Code lyoko fight for freedom

Chapitre 15

Assaut

Le bruit autour d'elle était assourdissant. C'est la première chose qui lui traversa l'esprit en descendant de l'avion, alors qu'elle mettait les pieds sur le tarmac, son arme sur l'épaule, son sac dans le dos. Le soleil n'était pas encore levé. En cette période de l'année, il ne se levait qu'aux alentour de huit heures. Il restait un peu plus d'une heure avant que ses rayons ne réchauffent cette froide aube, avant que les lumières des projecteurs ne soient plus utiles. Et dans une heure, elle serait, avec les membres de son équipe, sur la route pour sa prochaine mission. La jeune femme soupira. Ce n'est pas dans ces conditions qu'elle aurait voulu rentrer au pays. Mais bon, une mission était une mission. Même si elle avait des doutes concernant celle-ci. Elle secoua la tête en attachant avec un élastique ses cheveux blonds mi-long. Elle n'avait jamais contredis les décisions de son chef, ça n'allait pas commencer pour de stupides pressentiments qu'elle avait. Elle devait tout à son chef. C'est lui qui l'avait sorti des bas-fonds, de sa banlieue « natale », lui qui l'avait passé de délinquante des rues sans avenir à mercenaire pouvant gagner sa vie. Mais cela ne l'empêchait pas d'avoir des doutes. Dégommer des criminelles dans le désert ou des trafiquants dans la jungle était bien différent d'une mission « à la maison ». Aucun membre du groupe ne connaissait l'adversaire qu'ils allaient affronter, s'il y en avait un. D'ailleurs, cette femme, leur commanditaire, une certaine madame Ixe, était bien mystérieuse. La mercenaire ne l'avait vu qu'une fois, et de loin. Le genre de personne qui ne se salit jamais les mains, mais indirectement a plein de sang dessus. C'est vrai, les différentes missions qu'elle avait donné au groupe étaient bien payés, on ne pouvait dire le contraire. Cela n'enlevait pas les doutes de la jeune femme. Un homme s'avança vers elle :

«— Alors Bird, encore en train de rêvasser ?

— Chef ? Excusez-moi, j'ai eu un moment de flottement.

— Tant que ça ne t'arrive pas pendant la mission.

— Justement. C'est cette mission qui me préoccupe, dit la dénommée Bird, en montant dans le camion avec son supérieur.

— Ne t'inquiète pas, une mission de routine. On doit juste raser un vieux bâtiment. Et promis, après ça, on restera quelques jours pour profiter du pays, et se reposer.

— Oui, vous avez raison... »

La jeune femme se mit à regarder le paysage défiler. C'est vrai, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Une simple mission de routine.

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« Eh oui, c'est lundi ! Et non vous ne rêvez pas, ou plutôt, vous ne rêvez plus ! Il est 7:00 du matin, le début de la semaine sur les ondes de Space Fm, et nous allons avoir le droit à une magnifique journée, froide mais ensoleillée, aujourd'hui ! Si vous avez du mal à me croire, ouvrez vos volets ! Le ciel est dégagé, les oiseaux gazouillent, et moi je parle, je parle encore est toujours pour vous empêcher de retourner sous la couette. Moi je suis debout depuis deux heures, bande de flemmards. Bon, ce n'est pas tout, mais je n'ai plus grand-chose à dire, alors pour remercier de partager cette splendide matinée avec moi, voici pour vous le dernier single des Subdigitals : à cœur couvert ! »

J'ai grogné. C'était déjà l'heure de se lever... La nuit avait été courte. On avait passé notre temps à debugger des programmes du supercalculateur. La journée allait être compliquée... Je me suis redressé dans mon lit, et j'ai cherché mon réveil pour l'éteindre, alors que le présentateur continuait son speech.