3. Courage

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2 jours après l'expulsion d'Iris

Appartement d'Amalia

- Mais pourquoi tu veux retrouver un boulot ? Reste chez moi ! Je peux très bien tout payer !

Me lança Amalia. Ça faisait 2 jours qu'elle m'harcelais pour que je me repose et que je reste chez elle. Mais moi je n'en pouvais plus je me sentais inutile, faible...

- Bien sur que non Am' ! Tu ne peux pas payer tout toute seule ! C'est juste un entretien d'embauche, je sais même pas si je vais être prise.

Ça c'était la grande nouveauté ! J'avais réussi à avoir un entretien d'embauche dans un bar. Encore une fois c'était grâce à Am' elle avait un ami qui travaillais là-bas. C'était la seule chose à laquelle je m'accrochais maintenant, j'avais l'espoir de retrouver une stabilité grâce à cet emploi.

Et j'allais tout faire pour l'avoir.

Je venais de finir de m'habiller. J'avais opté pour une jean taille haute noir avec un pull blanc dos nus. Enfin, c'était les fringues de Am' vu que je n'avais plus d'affaires.

- T'es sûr que le dos nu ça fait pas trop provocateur ? Je lui demande d'un ton inquiet. Je ne voulais pas passer pour ce que je je suis pas.

- Depuis quand un dos c'est aguicheur ? Gloussa-t-elle , avec un sourire en coin.

- Ça dépend des gens j'imagine... Dis-je en marmonnant. Il faut avouer que l'ensemble moulais plutôt bien mes formes. Je n'étais pas habituée à me voir de la sorte. Mais ça faisait du bien de me surprendre à me trouver jolie.

Je me retourne vers le miroir pour terminer mon maquillage. Un rapide coup d'anti-cernes et un du mascara. C'est basique mais ça fait l'affaire.

Puis je détourne le regard vers Am'. J'attends qu'elle confirme mon apparence. Après tout c'est elle la plus douée pour ce qui est de la féminité. C'est une vrai fashonista. Pour ce qui est de mon cas... c'est autre chose....

Je ne dis pas non plus que je m'apparente à un homme ! Mais par exemple, porter une robe m'est très compliqué, parce que je garde sans arrêt mes jambes entrouvertes. C'est plus fort que moi je ne peux pas m'en empêcher. Il m'est littéralement impossible de croiser les jambes comme le font les grandes dames.

Enfin bref, une position de jambes ne devrait pas remettre en cause la féminité de quelqu'un n'est ce pas ?

Il fallait que je partes dans quelques minutes si je ne voulais pas être en retard à l'entretien. Mais je voulais être sûr d'être parfaite :

- Aloorrsss ?

- T'es magnifique ma petite Iris, comme toujours.

Son compliment venait de me faire affreusement rougir. J'avais vraiment besoin d'entendre ça. Alors avec mon plus beau sourire je la remerciais pour ses paroles motivantes.

- Bon maintenant je dois vraiment y aller ! Je t'envoie un message quand j'ai fini !

- BONNE CHANCE RIRI !

Ça me fait tellement rire quand elle m'appelle comme ça. Quoi de mieux pour me motiver.

Je la regarde une dernière fois, puis je ferme la porte de son appartement pour me diriger dans la rue.

SULTRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant