Neiges éternelles (Cassandre Et Roche)

Chapitre 10

Bonjour à tous ! 

Je profite de mes vacances pour avancer dans ma fiction. Du coup, je vous remets un petit chapitre bonus de milieu de semaine...

Bonne lecture !

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Le soleil, en ce matin hivernal, s'infiltra au travers des persiennes, éclairant d'une lumière douce l'intérieur de la chambre.

Pascal ouvrit les yeux et mit quelques secondes pour reconnaître les lieux. Un bras traversait son torse et il le suivit du regard jusqu'à sa propriétaire.

Il tourna sa tête vers la droite pour mieux l'observer.

Elle dormait sur le ventre, son dos dénudé par le drap.

Il fixa sa peau nacrée, ornée de multiples petites tâches de rousseur. Leur fusion de la veille surgit dans ses souvenirs et il sourit. Ils avaient enfin franchi le pas. Il se réveillait enfin à ses côtés. Il en rêvait depuis tant d'année !

Il ne pouvait s'empêcher néanmoins d'appréhender son réveil. Comment allait-elle se comporter ? Allait-elle regretter ?

Il espérait que non. Il ne pourrait pas supporter un énième rejet, pas après ce qu'il s'était passé entre eux ! Ils ne pouvaient plus revenir en arrière, c'était impossible ! Pour lui en tout cas...

Il suivit des yeux la chute de ses reins jusqu'à la naissance de ses fesses, cachée par le drap.

Troublé par ce corps féminin aux courbes avantageuses, troublé par les souvenirs charnels qui l'envahissaient, il sentit sa virilité se ragaillardir et se tendre.

Tiraillé entre l'envie de la réveiller tendrement et l'angoisse de sa réaction, il se contenta de l'observer, sans bruit, encore et encore, sa main ne pouvant s'empêcher de frôler ce corps nu, si attrayant pour lui...

Le réveil de Cassandre brisa ce moment de solitude et le cœur de Pascal s'emballa. Il allait être fixé et enfin savoir.

Empli d'appréhension, il la regarda sortir doucement du sommeil puis se tourner vers l'alarme, dévoilant soudainement sa poitrine et mettant inconsciemment Pascal en émoi.

Enfin, elle se tourna vers lui, l'observa et timidement, remonta le drap sur elle pour cacher sa nudité.

Pascal leva sa main pour aller caresser tendrement sa joue et murmura doucement :

- Bonjour commissaire...

Elle sourit et répondit d'une même voix à son bonjour. Ils se contemplèrent longuement, réalisant peu à peu la situation et profitant de ce réveil tout en douceur.

Rassuré par la réaction de Florence, Pascal se pencha et l'embrassa délicatement, en répétant son bonjour.

Avec un soupir de bien-être, Elle se cala dans ses bras, posant sa tête sur le torse de son capitaine, savourant la main masculine qui caressait son dos.

Au bout de quelques minutes, sa voix interrompit le silence feutré :

- Comment on fait au boulot ? Quelle attitude on adopte ?

- Tu veux faire quoi, toi ?

Elle se redressa sur un coude et planta son regard dans le sien :