17 janvier 2022

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- 01h43

Cher W,

A l'aube de terminer mon cinquième livre (les reflets de papier), je n'ai rien de mieux à faire qu'écrire ici. (c'est évidemment faux). Je lutte dans cette contradiction du rush d'écriture fluide de toute fin d'œuvre, et le freinage d'urgence pour ne pas quitter trop tôt mes petits.

Ceci étant, je vais essayer de m'arranger pour terminer le tapuscrit avant de reprendre le travail, soit avant mercredi 19, 19h précise. (après c'est trop galère, je pars à 20h).

Cette histoire touche à sa fin, mais je peux écrire avec un peu d'avance à quel point elle est une réussite personnelle. Je me suis éclatée dans le changement de style, dans le changement de genre et surtout dans le challenge de faire une œuvre courte.

On s'entend, court à mon sens. Les reflets de papier font à l'heure actuelle pas encore tout à fait 140 000 mots. Ce qui reste une œuvre courte comparée à celles d'EdT qui font systématiquement plus de 200 000. (cette autrice ci présente est presque cinglée et l'assume). Alors 140 000 mots c'est un petit livre mignon pour moi. Tandis que pour le commun des gens c'est un parpaing.

Je viens d'apprendre par une autrice très sympa que sa maison d'édition que j'affectionne particulièrement n'est pas réfractaire à la romance, bien qu'ils n'en aient jamais publié. Voilà qui me redonne envie de tenter ma chance car c'est une ME que j'avais en ligne de mire pour ma future fantasy. Notons qu'il ne me dérange pas du tout de chercher une potentielle ME pour un livre pas encore écrit. Tout va bien.

En attendant, pour en revenir à Lévy et Eliaz, je ne les quitte pas le cœur en miettes (bien que ma météo interne prévoie quelques averses lacrymales). D'une part parce que je sais que je les recroiserai dans l'histoire de Gillian. D'autre part parce que je suis fière de ce projet. Si rapide, si vif, si feel good. En tout cas pour moi. Je me suis sentie si bien en l'écrivant. Si libre, que ça m'a reboosté comme il fallait pour retrouver Leï.

Je reviendrai sans doute ici pour exprimer toutes mes émotions de fin de projet parce que pourquoi pas. Je suis restée fidèle à mes principes de départ. Des thèmes pas trop lourds, quelques cassages d'a priori qui m'énervent, une jolie romance certes rapide mais logique et réaliste. Je ne sais pas si on pourra dire que ce fut mon meilleur livre (honnêtement pas à mon sens) mais il a rempli son rôle. C'est tout ce que je lui demandais et j'avais hâte de voir si j'y arriverai. C'est chose faite.

02h05. Update. Je me suis perdue. Plus précisément sur le site de cette maison d'édition qui me fait de l'œil. Non pas que je pense avoir la moindre chance (ils me semblent assez sélectifs) mais enfin... et devine quoi ? Il se trouve que les ouvertures manuscrits sont ouvertes. Là. A partir d'aujourd'hui. Jusqu'au 21. J'ai envoyé un message pour être sûre qu'ils accepteraient de la romance. (toujours vérifier ses sources). N'est-ce pas fou ce timing ?

Alors maintenant je ne sais pas si j'envoie les reflets de papier (ce qui risque de leur faire le moins peur disons) ou la lumière noire (ce qui risque de plus les intéresser) ? Je vais me laisser le temps (mais pas trop) pour réfléchir. Si vous entendez qu'une éditrice est décédée d'un infarctus, c'est sûrement celle qui aura lu l'explication de ma saga de jesaispascombien de tomes. AHAH (non pas ahah)

Bref, je divague. Je ferai mieux de cesser mes conneries. Terminer d'écrire ce fichu bouquin. Et aller continuer de lire Addie Larue parce que pour l'instant c'est fichtrement bien. Et inclusif. Et avec du suspense. Et assez long. Bref. Tout ce que j'aime. (et pour une fois, une recommandation vue et revue sur booksta qui pour l'instant ne me déçoit pas, pourvu que ça dure)

Bon. Je te laisse. Je reviens quand j'aurais pris une décision. (ou quand la ME m'aura répondu que non, ils s'en battent les couilles de mes romances de merde et qu'ils ne me rappelleront qu'à la prochaine pandémie en cas de pénurie de PQ). Vraiment l'ironie est à son comble ce soir. Si Leï tenait un journal ça ressemblerait à ça. Nul doute.

Bisous.

Raj.

Le temps d'un esprit - journalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant