8. Absolution

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Bar « Plasma »

04h00

Point de vue : Iris

- Une comptine ? Répéta l'homme calmement d'un ton ironique

J'acquiesça dans un timide hochement de tête. Je savais que ma réponse allait l'énerver. Il pensait sûrement que je me moquais de lui.  Mais c'était la vérité...

- TU TE FOU DE MA PUTAIN DE GUEULE ?
M'hurla-t-il en empoignant à nouveau ma mâchoire.

Ses yeux verts étaient si proches des miens que je pouvais observer chaque détails de ses iris. Enfin, ce que je pouvais surtout voire c'était sa rage qui faisait ressortir une veine sur son front.

Comment voulait-il que je répondes alors que sa main serrait si fort mes joues ? Il creusait encore plus mes fossettes.

- Je... je vous...jure. Je répondis avec difficulté

- Oh tu ferais mieux de ne pas jurer joli coeur. Qui sait ce qu'il peut t'arriver ? Me répliqua-t-il avec un grand sourire.

- Admettons que tes paroles audacieuses soient exact, quel comptine-t'as t'il si gentiment chanté ?

Il attendait patiemment ma réponse en observant avec plaisir mon visage apeuré. Ses yeux commencèrent par analyser mes sourcils fournis, mes longs cils noirs, mes joues écarlates et enfin mes lèvres abimés. Il avait l'air d'apprécier ce qu'il voyait car ses lèvres s'étaient légèrement étirées.

Comment devrais-je lui expliquer la comptine ? Après tout c'est une comptine française, je ne savais pas s'il y avait un équivalent américain.

- C'est... c'est une comptine française. Dis-je tout en bégayant.

- De quoi parle-t-elle ? Me dit-il plus posément.

- D'une alouette... que l'on veut plumer...

L'homme lâcha ma mâchoire avant de se redresser. Il se tenait maintenant debout, et me regardai avec mépris du haut de ses un mètre quatre-vingt-dix.

Puis il éclata en fou rire, il rigola tellement fort que même l'homme qui gardait la porte fut surpris. Il rigolai si ouvertement, que je ne comprenais pas sa réaction. Mais j'imagine que ma réponse innocente devait l'amuser.

Enfin, c'est ce que je croyais

Mais j'avais compris que ma réflexion était fausse lorsque j'aperçus son regard noir de nouveau. Il avait cesser de rire brusquement.

Ce n'est pas bon signe.

Il attrapa rapidement mon cou pour me lever. Il me tenait maintenant de sa seule force. Je pouvais sentir mes pieds quitter le sol. Son étranglement était puissant et j'hoquetais sous son imposante main.

Sa seconde action fut de me plaquer contre le mur tout en me laissant retoucher le sol. Mais sa main n'avait pas quitter mon cou.

Alors que ça menace physique me terrifiait, il prit finalement la parole :

-  C'est toi que je vais plumer maintenant si tu me dis pas la vérité ! Me cracha t'il en frappant le mur de son autre main juste à côté de mon visage.

SULTRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant