Ton sourire que je partageais
Et qui m'était unique
Ton sourire qu'à travers mes yeux perdus d'hypnose
Je rêvais penché sur mon angoisse Ton sourire ma négresse est une étrange fourmilière
Où dansent mille langues de soleil Mille langues rouges mêlées d'orages et de torrents
Ton sourire glisse en blues très lent Pétrissant rythmiquement ma chair Et le voici mouvement d'eau et de feu Qui fait vital mon sang
Tambour tambour mon sang
Oyo ma négresse
Ma parole semence sur le triangle vert de ma naissance
Je chante pour ton sourire dans les roseaux du sacrifice
Dans les nuits sans frontière et l'étroite odeur des forêts le chante et je te nomme
Par l'élan de ton corps délirant sur mes lèvres
Par Yandé par nos fils ciselant l'avenir Par l'Afrique basculée à son de trompe panique
Et qui se rue vers l'aube tout espoir déployé
Oyo ma négrease
Je te nomme à musique délivrée
A musique enroulée aux lianes lumineuses de ta peau
Et tu verras comme
S'effacent les pas à portée d'abimes
Tu verras ma pègresae commnie S'émiettent dérisoires les marionnettes de l'ombre
Lorsque tout veut renaitre à cœur à ventre d'homme.

VOUS LISEZ
COUPS DE PILON
PoetryIl est rare que s'allient la maîtrise du verbe et la profondeur de l'émotion, que s'accordent la distance et le don. Et cette harmonie paradoxale le meilleur se révèle. La parole de David Diop témoigne de ce lieu admirable et difficile. David...