SULTRY

9. Acharnement

    Bar « Plasma »

9 heures

Point de vue : Hélios

- Tu es train de me dire que c'est les putains de français qui veulent me casser les couilles ?Prononçais-je avec hargne.

La nuit avait été de courte durée entre la taupe et la miss. Mais ce que je venais d'apprendre me rendait encore plus à cran : le cartel français m'espionnait et avait pour ambition de prendre mon territoire. J'avais déjà eu affaire à eux.

Rien de nouveau finalement...

Mais ce qui était nouveau c'était la comptine que la suicidaire m'avait chantée. Soit cette comptine était réellement la clé de quelque chose, soit il s'est bien foutue de ma gueule.

Dans tout les cas, je n'avais pas l'intention de rester les bras croisés. Et quoi de mieux que de rendre une petite visite à ces emmerdeurs...

- Je suis certain de mon coup patron. La taupe avait leur tatouage derrière l'oreille. Après pour ce qui est de la chanson de la gamine, je ne sais pas s'il y a un lien. Répondit tardivement un de mes hommes

- Je ne vois qu'une façon d'être certain. Je répliquais tout en me pinçant l'arrête du nez.

Je savais que ce choix allait me risquer gros. Mais ça pouvait être amusant...

- Hé Hélios n'y pense même pas ! Me coupa mon bras droit.

- Depuis quand tu t'ouvres ta gueule de cette manière pour t'adresser à moi ?

- Depuis que j'ai ton sauvé joli petit cul de toutes tes emmerdes ! Et crois moi je suis en train de le sauver encore une fois là ! Renvoi la gamine d'où elle vient, et on fait notre boulot !

Il n'avait pas tord, depuis que Noah était à mes côtés, il  avait toujours su me raisonner sur mes mauvais choix. Il essayait encore de le faire... Mais cette gamine m'intriguais beaucoup trop pour que je la laisse tout simplement partir. De plus, elle était française, elle pourrait facilement nous guider avec un peu de menaces.

Oh que je donnerai tout pour voir son joli petit visage s'effondrer quand je vais lui dire qu'elle va retourner en France.

- PUTAIN C'EST LA DERNIÈRE FOIS QUE VOUS M'ENVOYER NOURRIR LA GAMINE ! 

Une voix venait de couper nos réflexions sur notre stratégie. L'homme était rentrer dans la pièce en furie avec l'entièreté du repas de la suicidaire sur la tête.

- C'est quoi ce que t'as sur la gueule ? C'est dégeulasse ! Répliqua Noah.

- ELLE MA JETÉ SON PUTAIN DE REPAS À LA GUEULE ET ELLE MA CRACHÉ DESSUS ! MERDE !

Je vous jure que j'avais essayer de me contenir...

Mais lorsque mes yeux croisèrent ceux de Noah. Nous avons éclater instantanément en fou rire. Des rires incontrôlables qui ne faisait qu'humilier encore plus l'homme qui dégoulinait de sauce.