17h13 -
Voici la liste des choses pour lesquelles je suis reconnaissante :
- avoir un métier plus qu'alimentaire. C'est un métier que j'aime, infirmier. Je me sens utile, et il me facilite grandement la vie pour les recherches de mon autre métier.
- être valide. Même si j'ai du mal avec mon corps. Je le remercie cependant pour tout ce qu'il fait.
- je ne souffre pas trop de l'endométriose. Vu ce que je vois sur les réseaux, il y a bien pire.
- vivre dans un pays libre pour la femme.
- avoir appris à écrire et lire. Ce sont mes deux passions de base après tout.
- ma maison. Même si je me sacrifie énormément pour l'avoir, c'est mon chez moi. J'aime son escalier, ses vieilles poutres, ses énormes pierres. Tous ces matériaux étaient là bien avant moi et le seront sans doute encore bien après. J'aime assez cette idée de l'inéluctable. je me sens protégée. j'ai conscience que tout peut disparaître du jour au lendemain (comme moi), mais ces murs me donnent un sentiment de sécurité.
- avoir accès aux soins. Même si ma santé n'est pas la plus top de l'univers mais enfin, ça reste un privilège.
- avoir eu des parents qui m'ont poussée à faire le meilleur, même quand je ne le voulais pas. Ils n'ont pas été parfaits, mais ils font ce qu'ils pouvaient pour que j'apprenne à voler de mes propres ailes. Et c'était pas gagner.
- vivre des journées sans douleur. Je crois que les gens n'imaginent pas ce que c'est que de vivre une journée entière de douleurs. J'ai connu 3 mois et demi de douleurs continuent et lancinantes. ça m'a servi de leçon. ça m'a appris à être contente de ce que j'ai, à ne pas tout prendre pour acquis. et même les jours où rien ne semble aller, où j'ai l'impression que rien ne me contente, il me suffit de penser à tout ça et ça va un peu mieux.
parce que ça pourrait être pire. C'est pas un truc utile à se dire quand rien ne va. Mais c'est utile de se le dire quand ça va justement. Histoire de relativiser. De se souvenir des bons jours. Parce que les mauvais on s'en souvient toujours n'est ce pas ? Ils marquent. Mais je crois que c'est notre devoir d'essayer de faire en sorte que les bons marquent tout autant. Comme ça à la fin on pourra vraiment se dire : j'ai VRAIMENT profité. J'ai aimé ces moments où tout allaient, même quand il n'y avait rien de spécial.
Cette semaine va être une semaine fatigante. Je vais travailler 50h infirmière, j'ai un rdv pro jeudi, un rdv perso mercredi. J'ai l'écriture à caser au milieu. Des travaux à finir. MAIS...
mais malgré la fatigue c'est chouette. parce que me fatiguais au boulot me rappelle que j'en ai un et qu'il me plait, me fatiguer dans les travaux me rappelle que j'ai une maison. Et écrire... me rappelle que j'ai la possibilité de m'adonner à ma passion. Et même si c'est dur.... c'est autant chouette !
Sur ce, j'vais écrire les smick !
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Le temps d'un esprit - journal
NonfiksiCeci n'est pas un roman. Juste un fouillis de pensées d'écrivaine qui ne sait pas s'arrêter d'écrire. Une balade au coin de mes ombres ensoleillées. C'est l'histoire de ma vie, l'histoire d'une série LGBTQIA+. L'histoire d'une autrice qui ne veut fa...