UN BLANC M'A DIT...

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Tu n'es qu'un nègre !
Un nègre !
Un sale nègre !
Ton cœur est une éponge qui boit
Qui boit avec frénésie le liquide empoisonné du vice
Et ta couleur emprisonne ton sang Dans l'éternité de l'esclavage.
Le fer rouge de la justice t'a marqué Marqué dans ta chair de luxure.
Ta route a les contours tortueux de l'humiliation
Et ton avenir, monstre, damné, c'est ton présent de honte.
Donne-moi ce dos qui ruisselle
Et ruisselle de la sueur fétide de tes fautes.
Donne-moi tes mains calleuses et lourdes
Ces mains de rachat sans espoir.
Le travail n'attend pas !
Et que tombe ma pitié
Devant l'horreur de ton spectacle.

COUPS DE PILONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant