Épilogue

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À l'heure du jour

Au moment où j'écris ces lignes, cette promesse reste près de mon cœur. 7 mois plus tard, ma volonté n'a pas défailli. Je tiens ma résolution.

Je ne suis pas retourné au palais une fois l'itinéraire prédéterminé achevé. Je l'anticipais depuis Ville-Laurentis, mais la suite de mon voyage me l'a confirmé. Mon père l'avait véritablement planifié pour qu'il soit à l'avantage de la réputation de la famille impériale et donc la sienne par inadvertance.

Toutes les cités ou je mettais les pieds sous ses ordres possédaient une réputation de critique du régime. Émerios avec son noble insatisfait des changements bureaucratiques et légaux, le duc de Laurencius, jeune et à la recherche de nouvelles possibilités, Ventoise, la ville de Finn, et sa communauté marchande très proche de Vernéhir et d'Ekarek et enfin Kiyos à la pointe de la péninsule en face de Nakatsuwa, une frontière toujours un peu tendue malgré les années de paix imperturbables.

Ainsi, sous prétexte de bonne volonté envers le peuple, j'ai envoyé une deuxième requête pour étendre mon voyage directement à la Chambre législative. Mon éducation étant terminée, rien ne m'attendait à la capitale. Mon retour pouvait donc attendre.

Et quoi de mieux que de la charité et des bons sentiments pour convaincre des représentants de la population d'accepter ma demande qui n'aurait pas de grandes conséquences?

Ma ruse a fonctionné. Acculer par la volonté des législateurs, y compris le Sénat frémissant d'impatience de recevoir leur prince, mon père ne pouvait pas refuser d'y apposer son sceau. Il ne s'est d'ailleurs pas privé pour me faire parvenir une missive cinglante sur ma dissidence.

Aujourd'hui, il doit encore plus fulminer de rage dans son bureau.

Depuis trois mois, j'esquive sa vigilance et disparaît quelques jours dans les endroits que je visite. Les méthodes que j'utilise ne sont pas bien différentes de celles que j'ai déjà employées. Comme pour me rendre dans les deux premières cités de mon voyage, j'évite ou m'échappe de mes trains planifier pour en prendre d'autres ou poursuivre la route en diligence ou parfois même à pied.

L'exercice physique à ne pas oublier.

Je m'amuse à prédire ses prochains mouvements sur l'échiquier et de les contrecarrer tout en accomplissant les petites tâches que je m'imposais pour rester dans les bonnes grâce du peuple et de la noblesse.

Je suis maintenant à ma dernière destination, Novius. Cette ville maritime niché au Nord de la péninsule de Watakiyo importe, comme Ventoise, beaucoup de marchandises étrangères. La particularité cependant est que le noble en charge de la région se trouve à être le cousin de ma mère. Sa fidélité n'a donc jamais été remis en question.

Comme à mon habitude désormais, je suis arrivé discrètement sous le nom de Luca, un fils quelconque de la bourgeois.

Cette identité, que j'ai affuté avec mon savoir légale et un peu d'assistance, me permet de déambuler dans les rues tranquillement. Si un soldat m'interroge, je peux lui montrer mes faux papiers forger par mon ami légiste à la longue chevelure noire et violette. Lorsque nous nous sommes miraculeusement revus à Kiyos, il m'a rendu ce service. Je ne lui serai jamais assez reconnaissant.

Mais enfin. Ce jeu auquel je prends part contre mon père et mes victoires à celui-ci m'ont donné beaucoup plus de courage et d'expertise que j'en avais auparavant. Cette formation a été bien plus instructrice que mes années d'apprentissage au palais.

Ainsi, je peux affirmer, je crois, avoir dénicher la force qui me faisait défaut pour tenir tête. Cependant il me manque encore une raison pour user de celle-ci, pour finalement commencer à me battre.

Curieusement, j'ai le présentiment depuis mon arrivée dans la cité que cela va changer bientôt. Mais ce n'est sûrement qu'une impression. Mon esprit me joue sans doute des tours.

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Eh bien, nous voilà à la fin. Même si ceci ressemble plus à un laisser en suspend. J'espère que vous avez aimé cette petite histoire avec un univers sur lequel je travaille encore pour peut-être faire une roman plus exhaustif éventuellement. Je ne promets pas de revenir avec une suite, car s'il y en a une, j'essaierai de l'envoyer à l'édition. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Vos commentaires vont m'aider à améliorer le monde, les personnages, etc. à l'avenir.

Je peux enfin dire que j'ai participé à un concours.

Ainsi, nous nous quittons. Je vous dis à la prochaine pour une nouvelle histoire.

Votre champignon ravi et fière de lui pour avoir réussi le défi du concours, Toad666

Mémoires d'un reflet sur les flotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant