Bah Oury Binta 🇬🇳🇨🇵 :
La confiance, c'est ce ciment invisible. Celui qu'on ne voit pas, mais qui tient tout ensemble. C'est elle qui transforme un groupe en équipe, et une équipe en victoire.
Venir ensemble, c'est un commencement. Rester ensemb...
En vérité, je ne sais plus ce qui m'arrive, Je vis en enfer, avec le sourire d'un survivant, Ma vie est brisée ,comme une montre arrêtée ; Qui ne sait plus à quel moment recommencer.
Y'a personne à qui parler, Pas un « ça va ? » qui résonne vrai. J'ai trop construit d'image autour de moi Pour qu'on ose croire que je peux tomber.
Ma réputation me rend muet, Mais mon cœur hurle dans le vide. Et ce reflet dans le miroir... Ce n'est plus moi — c'est un fantôme en costard.
Est-ce si difficile d'aimer sans se perdre ? De pleurer sans honte ? D'être heureux sans compromis ? Je ressens un chagrin qui n'a pas de nom Et je l'étouffe, chaque jour, jusqu'à ne plus respirer.
Si quelqu'un pouvait juste me voir Comme je vois les autres... Je serais peut-être vivant pour de vrai.
Je l'aime à crever — elle aime un fantôme. Je souris plus, je vis plus, J'avance dans le brouillard avec un cœur en caillou. Et si ça continue, je perds mon humanité.
J'aime l'ordre, Je déteste la trahison, Mais le chaos m'habite et me ronge à l'intérieur.
Six ans à refouler, Six ans à jouer un rôle, Et aujourd'hui, mon propre script me fait saigner.
À quoi ça sert d'être respecté, Si dans le secret de mon âme, Je suis juste un homme qui crie... Sans jamais être entendu ?
Je parle pas, mais chaque silence est un hurlement, Chaque regard fuyant est une demande d'amour qui se tait. J'ai construit une armure . Pas pour être fort, Mais pour pas imploser.
On dit que les hommes ne pleurent pas... Alors j'ai souri, Des sourires qui mentent, Des rires qui fuient la vérité. Mais ce soir, je craque et je m'en fous.
Mon cœur, ce n'est plus un organe, C'est une pierre fissurée Qui cherche juste une main douce, Pas pour la réparer, Mais juste pour la tenir.
J'ai envie de crier, Pas contre elle, pas contre eux . Contre moi. Contre ce moi qui s'est tu trop longtemps, Ce moi qui a tout encaissé, Mais qui n'a jamais parlé.
Je l'aime, oui. Et elle aime un fantôme, Et moi, j'existe plus que dans les regrets.
Ce monde me bouscule, Et je suis fatigué d'être solide. Fatigué d'être celui qu'on respecte, Mais jamais celui qu'on comprend.
Je suis seul . Mais pas par choix. Je suis seul . Parce que personne n'a vu Que derrière l'homme, il y avait un enfant Qui voulait juste qu'on l'aime, pour vrai.
Alors voilà, Si ma voix tremble, C'est pas parce que je suis faible. C'est parce que, enfin... Je me laisse pleurer.
J'ai crié sans bruit, J'ai pleuré sans larmes, J'ai aimé sans retour . Et pourtant, je suis encore là. Cassé, mais debout.
J'ai tout refoulé, Mes peurs, mes envies, mes douleurs . Comme si ne pas les dire les faisait disparaître... Mais elles ont creusé leur place, Là, juste entre ma poitrine et mes pensées.
Je me reconnais plus . Même mes propres yeux dans la glace me jugent. Je fais semblant d'aller bien, Mais c'est un rôle sans public, Un théâtre intérieur où je suis le seul spectateur d'un naufrage.
Est-ce qu'on a le droit de tomber ? De juste... ne pas être fort pour une fois ? Est-ce qu'on peut s'effondrer sans perdre tout ce qu'on est ? Parce que moi, j'ai besoin d'air . Et même respirer me semble trop.
Elle ne m'a pas quitté . Mais elle n'est pas là non plus. Et ça, c'est pire. Aimer quelqu'un qui regarde ailleurs, C'est comme tendre la main vers un ciel qui ne répond jamais.
Je veux qu'on m'écoute, Pas avec les oreilles . Mais avec le cœur. Je ne cherche pas de pitié, Je veux juste... Être compris. Une fois.
Et si ça change pas maintenant, Alors je le sens . Je vais perdre ce qu'il me reste de moi. Et pourtant, malgré la rage, La colère, le vide, Y'a une étincelle. Infime, mais là. Et elle murmure : Tu peux te relever.
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