Chapitre 2. Souvenirs et sentiments

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Hinata

Quand j'arrive à Konoha, je me dis : cette ville m'avait manqué. Mon sourire s'élargit naturellement car tous les souvenirs que j'avais créés ici surviennent un à un. Je ne me rends pas compte à quel point j'aimais Konoha.

Neji dépose mes valises dans le salon. Waw. Tout est poussiéreux. Je regarde la table basse, papa a laissé des bouteilles de whisky et je viens de retrouver une barrette violette juste à côté. Qu'est-ce qu'elle fiche là ? Je la repose et vois mon cousin faire le tour de la maison et monte dans les chambres.

– L'électricité a été coupée, annonce-t-il en redescendant. Tu devrais venir à la maison dormir.

J'acquiesce. La maison s'est vue privée d'eau et d'électricité tout le temps de notre absence, ce n'est pas demain matin que la commune décidera s'occuper de ça. Je me dirige vers la fenêtre du salon, qui donne vue sur la maison voisine. Mon cœur bat la chamade en voyant que la famille Uzumaki est toujours là, je reconnais la grande voiture de Minato. Rien a beaucoup changé, bien qu'il y ait de nouvelles fleurs. Il y a aussi tous ces petits parasols, qui font office de décoration de jardin. Ils sont de toutes les couleurs. Je me souviens bien de ça, on aimait jouer avec. Soudain, je me rappelle... Je me précipite à l'étage, dans ma chambre et accours à la fenêtre. Je déglutis et soupire de soulagement. Tooby est toujours là. On ne peut pas le voir en arrivant en voiture, il est beaucoup trop reculé. Je me mords la lèvre, heureuse. Cet arbre a beaucoup de signification, à lui seul, il regroupe tous les souvenir fabuleux que Naruto et moi avons crée. Je lève la tête vers la fenêtre voisine, le rideau est tombé. Ce sont des rideaux bleu marine. Avant ils étaient orange parce qu'il aimait cette couleur. Je me demande si maintenant il aime le bleu marine.

– Hinata ! Appelle Neji depuis le rez-de-chaussée.

– Oui ? Je lui réponds.

– Tu as de la visite !

– De la visite ? Je répète pour moi-même.

Je viens d'arriver et j'ai déjà de la visite. En descendant les escaliers, je remarque alors la silhouette familière d'une femme. Une femme qui aura aussi compté dans ma vie parce que c'est la mère de Naruto. Kushina Uzumaki. Elle a pris un peu d'âge mais n'a pas beaucoup changé non plus. Elle se tient dans l'encadrement de la porte, vêtue d'une robe noire à long manche. Dès qu'elle me repère, elle sourit de toutes ses dents et m'ouvre ses bras chaleureusement. Alors que moi, je n'ai qu'une envie, c'est de partir en courant. Kushina a été,  l'époque et je m'en souviens, une femme de caractère. Naruto tenait d'elle l'aspect passionné et énergique de sa personnalité.

– Hinata ! Ma chérie !

Je lui fais un grand sourire reconnaissant et vais l'enlacer. Je m'inquiète de ce qu'elle peut penser de moi. Alors quand elle me repousse légèrement pour pouvoir m'observer, de haut en bas, en me faisant tourné, j'ai l'impression que mon cœur risque de lâcher d'une minute à l'autre. Puis quelque chose d'autre vient me torturer l'esprit. Quelque chose de pire. Naruto est-il dans les parages ? Non, non, je ne veux pas le voir, pas tout de suite. Je ne suis pas prête !

– Vous êtes toujours aussi belle, Kushina, je lui dis.

– Ne m'en parle pas, j'ai surtout bien vieilli ! Mais regarde-toi ! Tu es une très belle femme maintenant ! Une belle jeune femme qui doit faire tomber les hommes à ses pieds ! Je suis...

Avec surprise, je découvre alors que Kushina a les yeux mouillés. Serait-elle...

– Vous pleurez ? Mais non ! Je m'empresse de dire, inquiète. Ne pleurez pas ! Qu'est-ce qu'il y a ?

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