CINQ ANS PLUS TÔT.

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-RED-

——————————————————————CINQ ANS PLUS TÔT———————————————————————

Un petit matin au large des côtes marocaine le Biiiip du sonar résonne. Mal rasé les yeux bleus délavés, le vieux capitaine Jack Red , Que tout le monde appelle le Rouge. Il avait vu défiler bien des nautiques. Son métier ? C'était ce que l'on appelé un inventeur de trésors. Un loup de mer, son teint burinées, ses mains rongés par le sel pouvait en témoigner. Voilà des années qu'il naviguait au commande de son bateau «  LA PALOMA ». L'équipage comportait trois personnes:

- Alberto Ruiz, collectionneur et financier de l'expédition. Ce grand passionné d'histoire voulait goûter l'ivresse de la découverte.
- Joâo, jeune garçon de quinze ans fils adoptif de Red. Il avait grandi dans les rues de Barcelone et n'avait eu de chance.
-Jack capitaine emblématique et gueulard invétéré barrait son navire de mains de maître.

-Alberto: Un peu de café mon capitaine ?
-Jack: Merci, berto , le gamin dort encore ?
- Alberto : Oui, il a tenue la barre une parti de la nuit.
- Il est obsédé par cette chasse au trésor.
-Si les cartes sont justes, nous sommes sur l'ancienne route maritime.
-D'après les recoupements des témoignages de l'époque, nous ne devrions pas être loin.

Alberto sorti une carte de son sac; où était trace en pointiez l'ancienne voie navigable.

- Alberto : C'est ici vous voyez ? Entre les côtes Marocaines et le nord des l'îles de la Madère un peu au dessus des Acores. Quand quinze cent soixante dix sept la «  LUSITANIA » sombra corps et biens.
-Jack : Ou presque ! Un enfant survécu . Par miracle ,il fut secouru par un navire espagnol. On dit que ce gamin était béni.
Le gosse conta son naufrage au navigateur ibérs qui localisa à l'intérieur de ce cercle l'approximation du drame.
( Joâo sort de la cabine et s'étire.)
-Red: Ah te voilà fainéant, il reste du café dans le thermos...
-Joâo: Je rêvait de filles merveilleuses aux parfums de fleurs. J'ouvre les yeux et je vous vois, deux vieillards mal rasés, qui puent la poiscaille.
-Alberto: Bienvenue à la réalité, désolé de ne pas être à ton goût. Mais je crois qu'on peux se faire une raison.
Le jeune homme en cracha son café de rire.
-Red : Oh! Oh! Il faut aller faire le plein; on en profitera pour se ravitailler.
- Alberto : T'es sûr, on n'était près du but.

Red se frotta les yeux de fatigue.
- Red: certain ! On va marquer l'emplacement d'une bouée blanche et noter notre position sur la carte.
- Joâo : Quelle direction mon capitaine ?
- Red : Ouest, nord et ouest ; je connais un raccourci pour Madère.
« Berto un peu dégoûté, nota soigneusement l'emplacement. »
-Joâo: En route pour Madère, et ses filles de pêcheurs, wou hou !

« Sur la route, la mer agitée faisait tanguer l'embarcation. Il fallut toute l'attention de notre équipe et l'hardiesse de notre vieux loup de mer qui avait dut prendre la barre. »

-Berto : Terre, terre ! Mon capitaine.
« Une vague venue de tribord les frappa de plein fouet. Le sonar s'affola. »

- Red : Bordel, mais qu'est ce qui ce passe. « Sur l'écran s'affichait le dessin de fière sépulture. Elle était posée à faible profondeur. » Il est ici ! Mon dieu, il est ici !

Les deux autres se tenant à se qu'ils pouvaient : Quoi ?... Qu'est ce que tu as dit ?
La Paloma comme aspire fut projetée près de la côte, frôlant de peu un récif.

-Joâo: Merde vous avez vu ça, on n'as interré à sortir de la !
- Red: Berto marquez notre position vite.
- Berto: Quoi ?!
- Red: Marquez notre position( montrant du doigt) il est juste en dessous. Berto pointa comme il le put les coordonnées d'une croix au feutre rouge.  Cap sur le port il faut sortir de là.
- Joâo: Cette vague a faillit nous tuer.

