Code lyoko fight for freedom

chapitre 2

Nouveau monde

         Il faisait chaud. Il faisait beau. C'était l'été. Le vacances étaient finalement arrivées avec le soleil. Et après le brevet, rien de tel que deux mois à ne rien faire pour récupérer. Parlons en du brevet... dans ma classe, tout le monde l'avait eu. Bon, de justesse pour certains, mais quand même. Ce qui signifiait qu'on serait tous en 2nd l'année prochaine. Le lycée. Tellement de changement. Plus de libertés, mais aussi plus de devoirs. Alors en attendant, profitons de ces semaines de répit.

 La journée s'annonçait radieuse. J'étais avec Jérémie, Aelita, Odd, Ulrich et Yumi, en train de nous balader dans les rues de New-York. Quelques semaines avant les examens, ils avaient cessé de disparaître comme ça... le gars qui était souvent avec eux, William je crois, avait pris de la distance avec eux. Étrange. Mais de toute façon je ne l'avais jamais compris. Il était... bizarre.

Mais ça n'avait pas été les seuls changements. Aelita était devenu renfermée. Le chagrin se voyait dans ses yeux. Ça, ce sont des choses que l'on voit lorsque on a été confronté à une situation similaire. Et moi, je le voyais comme le nez au milieu du visage: Aelita était en train de déprimer.

Mais c'était du passé, là elle était souriante. On se promenait dans les rues bondées, tranquillement, profitant de cette journée de vacances.

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Soudain, la foule s'est agitée. Juste le temps d'attraper la main d'Aelita avant que l'ont soit séparé des autres. On s'est précipité vers une boutique pour échapper à ce flot houleux.

À l'intérieur, tout était différent. Calme, fraîcheur, obscurité. J'ai du attendre quelques temps pour que mes yeux s'habituent au contraste entre dehors et ici. Nous étions entrés dans un magasin d'électronique musicale. Synthétiseurs, platines et casques s'alignaient sur les étagères qui semblaient sans fin. Ce qui m'a le plus surpris, c'était qu'il y avait du matériel de tout âge.

« — Wouah ! A-t-on fait ensemble. »

C'était la caverne d'Ali-baba. Aelita s'est mise à déambuler à travers les rayons.

« — et les autres ? Ai-je demandé. »

Sa voix m'est parvenue assourdie par les rangées:

« — on les retrouvera tout à l'heure, quand ce sera plus calme dehors. »

J'ai trottiné pour la rattraper. Puis on s'est baladé dans ce magasin aux allures de brocante. Plus on s'éloignait de l'entrée, moins les articles étaient en rapport avec la musique. Et la boutique était immense.

Nous sommes finalement arrivés au comptoir. Le vendeur nous prêtait aucune attention.

« — bonjour ! »

Il a jeté un regard dans notre direction.

« — vous ne devriez pas être ici. 

— pardon ?

— Il vous cherche. »

J'ai échangé un regard d'incompréhension avec Aelita.

« — excusez-moi mais, qui est « Il » ? »

Il a battu précipitamment en retraite vers la porte du fond.

« — Il vous traque. »

Et il est sorti.

« — Bon, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette conversation était étrange.

— Ça tu l'a dit. »