Que la partie commence...

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Vingt trois heures cinquante sept. Je pose une capsule de latex sur la partie palmaire de ses index droit et gauche ou je superpose les puces. Pendant ce temps le Check trépignait d'impatience.

- Ah ! vous voilà, pas trop tôt !

Il met les paumes vers le ciel, en signe de dépit. Je le prends de vitesse en lui serrant la main; sous les yeux stupéfaits des gardes du corps.

- Anna Strong enchantée...

Le Check dans un mouvement de recul fulmina.

- On ne touche pas le Check . Infidèle ! Je suis de descendance sacrée !

- Je souligne mes excuses par une superbe révérence. Et sept secondes étaient passées. « L'équipe de madame D n'a rien ratée de l'exploit et applaudirent à tout rompre. Évidemment ils avaient piraté, le service vidéo du casino «  Un petit clin d'œil à la caméra et toute l'équipe étaient d'entrain. »

- Bon, ça va , ça va...
- Vous désirez me rencontrer ?
- Oui, oui, je vous engage ! Pour me représenter !
- Oui, et... qu'est ce que j'y gagne ?...
- Dix pour-cent des gains insolente !!
- Cinquante pour-cent... Monsieur !
- vingt pour-cent petite sal...
- Cinquante soyez joueur.
- Ce n'est pas une femelle impure qui va me dire ce que je doit faire !...
- Oui cinquante donc...
- Ok mais taie toi. Et rien si tu perds.
- Merci de votre confiance. C'est un plaisir de faire affaire avec vous.

« Je l'ai bien marchandée mon tapis, murmura t- elle en glissant vers sa chaise. »

En rejoignant ma place, je passe devant Boris; qui ne m'avait pas encore vu. Celui-ci dans un geste magistral ; Me colle une main aux fesses bien sentit ! Mon réflexe ne ce fit pas attendre une gifle de la main gauche, me permets d'appliquer l'a deuxième  puce sur la joue de Bovicq. Surpris et vexé « personne n'avait jamais oser le gifler au par avant. »
  - Je ne suis pas une escort pauvre mec !
Boris se confond en excuses, laissant la tablée totalement médusée.
Il fut encore plus surpris, quand il vit que ses petits camarades de jeu, ce faisaient représenter.

- D'accord je vois, tous les coups son permis...

Tous remarquèrent qu'un des participants manquait à l'appel. C'est alors que le nom de Shteirn fut annoncé.
Un vieil homme de grande stature marchant d'un pas lourd et lent, faisant peser le poids des années sur sa canne. En un plouf !... Joseph Shtein s'assît avec la noblesse sereine du roi des éléphants.

La partie débute sur les chapeaux de roues tantôt un brelan chez Shtein, tantôt deux paires chez Boris, les jeux ce faisaient laissant Charlie et moi un peu en retrait

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La partie débute sur les chapeaux de roues tantôt un brelan chez Shtein, tantôt deux paires chez Boris, les jeux ce faisaient laissant Charlie et moi un peu en retrait. Quelques tours passent Boris le tapis plein de jetons jubile, un cigare en bouche ce félicitant de son jeu ultra agressif, Shteirn d'un calme sûr ne laisse rien paraître, aucune émotions ne transpirent de ses lunettes noires. Le Check s'énerve derrière Moi.
- Qu'est-ce que tu attends réveille toi!
- Silence je joue.

Et J' allonge un carré de roi, faisant entrer deux cents milles dollars dans les caisses .

A partir de cet instant, le jeu ce fit entre Charlie et votre serviteur . Nous laissons de temps en temps gagner les deux autres. Histoire qu'ils n'abandonnent pas tout de suite. A la pêche aux gros il faut savoir donner du mou , afin qu'ils se fatigues et ne brise pas la ligne.  « Shteirn a parfois quelques coups de génie : une quinte flush  royale ahurissante, un carré d'as impressionnant. Tous combattent sans pitié. Le jeu technique et mathématique d'Anna fait face à celui artistique et plein de panache du beau Charlie. On aurait cru voir le combat de deux aigles tournoyant , ce prenant le bec. C'est au premier qui lâchera , au plus près du sol. .. »
La partie s'interrompît a trois heures du matin et reprendra le lendemain minuit même salle. Tous les saluent le Check me félicita . Charlie me fixe d'un étrange en me serrant la main ; Me glissant petit billet doux au creux de ma paume .

- J'ai eu beaucoup de chance ce soir.
- Vous trouvez?
-  Oui, j'ai croisé votre chemin.
-  Je ne suis pas de bonne compagnie vous savez!
- La vie est un risque.

Amusée je ne peux réprimer un léger gloussement , se qui me fait rougir.
Cette petite étincelle dans son regard , son sourire en coin, me titille , un point pour lui.  « Ils se séparèrent sur des non dits plein de promesses. Je repars t'elle une lycéenne qui vient d'échanger son premier baiser. La partie étant gelée inutile d'encaisser les gains. »
Arrivée dans ma voiture je lit le billet nerveusement :

             Rendez-vous demain vingt heures au paradiso.     Charlie.

Je rougis encore, qu'est qui m'arrive ?  Et voilà maintenant que je n'arrive pas à m'arrêter de sourire. Peut-être ai je été droguée. Oh mais il est trop beau : grand , châtain , des yeux bleus ou brillent des paillettes d'or...
Je n'en peux plus . Et voilà que j'ai des papillons dans le ventre maintenant.

- Reprends tes esprits. C'est pas le prince charmant. Il est plus que charmant...
La nuit est fraîche. Une nappe de brouillard ( habituelle à cette époque) couvre les épaules de la ville. Je démarra, sur mon pare brise s'écrit:
- Briefing demain treize heures sous sol de monument des découvreurs « Lisbonne ».

Le réveil sonne. Neuf heures je me lève. Saute dans un mini short et des baskets, me voilà parti pour une dizaine de kilomètres de footing. Le long des quartiers résidentiels aux jardins odorants plein de couleur. Sur la plage en-dessous de la voie ferrée. Les vagues frappent le rivage , mes pas battant le sable au rythme de ma foulée. Je ne sais pas pourquoi , je me sent bien . Est-ce la légère brise qui me décoiffe , où le rayon de soleil qui caresse mes joues, rien de tel pour commencer une magnifique journée.  Près de la plage ,un café boulangerie me tend les bras . Un bon petit déjeuner couronnera mes efforts . La rue s'anime de mille bruits .Je rentre à l'hôtel . Une bonne douche et je suis prête ! En route pour Lisbonne...

- LE SECRET DE L'ARMILLAIRE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant