7. Négociation

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02h00

Bar «  Plasma »

Point de vue : « L'homme aux yeux verts »

La soirée ne c'était pas passé comme prévue, ce qui avait le pouvoir de me faire sortir de mes gonds. Le plan était pourtant simple : l'autre salopard ce fait démasquer, on lui soutire l'information et on le bute.

Mais non...

Il a fallu que l'autre suicidaire s'ajoute dans le plan, et jusqu'ici elle faisait tout capoter.

J'aurais du l'écraser sur ce putain de passage piéton...

Sa gueule d'ange et ses yeux bleus commençaient à me taper sur le système. Mais il faut avouer qu'elle avait du répondant, et ça j'adorais.

Ce qui me donnait envie de pousser notre petit jeu de soumission encore plus loin. Combien de temps restait-il avant qu'elle ne craque et qu'elle me supplie une nouvelle fois de l'achever ?

J'étais bien décidé à le savoir.

Et c'est avec plaisir, que lorsque le moment sera venu, je lui ôterai sa misérable vie.

Pour l'instant, j'étais dans l'obligation de soigner cette chieuse, car c'est elle qui détenait le nom de l'homme à abattre.

Elle pissait vraiment le sang...

Et je voyais bien qu'elle avait grandement souffert tout à long de cette soirée. Mais ce n'était que le début, car ce que j'allais lui infliger allait être bien pire.

Elle m'appartenais, donc je pouvais faire ce que je voulais d'elle.

A l'évocation de cette idée, de sombres pensées venait titiller mon imagination.

Mais d'un autre côté, la gamine pouvait m'être utile. Son physique attirait facilement. Et elle avait cette petite hargne qui montrait que si elle savait ce battre, elle pourrait aisément affronter l'ennemi. Puis elle avait l'air de s'y connaître en arme : la façon dont-elle avait tenu ce Tokarev entre ses petites mains...

Bandante...

Mais en attendant elle me faisait plus chier qu'autre chose.

- Quand est-ce qu'elle se réveillera ? Demandais-je au médecin de notre groupe.

- Laisse lui du temps à la petite, elle s'est bien vidée.

- Du temps ? J'en ai pas ! Je lui laisse une heure. Elle a intérêt à être réveiller quand je reviens, sinon c'est moi qui le ferais.

Le médecin était habitué à mes demandes exigeantes qui dépassaient le bien-être de ses patients. Après tout je le paye pour ça, donc il n'avait pas vraiment son mot à dire.

La petite brune était allongée sur l'une des banquettes du bar. Son visage était détendu, apaisé...

C'était la première fois que je voyais son visage sans émotions, pas de peur, ni de tristesse, juste du calme.

SULTRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant