MAGNIFICAT

Chapitre 7

Pendant qu'ils galopaient vers le fleuve Médina, sur le chemin, ils s'arrêtèrent brusquement.

Cat et ses hommes commencèrent à scruter les lieux avec précaution. Ils semblaient avoir entendu quelque chose.

Et comme pour leur donner raison, un groupe de faucons apparurent en criant. Ceux qui se faisaient appeler ainsi étaient des hommes qui pour une bonne poignet d'or, faisaient tout sans aucune once de regret. À chaque fois qu'on les voyait, c'était en grande partie parce qu'il avaient un contrat. Mais parfois, ils venaient juste à leur propre compte.

Sans perdre de temps, ils sautèrent tous de cheval, le combat était lancé.

En les voyant, la jeune guerrière ne put s'empêcher de ressentir de la colère en ce moment. Elle les tua un par un sans aucune retenue.

Tous étaient lancés dans le combat, sauf la princesse qui resta sur le cheval.

Ce groupe de faucons avaient tous perdu la vie sauf un qui voulait s'enfuir.

Rempli de rage, cat le rattrapa, sauta sur son dos en lui cassant le cou d'un simple geste.

La princesse fut choqué de voir ça. Les hommes de la jeune guerrière savaient pourquoi elle était ainsi alors, ils la laissèrent faire.

Son cœur battait fort, sa mâchoire se serra d'avantage, elle avait soif de sang de faucons, elle désirait tous les tuer là maintenant. Les poings serrés, la tête baissée, ne pouvant pas s'empêcher de laisser couler ses larmes, dans sa rage, elle courut vers la forêt.

- cat?? Cria Pascal en s'apprêtant à la rejoindre de même que les autres.

- préparez le campement je m'occupe d'elle. Ordonna Rouka qui était déjà lancé à sa poursuite.

- Cat attends....cat. cria le jeune homme en courant vers son amie qui ne voulait rien entendre.

Sachant qu'il ne pouvait pas la rattraper parce qu'elle était rapide et très avancé, il se fraya un autre chemin.

Ayant frayé un raccourci entre les branches, il la vit et la plaqua au sol.

- tout va bien Cat, je suis là.

- nonnnnnn non....non. cria-t-elle. Elle venait de s'effondrer en larme. Je l'ai tué.... nonnnnnn!

Étant sur elle, il décida de se mettre sur le côté et de la saisir dans ses bras tout en lui parlant calmement.

- tu n'y es pour rien alors cesse de te convaincre que c'est de ta faute.

- je l'ai tué. Dit-elle plus calmement mais toujours en larme. Je devais prendre cette flèche à sa place.

- tu as certe des capacités particulières mais tu n'es pas immortel. Si tu avais pris cette flèche, tu devais mourir.

- j'aurai préféré l'être que de l'avoir laisser partir. Sous ces derniers mots, elle s'effondra encore en larme.

Sachant qu'il ne pouvait pas lui éviter d'avoir des remords, il la serra juste dans ses bras attendant qu'elle se calme.

- pleure autant que tu veux, je suis là et je ne te laisserai pas. Il savait que c'est tout ce qu'il pouvait lui dire en ce moment.

Malgré tout ce temps, la jeune guerrière avait du mal à se remettre de la mort de son ami. Elle se le reprochait amèrement.

Elle n'était pas allé à son enterrement, et s'était empêché de pleurer.

Depuis qu'il est parti, se fut la deuxième fois qu'elle avait laisser ses larmes couler ainsi. Elle n'arrivait pas à faire son deuil parceque la derrière volonté de son ami l'empêchait de se venger.

Malgré le fait que le soleil était encore loin de se coucher, les autres avaient déjà installé le campement. Ils savaient que Cat avait besoin de s'éloigner un moment.

- je peux savoir ce qui se passe, j'ai l'air bête. Ne put s'empêcher d'avouer la princesse.

- alors reste bête pour le moment. Déclara Pascal sans retenue.

Ils savaient ce qui se passait et étaient tous triste. La rencontre avec ces faucons avaient ouvert des vielles cicatrices.

- je vous en prie, dîtes quelque chose. J'ai l'impression d'être juste une marchandise qu'on transporte de gauche à droite. Avoua t-elle avec une voix qui se voulait désespérer.

- parce que c'est ce que vous êtes, une marchandise. Alors, cessez de nous faire des confidences ou de nous poser des questions qui ne nous servent tristement à rien. Lui dit Cat avec froideur.

Elle venait d'apparaître avec Rouka qui après un questionnement de ses amis par le regard, il hocha légèrement la tête en affichant un triste sourire.

Sous ces mots, et étant confronté au regard meurtri de Cat dont les yeux étaient rougi, elle ne put s'empêcher d'être triste. Elle venait de recevoir une flèche au cœur.

Sous la tristesse et la colère, elle s'éclipsa dans les bois suivi de Mercy qui lança un regard noir à Cat avant de se retirer.

Cat prit son épée et se faufila entre les branches.

- bon, je pense que je vais chercher du bois. Dit Tayler en s'éloignant.

- et moi chercher à manger. Dit Pascal en faisant la même chose.

Touba sans dire un mot, s'allongea sur le sol.

Rouka comprit qu'il n'avait plus d'autre choix que de suivre encore une fois Cat.

Adossé à un arbre, il regardait Cat s'entraîner.

- tu sais que faire en sorte qu'elle te déteste n'arrangerait pas les choses n'est-ce pas ?

Elle s'arrêta un moment sans regarder son ami avant de recommencer à frapper l'air.

- je ne vois pas de quoi tu parles. Dit-elle toujours sans lui porter le moindre intérêt.

- tu sais très bien de quoi je parle, elle ne mérite pas ça...fait le au moins pour...

- je te l'interdit. Dit-elle en se tournant vers son ami. Elle baissa la tête et continua dans un ton triste. De toutes les manières, elle finira par me détester.

Rouka savait qu'il ne se devait pas d'ajouter un mot ,car il n'avait jamais su comment faire en sorte que son amie puisse arrêter de se sentir comptable pour une chose dont elle n'était pas responsable. Mais lui-même savait que si il avait évité une flèche qui avait atterri sur elle et la tua, il ne devait sûrement jamais ce le pardonner.

- tu es devenue trop lente je trouve. Dit-il en tenant son épée en main. Faudrait pas que je  veille sur toi pendant un combat. Dit-il en se mettant en position d'attaque.

- ne soit pas arrogant. Dit-elle en prenant la même position que son ami.

- moi, arrogant ? Pouffa-t-il. J'espère juste ne pas de blesser.

- je pense que je devrais expliquer à Sandra pourquoi son mari rentre avec des côtes cassées, car je serai sans pitié. Dit-elle avec un rictus sur les lèvres.

- mais voyant Cat, je ne t'avais pas connu si bavarde.

Ils se sourirent mutuellement et commencèrent leur lutte.