aurait fait la peau si je n'avais pas abandonné. Enfin bref, qu'est-ce que j'en ai a faire.

Il se lève de table et se casse. Il est sérieux ? J'ai pas fini de bouffer moi ! Je tourne la tête vers mon père pour savoir se qu'il en pense. Bon d'accord j'ai compris je le suis. Il fait chiez sérieux ! J'ai la dalle moi !

Quand je le rejoins il est déjà allongé dans le lit. Au moins il ne m'a pas piqué ma place. Je me mets de l'autre côté, le plus loin possible et traine sur mon téléphone.

Au bout d'une petit heure là respiration de Zack devient lente, il s'est endormi. Il a l'air vachement plus cool quand il dors n'empêche.

Je pose finalement mon téléphone pour dormir aussi, demain on a pas cours ça peut être très long ou alors très court ça dépend.

[3h du matin]

J'ouvre lentement les yeux de la lumière me réveillant. Putain mais qu'est ce qu'il fout.

• Tu fais quoi là ?
• Je suis sur mon téléphone. Ça se voit pas ?
• Il est trois heures du matin, tu te fous de moi ?!
• J'ai fini de dormir. Je ne dors pas beaucoup.

Je le jauge du regard un instant avant de me retourner pour continuer ma nuit. Ce mec est un imbécile c'est pas possible.

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