Nobel

Chapitre 1

Léon

Monsieur Lockweller Nicolas vingt ans. Destiné à reprendre la lignée de la famille royale Lockweller. Une royauté qui s'étend sur une petite partie de pays. Ils ne dirigent plus depuis bien longtemps mais ils restent des nobles royaux. Je suis Léon Haupt, j'ai vingt-six ans et je suis depuis maintenant bientôt 7 ans au service de monsieur Lockweller. J'ai été offert à Monsieur le jour de ces quatorze ans afin d'être à son service et de parfaire son éducation. Chaque jour de ma vie je l'ai dédié à la sienne avec la plus grande application et le plus grand dévouement que j'ai pu. Aujourd'hui il entre dans sa dernière année de formation avant de devenir officiellement un homme du haut monde et de pouvoir se marier avec une femme de sa grandeur.

Mais actuellement l'élu promis à un grand et fabuleux destin est en train de me donner une fellation. Je caresse ses cheveux alors qu'il est à genoux devant moi. Il s'arrête et me regarde avec une moue contrariée.

« Tu es encore distrait Léon. Pourtant je te donne une pipe de folie.

- Si tu me donnais une gâterie divine je ne serais pas occupé à penser.

- Et à quoi penses-tu pendant que ton petit-ami veut te faire plaisir ?

- Au premier jour où je t'ai rencontré.

- Et comment m'as-tu trouvé ?

- Je te raconterai tout ça quand tu seras au chaud dans un bain.

- Quand nous serons dans un bain bien chaud.

- Non juste vous Monsieur Lockweller. Je partage déjà beaucoup trop de choses avec vous que les mœurs m'interdisent de faire. Et malgré mon affection pour vous je sais rester à ma place.

- Arrête, je n'aime pas que tu m'appelles comme ça. Seulement quand tu es obligé sinon tu connais mon prénom et pas de vouvoiement. »

Je viens embrasser son front et remonte ma jupe correctement. Ici il est très habituel de voir les domestiques en tenue de bonne. Le nœud gris est obligatoire, ils nous différencient des nobles. Nicolas aime que je porte des jupes et des robes. Nous sommes beaucoup en temps que domestiques hommes à porter la robe des servants de l'école Nobel. Les femmes domestiques portent le pantalon gris.

Dans sa salle de bain, adjacente à sa chambre, je fais couler un bain en surveillant la température de l'eau. J'ajoute plusieurs huiles et sels de bains. Assis sur le rebord de la baignoire, je regarde Nicolas se déshabiller. Il prend des poses provocatrices qui me plaisent. Je me fais violence pour détourner le regard. Une fois mon maître dans son bain il ne faut pas longtemps avant qu'il attaque de nouveau avec sa question:

« Du coup-

- Pas de du coup, je lui tape le bout des doigts pour le reprendre,

- Pour en revenir à notre discussion. Qu'as- tu pensé de moi la première fois ?

- Je ne m'attendais pas à ce que tu sois aussi docile. En te voyant je me suis dit que les leçons allaient être compliquées. Que tu n'allais rien écouter et faire ton adolescent rebelle. Ce qui a été le cas la surprise de ma venue passé.

- Quand est-ce que tu es tombé amoureux de moi ?

- Je n'ai jamais dit que je l'étais.

- Menteur. Tu me dis je t'aime.

- Il est vrai que je te le dis. Mais ce n'est pas pour autant que je suis amoureux de toi. Qui pourrait l'être ? Tu es colérique, entêtée, rabat-joie, de mauvaise foi ! Très compliqué à lever le matin, adorablement mignon, intelligent, drôle, maladroit, beau et provocateur.