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8h07

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8h07

Nous sommes arrivés à l'hôtel et un garçon d'étage nous a accompagnés jusqu'à la suite.

La pièce est immense ! L'espace se découpe en plusieurs zones : un salon spacieux, un bureau et même une table de réunion. Puis au fond, une très large baie vitrée, donnant sur les buildings du Luxembourg.

- Paulsen : mettez vous à l'aise

Paulsen m'indique le canapé mais je préfère rester debout et observer la ville de haut. Je suis restée un moment assise, j'ai besoin de me dégourdir les jambes.

- Paulsen : je dois partir pour mon rendez-vous. On se retrouve pour le déjeuner

Je lui adresse un signe de tête pendant qu'il quitte la pièce.

- Devon : je vous laisse mon numéro, si vous avez besoin vous pouvez m'appeler

- moi : d'accord merci !

Je note le numéro de Devon dans mon répertoire.

- Devon : vous allez vous en sortir mademoiselle Legrand

Je lui souris, il est gentil même si j'aurais préféré que ces encouragements viennent de mon boss qui m'a carrément abandonné....

Devon quitte la pièce à son tour et je me concentre en restant focus sur mon travail. Je relis une dernière fois mes notes et je murmure la présentation que j'ai préparé de la société.

Tout à coup on tape à la porte, je pose mon carnet et vais ouvrir la porte. Le garçon d'étage de tout à l'heure est accompagné d'une femme d'une cinquantaine d'années au look chic mais à la fois décontractée.

- le garçon d'étage : mademoiselle, voici votre rendez-vous !

- moi : oui, merci !

J'ouvre plus grand la porte pour faire entrer la journaliste. Elle me tend la main que je serre chaleureusement.

- journaliste : bonjour, je suis Flora Garden du magazine « Famous People »

- moi : enchantée, je suis Léonie Legrand, assistante de monsieur Paulsen à Paulsen Corporation

Elle s'avance pour déposer ses affaires.

- moi : désirez vous un café ?

- journaliste : non, je vous remercie ! On peut peut-être commencer ?

- moi : oui bien sûr installez-vous

[...]

9h57

Lorsqu'elle referme la porte pour s'en aller, je m'affale sur le canapé et me prends la tête entre les mains.

Cette interview était une catastrophe !

J'espère que Paulsen ne va pas tomber sur l'article pendant le trajet du retour, sinon je ne suis pas sûre d'arriver entière chez moi.

Je décide d'appeler ma copine, j'espère qu'elle n'est pas trop occupée.

Conversation téléphonique

- Inès : allô ?

- moi : *petite voix* ouais c'est moi...

- Inès : Oula t'as une petite voix ! Ton interview s'est mal passée ?

- moi : ça été une catastrophe, je crois que j'ai merdé mais à fond !

- Inès : à ce point là, sérieux ?

- moi : oui... la journaliste n'arrêtait pas de me poser des questions très intimes. Elle était vraiment là pour les potins

- Inès : ok mais tu lui as dit quoi pour avoir merdé à ce point là ?

- moi : j'ai voulu rester évasive en essayant d'en dire le moins possible, mais comme une idiote j'ai lâché le truc de son surnom

- Inès : quoi son surnom ? Jay' ?

- moi : ouais...

Elle se met à rigoler.

- moi : arrêtes c'est pas drôle, Paulsen va me défoncer !

- Inès : y'a plus grave Léo, c'est pas comme si tu avais dit que c'était un fétichiste des pieds

- moi : ouais... enfin ça risque de pas lui plaire

- Inès : c'était pour quel journal ?

- moi : le magazine Famous People

- Inès : oh t'inquiète je suis sûre qu'il n'y fera pas attention

- moi : ouais si tu le dis, en tous cas merci Inès... je sais pas ce que je ferais sans toi

- Inès : tu t'en sortiras très bien ma belle ! Je vais devoir te laisser c'est un peu la cohue ici

- moi : ah oui pas de soucis Bisous !

Je suis carrément rassurée après cet appel et rechargée à bloc pour continuer la journée avec Paulsen.

L'assistante du Perfect Boss - Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant