Chapitre 31

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Attention : scène de sexe dans ce chapitre ! 🔞

Louis

- « Non, non... Amour, s'il te plaît. »

Sa main est toujours autour de mon membre, gorgé de sang. Je sens qu'il est autant excité que moi. Son sexe dans mon dos n'est qu'une torture supplémentaire. Ses baisers dans mon cou n'aident en rien. Ni son souffle sur ma peau quand il remonte sa bouche vers mon oreille.

- « Nous allons être en retard et tout le monde saura pourquoi...

- Rien à foutre ! »

De ma main, je l'invite à reprendre ses douces caresses. Il ricane contre ma peau, obéissant pourtant à mes supplications plus ou moins silencieuses. Mes gémissements emplissent la chambre, gémissements qui deviennent des protestations quand Haz retire sa main. De son corps, il me pousse à avancer vers le lit. Il déplace les vêtements que j'y avais déposés, avant de m'y faire tomber délicatement.

Ses longs doigts glissent de mon dos à mes fesses. Mon boxer rejoint mon jean, au milieu de mes cuisses. Il attrape la bouteille de lubrifiant dans la table de nuit et je l'entends soupirer, quand ses doigts viennent humidifier mon trou.

- « Je regrette que nous n'ayons pas le temps. Si tu savais comme j'ai envie de t'ouvrir avec ma langue. »

Ses mots, couplés à ses doigts en moi, m'envoient une décharge dans tout le corps. Putain, à seulement l'imaginer, je me sens au bord de la jouissance. Il retire ses doigts pour les remplacer par son sexe. Un juron lui échappe quand mon corps se resserre autour de lui. Il se retire et entre à nouveau en moi avec force. Encore une fois, puis encore, puis encore. Quand il heurte ma prostate, je crie son prénom. Il ne lui en faut pas plus pour entamer des va-et-vient brutaux, bien dirigés vers cette boule de plaisir en moi.

Chacun de ses mouvements entraîne un frottement des draps contre mon membre. Ses mains se crispent sur mes hanches. Je sais deux choses : ses doigts vont laisser des marques sur ma peau et il ne va plus tenir longtemps. L'idée même de le sentir se répandre en moi me pousse à la jouissance. Il se retire lentement, me murmurant à quel point je suis magnifique. Malgré ce qu'il vient de se passer entre nous, ses mots me font rougir. Mon nom dans sa bouche est une merveilleuse mélodie qui surpasse la déception que j'ai à le sentir jouir sur mon dos plutôt qu'en moi.

🤴🫅

Richard a conduit plus vite que prévu pour que nous ne soyons pas trop à la bourre. Quand nous sommes arrivés dans l'allée, quinze minutes après l'heure prévue, Richard était seul. Toujours aussi professionnel, il nous a ouvert la portière sans dire un mot. Normalement nous aurions tous dû partir avec Oliver. Liam nous a apparemment couverts, inventant à sa famille que Harry ne se sentait pas prêt à être enfermé dans un habitacle avec son père.

D'un côté, je pense que mon bouclé en a été soulagé. Il a peut-être pu s'expliquer avec sa mère et sa sœur, il n'empêche qu'Edward reste un inconnu pour lui. Un inconnu qu'il n'est pas sûr de vouloir connaître. Il n'est que 12h40 quand nous passons la porte du restaurant. La famille de Harry est toujours dans l'entrée. Quand il nous voit, Liam nous adresse un clin d'œil complice qui me fait pouffer de rire. Des employés sont en train de récupérer les manteaux pour les placer dans un vestiaire. Je tends le mien, un peu gêné. Ce restaurant me semble bien chic...

- « J'ai l'impression d'être un étranger... je marmonne, à mon bouclé.

- Rassurez-vous, Louis, intervient Edward, qui a visiblement entendu. Vous êtes tout à fait à votre place. Cette chemise vous va très bien.

Prince LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant