𝕆𝕦𝕣 𝕊𝕢𝕦𝕒𝕕 𑁍 {MHA}

• 30 •

Sero se leva, il était tard, soit le moment de partir. Mina était en train de discuter avec Denki à l'étage, alors le brun attendait tout seul en bas de pouvoir leur dire a plus.
Il entendit une personne descendre les escalier, mais regretta aussitôt son élan d'espoire en voyant Shinso apparaître. Celui ci se dirigeait vers lui.

Ils se contemplèrent un bref instant en silence.

-Tu l'aimes toujours après avoir vu, hum, bah sa famille.

-Je ne vois pas pourquoi j'aurais changé d'avis. Enfin, c'est vrai quoi, il a une super famille ! Des parents qui protège le Japon et un frère qui l'aime. Je l'envie un peu, mais ça ne change absolument pas la vision que j'ai de mon ami ! Et je te dois quelques excuses, désolé.

Shinso le jaugea du regard encore une fois.

-Ce n'est rien, tu ne savais pas. Il n'est plus avec Jiro. Enfin, Denki l'a quitté par message et elle n'a pas répondu. J'ai peur de sa réaction en faite, alors protège le de cette fille. S'il te plaît.

Sero haussa les sourcils. Une vague d'espoir raviva la flamme qui s'était éteinte ce jour-là, le jour où il les avaient vu ensemble pour la première fois.

-Je le protégerai toujours, je n'ai pas besoin de te le promettre.

Cette flamme fut bien vite arrosé quand il se souvient que Denki n'était certainement pas gay. Et il ne savait même pas si Shinso s'opposerait à une possible relation.

-Il est plus accessible que tu ne le pense. En tout cas, si tu peux combler le vide qu'a laisser cette fille, je serais heureux de voir une bonne personne comme toi à ses côtés.

Hanta ne sut que répondre, alors il acquiesca d'un signe de tête reconnaissant.
Mina et Denki descendirent l'escalier et le blond interpella Hanta.

-Je te racompagne chez toi ? proposa-t-il sous le regard satisfait d'Ashido.

Un éclair de peur passa dans les yeux de Sero.

-N-non ! Ça iras.

Pris au dépourvu, Denki haussa les sourcil tandis que Shinso, qui était toujours là, les fronça.

-Pourquoi ?

-Heu, je prend le bus !

Mina, qui pourtant ne comprenait pas la situation, vint au secour de son ami.

-Je vais l'accompagner, je passe devant l'arrêt de bus en rentrant ! Tu vient Sero ? On va le rater !

Personne n'était dupe, mais ils se dirent aurvoir sous le regard inquiet du blond. Une fois dehors, Mina entraîna le brun à deux dizaines de mètres de la maison de Denki.

-Pourquoi t'a dit ça ? T'es passé devant chez moi à l'allé.

-Ça ne te concerne pas, pesta Sero avec véhémence. Ni toi, ni les autres !

Le seul moyen de se débarrasser de Mina était de la blesser. C'était mieux pour tout le monde.

Elle recula d'un pas.

-Denki nous avait caché sa famille, qu'est ce que tu nous cache toi aussi ?

-Ça ne regarde que moi ! Répéta Sero en commençant à s'en aller. Bon, à plus !

Il s'en fut en courant, et Mina fut tenté de le suivre mais elle sentit que ça ne ferais qu'envenimer la situation. Alors elle préféra rentrer chez elle, dépité.

Une fois dans sa chambre, elle ouvrit leur discussion de groupe.

Elle allait écrire quelque chose avant de se raviser. Qu'est ce qui se passait chez Sero pour qu'il ne veuille pas qu'on aille chez lui ?

Qu'est ce que le groupe se cachait d'autre ?

Elle se posa d'autre question de ce type. Échafaudant des téhories et soupirant de temps en temps. Ces réflexions prenait une tournure qu'elle n'aimait pas vraiment.

Du côté de Sero...

Il arreta de courire, voyant bien que Mina ne le suivait pas. Et tant mieux. Ses parents étaient loin d'être des modèles comme ceux de Denki, Mina ou même Bakugo. Enfaite ils étaient plutôt comme ceux d'Eijiro. Tout ce qu'il y a de plus détestable. Homophobes, racistes, sa mère avait pour habitude de se soûler à chaque fois que quelque chose la contrariait. Hors, puisque son père était une forte tête, cela arrivait trois à quatre fois par semaine, si l'on ne compte pas les weekend que Sero avait prit l'habitude de passer à l'extérieur.

Pourquoi ne pas demander le divorce ?

Parce qu'ils ne pouvaient pas se le permettre, car leur famille avaient besoin l'une de l'autre et que leur mariage arrengeait tout le monde sauf les concernés. Enfin, son père semblait quand même apprécier sa mère, mais ce n'était visiblement 0as réciproque.

Hanta arriva devant chez lui. Il pourrait tout a fait passer par la fenêtre de sa chambre pour éviter le salon, mais il n'était pas lâche pour le faire à chaque fois. C'est donc d'un pas décidé que, pour une fois, il ouvrit la porte de la maison.