A Iwyé
Ensemble t'en souviens-tu nous faisions la parade
Sur les tombes alignées
Nous étions le geste machinal
Traduisant en profits l'espérance des hommes
Et nos bouches collées aux mamelles flétries
Attendaient une aumône goutte à goutte tirée
Tout était sali
Il n'y avait plus de temps sur les troupeaux domptés
Plus rien qu'un trou immense
Et les longues dents dures des nuits sans amour
Ets-ce toi qui le premier découvris les couleurs
Qu'importe nous sommes là ensemble comme avant
Nos maux sont devenus les armes du réel
Et debout enfin progressant contre l'ombre
Nous regardons la terre mûrir à la raison.
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COUPS DE PILON
PoesiaIl est rare que s'allient la maîtrise du verbe et la profondeur de l'émotion, que s'accordent la distance et le don. Et cette harmonie paradoxale le meilleur se révèle. La parole de David Diop témoigne de ce lieu admirable et difficile. David...
