Ce monde sale m'aveugle _ 15

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" Et j’surmonte mes épreuves.
J’les kiffe, j’les embrasse, j’les abreuve. "

LOLA

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LOLA

J'arrive à l'adresse indiquée après une bonne vingtaine de minutes de voiture complètement catastrophique. J'ai grillé quelques feux qui passaient aux rouges, j'ai ignoré des priorités et j'ai même manqué de renverser des piétons sur le passage qui leurs aient dédiés.
En bref je suis allé à l'envers de mes principes essentiellement pour arriver plus vite auprès de Nabil et Tarik.

L'entrepôt qui me faisait face me donner quelques frisons, son état de délabrement avancé n'avait rien de rassurant. C'était plus un décor d'apocalypse zombies qu'un lieu de rendez-vous, et c'est pourquoi j'étais remplie d'interrogation à savoir le pourquoi du comment Tarik et Nabil c'étaient retrouvés ici.

J'avançais lentement et d'un pas plutôt peureux jusqu'au bâtiment qui en imposé le plus, à savoir cette grande tour avec ses multiples fenêtres cassées

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J'avançais lentement et d'un pas plutôt peureux jusqu'au bâtiment qui en imposé le plus, à savoir cette grande tour avec ses multiples fenêtres cassées.
Malgré tout je saisis mon téléphone portable dans la poche de mon manteau puis je contacte l'aîné des deux frères.

- T'es arrivée ? Demande Tarik à peine avait-il décroché
- Je suis devant la grande tour, c'est bien là-bas que vous êtes ?
- Non on est sur la gauche de la grande tour, il semble marcher, tu vois le petit bâtiment à côté de la tour ?
- Heu oui .. mais il semble condamné ce petit bâtiment, d'ici je vois les planches de bois qui barricades chaques entrées.
- Tu verras que la porte d'entrée n'est pas barricadé Lola, je commence à faire le chemin jusqu'à toi t'façon. Il raccroche.

Je marche également jusqu'au fameux lieu que Tarik vient bien gentiment de me d'écrire tout en faisant attention où je mets les pieds. Des trous immenses jonchent le sol en plus des débris de verres et autres substances non identifiés.

Puis contre toute attente j'arrive devant l'entrée de cette bâtisse en un seul morceau, bien qu'à deux ou trois reprises j'ai manqué de me casser la gueule.
Je passe les herbes hautes qui avaient poussées dû au manque de passage jusqu'à la bâtisse puis je repère le fameux passage qui mène à l'intérieur. Un morceau de la planche avait été arraché ce qui donner à peine la place pour se faufiler à l'intérieur de ce morceau de bâtiment.

Ce monde sale m'aveugle_PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant