Chapitre 7

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Paradoxe

          « La tour n'est plus très loin !

— Bien reçu Jérémie ! On fonce ! »

J'ai donné un peu d'accélération à l'oversail, qui a bondi en avant. Malheureusement, les frôlions qui nous suivaient ont fait de même.

— Champ de force ! »

Aelita, installée derrière moi, s'est retournée et a tiré sur les monstres. Elle en a touché un, qui a explosé. Mais le répit n'a été que de courte durée, car nous étions encore poursuivi par une dizaine d'ennemi. Et slalomer entre les tirs devenait de plus en plus compliqué. 

«—Jérémie, elle en est où la cavalerie ? On va plus tenir longtemps !

— Elle arrive d'ici deux minutes.

— On a pas deux minutes ! »

J'ai avisé un canyon tortueux. Je pense qu'on a pas trop le choix... La probabilité de s'en sortir sans se prendre une arrête est faible. Mais j'ai jamais aimé les probabilité.

On a piqué vers le défilé. Une partie des frôlions nous a suivi. Je suis entré à pleine vitesse dans le canyon. Aelita s'est cramponnée à moi. Plus question de tirer sur les adversaires, il fallait juste les semer dans ce dédale. L'oversail était lancé à pleine vitesse, je n'avais que quelques secondes pour esquiver les obstacles.

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Tout allait très vite. Les frôlions qui ne nous avaient pas suivi étaient au-dessus de nous en train de nous pilonner. Du coup j'ai été déstabilisé et je n'ai pas eu le temps de voir l'obstacle arriver devant nous. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'arrêter le temps à quelques centimètres de l'impact. J'ai pu observer la scène dans son ensemble. Trois des cinq frôlions qui nous suivaient n'avaient pas évité les obstacles. Il n'y avait que deux monstres au-dessus de nous. Où étaient les trois autres ? Je me suis préparé à faire chavirer l'oversail pour nous sortir de cette situation.

Le temps a repris son cours. J'ai évité la catastrophe, seule la coque a éraflé le rocher. Mince, la peinture. Jérémie allait devoirs en re-coder une nouvelle couche... Nous avons fait un tonneau, et j'ai entendu Aelita lâcher un hoquet de surprise. Mais le plus dur était derrière nous. Je voyez le bout du canyon. Enfin, le plus dur ? Les trois frôlions manquant nous attendaient. Et on se rapprochait à grande vitesse d'eux. Il n'y avait pas trente-six solutions. J'accéléré vers nos adversaires. Trois frôlions en face, deux en haut, deux derrière. Jackpot ! Au dernier moment, j'ai stoppé les moteurs et j'ai piqué vers le ciel. Puis j'ai accéléré à fond. Les frôlions se sont emboutis violemment, et quatre d'entre eux ont explosé.

« — Et voilà ! Ai-je fais en me dirigeant vers la tour.

— Mais t'es malade ! C'est exclamé Jérémie. Vous auriez pu y passer !

— Ça l'a fait, non ?

— Mon dieu, on dirait Odd ! »

J'ai ri avec Aelita. On a foncé vers la tour, suivi par les trois frôlions restants. Ils n'ont pas fait long feu, car nous avons été rejoints par les autres.

« — Vous en avez mis du temps ! A dit à Aelita, souriante

— Oui... Quelques embouteillages sur la route... »

Code lyoko fight for freedomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant