Chapitre 8

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Un petit chapitre bonus ! Je suis en vacances, donc je prends le temps de partager un peu plus avec vous....

Encore un grand merci pour vos commentaires qui m'encouragent tellement à écrire !

 J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres...

Bonne lecture à vous !

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Chapitre 8 :

Cassandre ne savait que penser. Cela faisait vingt minutes qu'elle était rentrée et Pascal n'était toujours pas là. Elle pensait qu'il la suivrait et qu'ils se retrouveraient devant chez elle...

Une sourde angoisse l'envahit progressivement. Les questions fusaient dans sa tête, s'entrechoquaient et créaient un capharnaüm sans nom.

Tout en enfilant une tenue plus confortable, elle jeta un œil au réveil de sa chambre : 20h00.

Presque 45 minutes qu'ils s'étaient séparés devant le commissariat. Elle l'avait pourtant vu, dans son rétroviseur, monter sur sa moto et démarrer derrière elle.

Et s'il avait eu un accident ?

Etait-il en train d'agoniser dans un fossé pendant qu'elle se morfondait au lieu d'aller voir et de lui porter secours ?

Et s'il ne l'avait pas suivie finalement ?

Et si sa réaction du matin l'avait agacé au point de la laisser tomber elle et son caractère de merde ?

Et s'il avait rencontré quelqu'un en venant, une vieille connaissance, pleine de charme ?

Et si...

Le bruit d'une moto se garant devant son chalet interrompit net ses pérégrinations mentales.

Elle se traita à haute voix de conne et alla ouvrir, toute trace d'inquiétude disparue de son visage.

Il manquerait plus qu'il la prenne pour une folledingue en plus !

Elle cacha son angoisse sous l'ironie et l'accueillit l'air narquois :

- Pascal ! Vous avez pris un raccourci ?


Il sourit tout en lui montrant un sac en plastique.

- Je me suis arrêté pour acheter de quoi faire à manger ce soir. J'ai pensé que votre frigo faisait grise mine.

- Vous pensez bien dites-donc ! Et le sac noir, c'est quoi ?


Pascal eut soudain l'air gêné. Il inspira avant de répondre, d'un ton qu'il voulut désinvolte :

- Oh, je suis passé chez moi prendre quelques fringues, au cas où le boulot nous retiendrait toute la nuit.


Cassandre eut un petit rire nerveux. Elle répéta les mots « le boulot » en gloussant puis rit de nouveau, la rougeur envahissant ses joues. Pascal insista :

- Mais c'est juste au cas où hein.

- Juste au cas où, oui.


Il entra chez Florence, l'air satisfait, le sourire sur ses lèvres ne le quittant plus. Il se dirigea vers la cuisine et sortit les légumes qu'il avait apportés.

Neiges éternelles (Cassandre Et Roche)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant