L’enfer…
c’est pas un lieu,
c’est quand ta propre patrie se déchire sous ton regard.
Je vois nos jeunes se battre,
des frères contre des frères,
l’ethnie devenue drapeau,
au lieu d’unir, elle sépare.
La vie ne tient qu’à un fil,
et ce fil… c’est l’unité.
Mais on tire chacun de notre côté,
jusqu’à ce qu’il casse.
Pour que la Guinée se lève,
il faut qu’on se soutienne.
Seul, on court — mais ensemble,
on construit un avenir qui tient debout.
Je ne suis ni peulh, ni malinké, ni sosso…
Je suis guinéen.
Et si tu l’es aussi,
alors pose ton arme, tends ta main.
Nous, les jeunes, les bâtisseurs de demain,
on doit combattre la corruption,
cracher sur les mensonges,
et exiger la transparence comme lumière.
On doit être serviables,
accomplir notre devoir sans fanfare,
par amour,
par loyauté,
par foi en ce que peut devenir notre nation.
Parce que s’il y a bien une chose qui nous lie…
c’est cette terre rouge et fière.
Cette Guinée que j’aime
comme je m’aime moi-même.
Et si tu crois que la menace forge le respect,
alors t’as pas compris l’Afrique.
Ici, le respect c’est sacré,
c’est ce qui élève,
ce qui unit,
ce qui survit même quand la voix tremble.
Alors battons-nous,
pas pour écraser…
mais pour faire briller notre patrie
jusqu’à son apogée.
Jeune écrivain Bah Oury Binta 🇬🇳
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Là où mes mots prennent vie ( Tome 2) .
PoetryBah Oury Binta 🇬🇳🇨🇵 : La confiance, c'est ce ciment invisible. Celui qu'on ne voit pas, mais qui tient tout ensemble. C'est elle qui transforme un groupe en équipe, et une équipe en victoire. Venir ensemble, c'est un commencement. Rester ensemb...
