- moi : pardon Killian, mais qu'est-ce que tu veux dire ?
Killian se contente de me fixer puis il passe sa main sur sa barbe.
- Killian : Henry va tout t'expliquer, c'est juste que ça ne sera plus pareil ici sans toi...
- moi : mais Killian qu'est-ce que tu m-
Soudain quelqu'un cogne à la porte, Henry fait son entrée en terminant à peine un appel. Je fixe tour à tour les deux hommes, qu'ils se dépêchent vite de m'expliquer ce qu'il se passe !
- Henry : bonjour mademoiselle Legrand, navré de vous interrompre de cette façon dans votre travail
- moi : ce n'est rien, mais que se passe-t-il ?
- Henry : eh bien... *mal à l'aise* monsieur Paulsen a demandé à ce que vous soyez sa nouvelle assistante
What...?
- moi : *stupéfaite* je vous demande pardon ?
Je fronce les sourcils, qu'est-ce que c'est que ce délire encore ?
- Henry : vous allez travailler en étroite collaboration avec Monsieur Paulsen. C'est une chance extraordinaire, exceptionnelle même !
C'est ça oui... devoir supporter toutes les exigences de ce monsieur, je n'appelle pas ça une change « exceptionnelle ».
- moi : mais attendez, je ne comprends pas... je n'ai aucune qualification pour ce poste
- Henry : bien sûr, mais Monsieur Paulsen en a jugé autrement
- moi : Monsieur Paulsen a forcément fait une erreur ce n'est pas possible
Je regarde Killian pour qu'il me vienne en aide mais il me fixe sans rien laisser paraître. Bizarre, où sont passées ses belles paroles à celui-là hein ?
- Henry : mademoiselle Legrand, je comprends que ce soit si soudain pour vous ! Mais vous ne pouvez pas refuser l'offre qui vous est faite
Je comprends très clairement qu'on ne peut pas dire non à Monsieur « je prends tous ce que je veux ! ».
- moi : eh admettons que j'accepte, je commencerai quand ?
- Henry : tout de suite ! Votre bureau est déjà prêt. Monsieur Paulsen souhaite que je vous y accompagne
Mon cœur rate un battement, c'est une blague ?!
- moi : maintenant genre là !! Vous êtes sérieux ?!
- Henry : *ton sérieux* je n'ai jamais été aussi sérieux
Je lance un regard désespéré à Killian qui celui-ci se lève calmement de sa chaise pour m'inviter à faire de même.
- Killian : c'est une belle opportunité pour ta carrière Léonie, tu vas nous manquer mais tu vas apprendre beaucoup
En réalité, je ne sais pas du tout comment réagir à cette nouvelle opportunité ! Travailler avec cet homme qui déclenche en moi des sentiments si forts et si contradictoires...
Et puis y'a cette fameuse question qui me trotte dans la tête depuis cette annonce : pourquoi moi ?
[...]
Je suis dans l'ascenseur, je cogite. C'est du délire putain ! En arrivant au dernier étage, je me précipite vers l'accueil afin de régler ce malentendu.
- moi : bonjour, j'aimerais parler à Monsieur Paulsen
- elle : *en arquant un sourcil* et vous êtes ?
