Celez-vous quand je souffrais
Quand je cherchais la vérité entendez-vous
La vérité
Vous danses sous la paille des rires
La paille des morts pour rien
La paille des fous-moi-le-camp
Ah ! Saviez-vous comme je souffrais Et les ciels d'orage apportaient une boue d'or
Et les ciels cans fard riaient à grosses dents
Quelle amertume depuis et quelle folle envie
De découvrir les plages d'abimes où tout dort
Et l'histoire recommençait au fond de vos prunelles
Grandiloquence
Grandiloquence desséchée sur les rives mortes du ciel Quel âge aviez-vous donc ô vous qui demeuriez Yeux clos mouches noyées dans vos yeux
Et tout se fit silence soudain
Silence d'étoiles disparues
De longues routes désertes et longues Si longues
Ramenez-moi dans la feuille d'oubli Mais rendez-moi la mortelle présence Celle qui dit non aux rendez-vous de fer
Mais hisse son corps de ténèbres dures
Sur le haut sommet de l'espérance Nègre
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COUPS DE PILON
PoetryIl est rare que s'allient la maîtrise du verbe et la profondeur de l'émotion, que s'accordent la distance et le don. Et cette harmonie paradoxale le meilleur se révèle. La parole de David Diop témoigne de ce lieu admirable et difficile. David...