Une famille sans âme... C'est un décor sans chaleur, Un repas sans regard, Un nom partagé mais jamais vécu.
C'est des sourires par habitude, Des silences lourds posés sur la table. Ce n'est plus rien - Juste des murs qui résonnent de souvenirs qu'on n'ose plus raconter.
Où est passée la tendresse ? Les disputes sincères, les rires qui guérissent ? Aujourd'hui, c'est chacun pour soi, Sous le même toit, mais avec des cœurs étrangers.
Une famille sans âme, C'est comme un livre aux pages vides. On feint le lien, Mais le fil est rompu.
Et moi, au milieu de ce théâtre figé, Je cherche la chaleur qu'on m'a promise, Quand on m'a dit : "La famille, c'est sacré." Mais ce sanctuaire est froid... Et je suis seul dans cette foule intime.
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Une famille sans âme, C'est comme un ciel sans étoiles, Un nom sur le papier mais pas dans les gestes. On y vit... mais on n'y respire pas.
Les "je t'aime" ont disparu, La tendresse a déserté les murs. Il ne reste que les habitudes - Manger, dormir, cohabiter... Comme des inconnus déguisés en proches.
L'enfant que j'étais cherchait la chaleur, L'adulte que je suis évite le contact. Parce qu'ici, l'amour est une rumeur, Un mot qu'on ne dit plus, Un sentiment qu'on a peur de ressentir.
Une famille sans âme, C'est un hiver qui ne finit jamais. Une pièce où la lumière ne traverse plus les cœurs.
Mais moi... Je veux revivre. Je veux casser les murs, rallumer les regards, Je veux retrouver cette chose qu'on appelait "maison", Quand on se regardait... sans se fuir.
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Y'a des cris qu'on n'a jamais entendus, Mais qu'on répète sans le savoir. Des gestes froids, Des silences trop longs, Transmis comme une tradition - Pas par méchanceté... Par habitude.
Mon père ne disait rien. Son père non plus. Et moi ? Je parle - mais ma voix tremble Sous le poids de ce silence hérité.
On ne m'a pas appris l'amour, On m'a montré la survie. On m'a offert l'autorité, Mais jamais la tendresse. Alors j'ai grandi comme on m'a élevé : Fier... mais figé.
Les blessures générationnelles, Ce sont des chaînes invisibles, Des schémas qu'on répète, Des émotions qu'on cache, Parce que nos parents les ont cachées avant nous.
Je n'en veux pas à ma famille, Ils ont fait ce qu'ils pouvaient . Mais moi, je veux briser le cycle, Je veux pleurer sans honte, Aimer sans peur, Parler sans rage.
Parce que si je garde ça en moi, C'est mes enfants qui en paieront le prix. Et ce poids... Il doit s'arrêter avec moi.
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Un jour, sans cris, sans rancune, La porte s'est entrebâillée. Et dans la faille... Il y avait un pardon qui attendait sans bruit.
On n'a pas pleuré comme dans les films, Mais les regards ont parlé. Et dans le silence, J'ai compris que même les blessures générationnelles Peuvent cicatriser... Si on ose dire je te comprends.
Mon père, que j'ai tant jugé . Je vois maintenant l'enfant qu'il était, Mal aimé, mal guidé... Il m'a donné ce qu'il avait, Et même si c'était peu, C'était déjà un effort immense.
Ma mère, absente derrière ses fatigues, Je vois maintenant ses combats invisibles, Ses sacrifices silencieux. Et moi... Je m'incline. Pas dans la soumission, Mais dans la compréhension.
La réconciliation, Ce n'est pas effacer le passé . C'est le traverser ensemble. C'est dire : "On ne s'est pas compris avant... Mais on peut essayer maintenant."
Et cette famille que je croyais sans âme, Je la vois respirer pour la première fois. Avec maladresse, avec lenteur, Mais avec vérité.
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Ce n'est pas vraiment une fin mais je m'arrête là...
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Là où mes mots prennent vie ( Tome 2) .
PuisiBah Oury Binta 🇬🇳🇨🇵 : La confiance, c'est ce ciment invisible. Celui qu'on ne voit pas, mais qui tient tout ensemble. C'est elle qui transforme un groupe en équipe, et une équipe en victoire. Venir ensemble, c'est un commencement. Rester ensemb...