Alberto comme une moule bleu s'accrocher de toutes ces forces, tentait de retenir sa houle inestimable; mais, sans succès...

- Red: C'est une de ces déferlantes qui a sellée le destin de la LUSITANIA. ( Ils eurent une pensée d'effroi pour ces aventuriers et leurs fin tragiques.) Jack serra le timon d'une poigne déterminée, son regard droit dans la direction de camara de lobos. Il vaincu la tourmente. Mais ce qui l'étonnai le plus : c'est que cette violente tempête se tenait sur un périmètre très restreint , celui de leurs recherches...
Arrivés au port, ils se ravitaillèrent et prirent un jour de repos, pour ce remettre de leurs émotions, un autre pour mettre au point le matériel et le mode opératoire.

Le jour de la réunion dix heures café du port. Tous avaient travaillés sur le dossier «  LUSITANIA . »
- Red: D'après la meteo maritime. Le meilleur moment sera demain matin à l'aube. La mer sera moins agité, mais ça reste un endroit très dangereux. Ces pauvres navigateurs ont commis la même erreur que nous et d'après les témoignages. Ils se sont fait surprendre par une nuit de tempête ...
- Berto : Apparemment là-bas les vagues ne prévienne pas.
- Red: L'épave n'est qu'à une faible profondeur ; Mais aux vues de l'instabilité de la zone d'exploration, par précaution nous allons utiliser le « nautil » pour une première approche.
- Joâo: J'ai fait le point sur le matériel. J'ai vérifié la mécanique jusqu'au moindre écrou, les cordes le matériel de plonger, les scanner et l'aspirateur tout est au top.
- Berto : Il a aussi eut le temps de faire l'éducation sentimentale de la jeune fille qui nous regarde par le fenêtre.
- Joâo : Oui, c'est Clara... une amie.
- Berto: Chez qui tu dors...
-Joâo : Si on n'a pas le droit d'avoir des amis. Tous rirent .
- Berto: C'est bien. Tu es un être social ; ça peut servir. «  Dit-il en lui tapant sur l'épaule. »
-Red: Revenons à nos moutons: l'endroit exact.
- Berto: C'est ici ! «  il montre l'emplacement sur la carte. »A quelque encablures de la côte à trente sept degrés sud est de notre position et en face du volcan.
- Red: Ok rendez-vous demain cinq heures même endroit.

Red le pris par les épaules. Il était si fier de partager sa passion avec son fils. Le jeune homme lui ressemblait tellement ; ses gestes et ses sourires. Était - ce par mimétisme ? Il l'avait adopté à la mort de sa mère : femme, amie très chère qu'il n'avait aimé qu'une seule nuit , emportée par la maladie six ans plus tard. A son retour de voyage aux Philippines où il avait vécu un peu plus de cinq ans. Elle lui avoua que c'était son fils avant de s'éteindre dans ses bras... Ce fut un drame épouvantable pour Red . Lui qui se trouvait désemparé fasse à la femme qui l'aurait dû chérir de toutes ses forces durant  sa maladie, durant toute sa vie. Trop tard dit-il dans un sanglot . Les  yeux brillants de larmes,  la douleur qu'il ressentait ne devait pas le détourner de ses devoirs . Car il était aujourd'hui père et se battra pour son fils . Les services sociaux ayant récupéré l'enfant durant la maladie de sa mère.L'adoption ou la reconnaissance de paternité fut un enfer face à l'autisme administratif , dossier égaré , refus et enquête de moralité ! Perdu dans les méandre de la fonction publique ; en désespoir de cause, il raconta son histoire à Alberto, qui régla cette affaire de deux coups de cuillère à pot. Le mécène , et génie des affaires avait un solide carnet d'adresse. De nombreuses personnes de haut rangs lui devaient des services.
Red lui portait une grande estime et la réciprocité était palpable. Des liens très fort liaient ces trois personnes. Surtout, surtout le goût de l'aventure.

Le matin suivant, cinq heures au café du port de « Camara de lobos. » Ils prirent un bon café et levèrent l'ancre dans la froideur d'un petit matin d'avril. On croyait voir Jason avec ses argonaute partirent chercher la toison d'or .

-Red: Cap sur la « LUSITANIA. »

- LE SECRET DE L'ARMILLAIRE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant