En apnée
« — Et les tripes de Caen viennent d'égaliser face au nougats de Montélimar. Le stade est en délire, la pression est à son comble ! s'est exclamé Odd. »
Yumi a ajouté un point à mon score. Ulrich a récupéré la balle et la remise en jeu. Il était fort, bien trop fort pour mon niveau. Si j'avais marqué ces trois buts, c'était surtout grâce à la chance. Mais qu'est-ce qui m'a pris d'accepter un match contre lui, alors qu'à la base on attendait Aelita pour faire un deux contre deux... Où j'étais arbitre !
« — Oh non Odd ! Par pitié, pas ces surnoms stupides... À dit Ulrich avec détachement tout en me marquant un but. »
J'ai repris la balle, bien décidé à marquer à nouveau. Nous avons fait quelques échanges quand la porte du foyer c'est ouverte, déversant sur le pas de la porte un déluge d'eau. Aelita est entrée et a rapidement refermé la porte derrière elle. Cette action m'a momentanément fait oublier le match et Ulrich en a profité pour marquer. Encore.
« — Hey ! C'est pas du jeu, me suis-je indigné. »
— Tous les coups sont permis, a-t-il répliqué diaboliquement.
— De toute façon, je déclare forfait. Que le vrai match commence ! »
___________________________________________________________
Aelita s'est approchée de nous. Elle était complètement trempée, au point qu'un filet d'eau ruisselait sur ses tempes.
« — Et bien, à-ce que je vois, il pleut, à dit Odd.
— Pas qu'un peu. Je ne pensais pas que je serais aussi mouillée. Je n'avais rien pris en allant l'usine. »
J'ai regardé par la fenêtre, dehors c'était le déluge. Mais on s'en fichait, on était bien là, au chaud et (presque) au sec. Je me suis mis au bout du baby-foot.
« — Je suis désolé de rappeler que certaines personnes de la gente masculine ont affirmées que les filles étaient moins douées au Baby.
— Tu entends ça Aelita ? Montrons aux «pros» qui sont les meilleures.
— Tout à fait !
Odd s'est tourné vers son coéquipier.
— T'y crois pas ! On va leur montrer de quel bois on se chauffe. »
J'ai attendu que tout le monde soit en place puis j'ai lancé la balle.
« — Mesdemoiselles, Messieurs, que les meilleurs gagnent ! »
___________________________________________________________
Le match a duré toute la matinée. Il s'est soldé par une victoire des garçons, mais d'un seul but. Odd n'arrêtait pas de sauter de joie partout.
« — On est les meilleurs !
— En tout cas, pas en modestie ! T'inquiète on aura notre revanche. »
On s'est approché de la porte pour aller manger quand on a eu la désagréable surprise de voir que l'eau s'infiltrait par la fente. Oh, ce n'était que quelques gouttes, mais l'eau est entrée abondamment lorsque Ulrich a ouvert la porte. En effet, dans la cour, il devait bien y avoir 2 cm d'eau au moins. Et il continuait de pleuvoir. Et comme nous n'avions rien pris pour nous protéger, nous allions être mouillé de la tête aux pieds. À moins que l'on passe par les arcades et là, on ne serait mouillé que des pieds.
Alors on s'est dépêché, courant et dérapant sur le sol complètement détrempé. L'aquaplaning, vous connaissez ? Bah je ne savais pas que c'était possible à pied. On est finalement arrivé au réfectoire. Heureusement, celui-ci était surélevé, et n'était donc pas inondé. Et cette douche froide n'a pas entamé l'appétit d'Odd. Surtout que c'était couscous boulettes. Il mangeait tellement vite qu'il avait presque fini son assiette avant même que l'on commence la nôtre.
VOUS LISEZ
Code lyoko fight for freedom
Fanfiction« Nous avons des échecs et des réussites. Des heures de colle et des heures de gloire. Pour nous cinq, il y a eu la vie avec Lyoko. Désormais, il y aura la vie sans... » Et pourtant... Parfois, nos vieux démons refont surface. La lutte n'est pas fin...