MAGNIFICAT

Chapitre 4

DU CÔTÉ DE COSA

- qu'est que l'on fait maintenant ? Demanda l'un des hommes de Cosa , en s'apercevant que la princesse n'était plus dans la chambre et que les deux hommes d'hier étaient morts. On prévient le roi?

- pas encore! Car je ne pense pas qu'ils soient venues uniquement pour la princesse. Répond Cosa en sortant de cette maison Close, l'air pensif.

- à quoi pensez-vous?

- si je ne me trompes pas , la princesse a dû les prévenir d'où on devait les amener ! ....donc je penses qu'on va les attendre sagement près des collines de Belcha. On récupère la princesse et on tue les autres.

- oui mais et la marchandise ? Ça va nous ralentir!

- dit à Brecost et Charles de s'en occuper et nous , on y va!

Sans perdre de temps, ils prirent la route des collines à dos de cheval.

DU CÔTÉ DE CAT

Quand elles arrivèrent au campement, Mercy était déjà revenue. Ils avaient tout rangé et attendaient Cat et la princesse.

Cat s'approcha de Mercy qui était adossée à un arbre afin de l'inciter à dire ce qu'elle avait vu ou entendu.

Mercy: ....quand je suis arrivée, Cosa venait de sortir du lieu avec l'un de ses hommes. Malheureusement, je n'étais pas très près pour écouter ce qu'ils disaient.

Cat: qu'ont-ils fait après ?

Mercy: bizarrement, ils se sont divisés...deux hommes partaient avec la marchandise , Cosa et le reste de ses hommes ont continué comme si rien n'était.

Rouka: c'est étrange !

Mercy : c'est bien ce qui m'a semblé.

Cat faisait quelques pas en réfléchissant se disant que Cosa a forcément un plan dernière la tête pour abonner ainsi, pendant que les autres attendaient qu'elle dise quelque chose.

Pascal: à quoi penses-tu ? Demande-t-il à Cat.

Cat: je ne pense pas qu'il soit assez stupide au point de laisser tomber! S'exclama-t-elle après s'être arrêter devant Pascal.

Tayler : que veux-tu dire?

Cat: certes il ne sait pas qui nous sommes....mais je penses qu'il doit se douter du fait que si on a pris la princesse c'est qu'on voulait aussi le roi.

Touba: penses-tu qu'il préviendra Baruc ?

Cat: ... j'espère que non si non , on ne pourra pas s'en sortir......quelle est la ville la plus proche d'Alchimid ? Demande-t-elle à l'attention de Touba.

Touba: c'est le quartier des Bachars qui se trouve près des collines de Belcha.

Mercy: penses-tu qu'il veut nous tendre un piège sachant que l'on va se diriger vers la cité perdue ?

Cat: j'en suis sûre. On doit lui empêcher de prévenir le roi Baruc!

Tayler: donc c'est à nous de lui tendre un piège !

Cat:  oui c'est exacte.

Elya: excusez moi! Dit-elle en s'attirant les regards de tout le monde, et moi dans tout ça ?

C'est vrai que je l'avais oublié celle-là ! Pensa Cat.

Cat: vous venez avec nous!

Elya: je pensais que...

Cat: arrêtez de pensez pour le moment, ça ne va nous servir à rien.

Avant que la princesse ouvre la bouche, Tayler tira Cat sur le côté  afin de l'éloigner un peu des autres. Il parla doucement afin d'éviter que les autres puissent l'écouter.

- cat.... penses-tu que cela soit une bonne idée qu'elle vienne avec nous?

- écoutez! Ça ne me réjouit pas plus que vous, mais si Cosa prévenait Baruc sans que l'on en empêche, ça va être difficile pour la reine de subir une attaque.

- je sais mais....

- faites-moi confiance ! Pour l'instant. Elle est plus en sécurité avec nous et en plus, on ne peut pas se permettre de se soustraire maintenant !

Il hoche la tête, et ils partent retrouver les autres.

Cat: je sais comment faire pour tendre un piège à Cosa, dit-elle à l'attention de tout le monde, mais pour ça, vous devez me faire confiance. Vous êtes avec moi?

Mercy: on t'écoute!

DU CÔTÉ D'ALCHADA

La reine Schelda était entrain de tourner en rond dans ses appartements, quand Bagduss le chef de la garde royale pénétra les lieux.

- vous avez demander à me voir majesté ? Demande-t-il après avoir fait la révérence.

- oui Bagduss , je suis un peu troublée !

- vous n'avez pas à l'être, car le roi et la princesse nous reviendrons bientôt !

- ce n'est pas cela qui me préoccupe, car croyez moi, j'ai confiance au roi Léonard pour mener à bien cette requête.

Il resta silencieux à fin de l'inciter à poursuivre.

- je ne comprends pas pourquoi nous n'avons pas encore reçu d'attaque. Dit-elle finalement les yeux remplis d'incompréhension.

- j'ai du mal à vous comprendre majesté ! Cela ne doit-il pas vous réjouir?

- nous n'avons pas encore mis la main sur les supposés traîtres....

- j'y veille personnellement.

- je le sais, dit-elle en lui tournant le dos, je dis juste que s'ils ne sont pas encore arrêtés, c'est qu'ils savent tout ce qui se passe en ce moment, que nous sommes faibles alors, c'était une bonne occasion de nous attaquer!

- c'est vrai que cela paraît étrange, mais on fera de notre mieux pour les retrouver. Je vous le promets.

Elle fit un triste sourire avant de lui demander de disposer.

Elle se mit près de la fenêtre en regardant au loin.

- où êtes-vous mon roi? J'espère que vous avez pu protéger notre fille.... Je vous attendrais.

DU CÔTÉ DU ROI D'ALCHADA

Roi: où est ma fille? S'écria le roi qui était attaché au cheval de l'un des hommes de Cosa.

Inconnu 1: silence !

Roi: dîtes moi où est ma fille!

Inconnu 2: tu vas avancer oui!

Inconnu 1: et en silence. Et en plus...... Dit-il en regardant son compagnon qui se mit à rire..

Roi: pourquoi riez-vous?  Que lui a-t-il fait ?

Inconnu 1 : qui Cosa ? Rien du tout.

Inconnu 2 : mais je suis sûr que votre fille ne doit plus être si sainte que ça !! Dit-il avant de recommencer à rire.

Roi: que dîtes vous ?! demande-t-il en s'arrêtant.

Roi: parlez!

L'un d'eux descend de cheval , serra le cou du roi en s'approchant de lui à près de cinq centimètres.

Inconnu 2: pour commencer, on ne reçoit pas d'ordre venant de toi et ensuite en ce moment , ta fille n'est plus si différente de toutes ces putes. Mais rassure toi, elle a dû s'amuser... Donc maintenant tu la ferme et tu avances si non je te traine de force.

Le roi serra ses points quand ils continuaient à avancer mais ne pouvait rien faire.

- j'espère que tu vas bien Elya! Je suis vraiment désolé! Murmura le roi.

Il continua à avancer malgré lui car il savait très bien ce qui l'attendait chez le roi Baruc, quelque chose qu'il redoutait, quelque chose qu'il savait pourtant que ça devait arriver,  quelque chose qu'il ne pouvait plus éviter.