Solitaire

chapitre 18: corrigé/modifié

Pdv Zack:

J'ouvre doucement les yeux , je m'étire lentement et ne mets pas longtemps à voir que je suis seul. Seul dans se lit, seul dans cette pièce, l'énergumène qui hante mon esprit est déjà réveillé. 

Je tends l'oreille et je peux enfin l'entendre. Il est bien en bas, en train de probablement faire à manger. Je me lève et descends les escaliers pour le rejoindre, je n'aurai pas pu me terrer dans la chambre bien longtemps de toute façon.

• Bien dormi ?

Il sursaute, il devait être très concentré dans se qu'il faisait pour ne pas m'avoir entendu.

• Oui et toi ?
• Pareille.

Un blanc s'installe. On n'ose même pas se regarder dans les yeux et ça en deviendrait presque comique. Je me sers une tasse de café fumante et plonge le nez dedans pour éviter de lui faire face.

• Tu regrettes ?

Je relève la tête brusquement, c'est mon comportement qui lui fait dire ça ?

• J'ai compris...

Il se lève, s'apprêtant à partir, je me lève rapidement et le rattrape par l'épaule.

• Attends .

Il se retourne vers moi. Les yeux légèrement couverts d'un voile de tristesse. Je prends pas le temps cette fois-ci et l'embrasse à pleine bouche, une main dans ses cheveux l'autre dans le bas de son dos.

Il met quelques secondes à réagir, mais répond finalement avec ardeur. Je peux me sentir sourire contre sa bouche. On se sépare à contre coeur. Je pose mon front contre le sien, récupérant ma respiration, il sourit comme un imbécile heureux et ça me donne aussi envie de sourire comme un con. C'est comme ça, je n'y peux rien.

Cette tête me donne envie de l'embrasser mille fois par minute, je suis en train de devenir accro à lui et ce n'est pas bien, mais en même temps, j'ai envie de me laisser porter. 

Mon téléphone sonne. Je grogne mais Corey me pousse gentiment pour que j'aille décrocher. C'est mon père.

"• Allô ?
• Oui papa ? Qu'est ce qu'il y a ?"

J'en profite pour regarder Corey qui vas s'installer dans le salon pour regarder un film ou une série, l'un des deux.

"• c'était pour te prévenir qu'on l'a enfin retrouvé.
• Vraiment ?!
• Oui. Je te l'ai dis ça fais plusieurs jours que je suis sur sa piste proche. Je l'ai trouvé dans un bar à p*tes. Avec des amis on a attendu qu'il sorte et ont l'a tué avant de brûler le cadavre.
• Donc, c'est fini ?
• Oui. Tu es enfin libre, et vengé mon fils.
• Merci.
• Prend soin de toi Zack, je te renverrai des messages pour te dire quand tu pourras rentrer, je t'aime.
• Moi aussi "

Il raccroche. Je pose le téléphone sur la table et vais m'installer dans le canapé. Il est mort. C'est fini. Je suis tranquille. Plus personne derrière moi.

• Zack ? Tu pleures ?

Je tourne la tête vers lui, je ne peux empêcher les larmes de glisser le long de mes joues. Il s'approche et me prends dans ses bras, me caressant le dos jusqu'à ce que je me calme.

• Il l'a tué. C'est fini. 

Je vois dans ses pupilles qu'il cherche de quoi je parle puis son sourire s'agrandit et illumine la pièce. Il m'embrasse. Il prend l'initiative de le faire, c'est court, mais cela ressemble plus à un baiser de joie qu'autre chose. 

• Mais c'est génial ! Tu es enfin libre ! Tu peux vivre ta vie comme tu le souhaite, sans te soucier du reste!

Je referme mes bras sur lui et enfoui ma tête dans son torse. Il s'allonge dans le canapé et je reste comme ça, je n'ai pas envie de bouger. Il lance son film et en même temps à sa main dans mes cheveux.

• Quand est ce que revienne les autres ?
• Demain matin.

Un blanc s'installe, seul la télé comble le silence.

• Et toi ? Tu vas partir ?
• Non, je ne pense pas. J'ai trouvé bien plus intéressant ici au final.

Je ressers mes bras autour de son corps et on passe l'après midi comme ça. Enlacé comme des larves devant le canapé.

Le repas du soir ne fut pas des plus gastronomique, mais ça nous convenait bien, alors on a mangé devant un autre film et on est allé se coucher.

La journée était simple et c'est ce dont j'avais besoin. Être allongé avec quelqu'un que ....  Bref, j'en avais besoin. Alors quand on a été se coucher je n'ai pas hésité à me mettre à l'aise et à prendre Corey dans mes bras. Je veux juste profiter jusqu'à se que je ne puisse plus et je crois que Corey a pris plus de place que se à quoi je m'attendais.

Pdv opaline :

Le sérieux est à son maximum dans la voiture. Tout le monde appréhende le retour à la maison. La dernière fois que nous les avons laissé tout les deux, l'un a atterri contre la voiture et on a dû soigner les deux qui était dans un état plutôt pitoyable.

Alors quand on entre sur le chemin de la meute et qu'aucune aura surpuissante rend l'aire étouffante nous sommes tous rassuré. Quoique le stress remonte rapidement quand aucun bruit ne se fait entendre. Tout est fermé, il n'y a pas la télé dans la maison, on ne l'a voit pas a travers la fenêtre, pareille pour la cuisine il n'y a personne. C'est suspect.

On descend tous de la voiture pour aller vérifier dans la maison, sauf mes parents qui partent voir les habitants de la meute comme après chaque absence de courte ou de longue durée. Ils en ont pour au moin deux heures, deux heures de paix et de liberté.

• On est d'accord c'est trop calme ?
• Oui.
• Il y a deux coeurs qui battent la haut, pour moi ils sont juste entraîn de dormir.
• On va vérifier ?
• Oui, on ne sait jamais. 

On grimpe tout les trois les escaliers tout doucement espérant ne pas les réveiller, s'ils dorment vraiment. On ouvre légèrement la porte mais on ne voit rien alors on l'ouvre en grand.  Nous laissant apercevoir Zack à moitié allongé sur mon frère, dormant tout les deux à poings fermés.

Il est 11h, il faut qu'on les réveille, finalement.

• On est d'accord qu'il faut les réveiller avant ou Jean nous tue ?
• Oui, à 11h il veut qu'on soit tous debout.

Bon, quand faut y aller, faut y aller. J'entre à pas de loup dans la chambre, me rapprochant des deux petits diables déguisé en anges quand ils dorment.  Je vais réveiller mon frère, même si Zack est à moitié allongé sur lui, au moins Corey le réveillera après.