INTERVENTION

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Trois heures, je suis prête. J'attends , mon cœur tambourine dans ma poitrine en battements sourds jusque dans mes oreilles. Je stresse. J'ai peur. Je me langui que l'adrénaline fasse son boulot. Trois heures trente , l'alarme sonne. Je souffle d'un coup sec; Met ma cagoule, deviens un fantôme sans visage, qui sort de la suite. L'ascenseur , ouf! Personne... Troisième étage au fond du couloir à droite.Les gardes sont là, affalés sur le sol. Les gorilles écrases la moquette luxe une main sur la bouche . Pas le temps pour l'observation, j'enjambe les tas de viande et passe la carte magnétique.

— Shteirn : N'avancez pas !  Je vais tirer!

PDV Milla : Je dégaine les deux tasers , et tire sans un mot. Shteirn est à terre, prit de spasmes, il tremble comme si il était prit d'une crise de tétanie. Merde... J'attends cinq minutes. Il ne tremble plus. Je le relève, cent vingt kilos de masse inerte. Trente pour-cent de matières grasses le reste entre peur, haine , stratégie et intelligence... Je ne vais pas m'attendrir devant le type qui a essayé de me faire descendre hier. Attaché au fauteuil l'éléphant reprend ses esprits. Ouvrant les yeux, il pousse un cri d'effroi. Ma combinaison fantôme et surtout ma cagoule noire le glace jusqu'au cœur.

— Shteirn : Qui êtes vous ?    Que voulez vous ?
PDV Milla : je modifie ma voix pour le maintenir dans l'étrange.
— Silence ! ...J'ai quelques questions à te poser! Si tu ne réponds pas, ce visage noir sera ta dernière vision !
« Je lui injecte une dose de pintotal ».
— qu'est-ce que vous faites ? Ne me tuer pas , je vous en supplie !...
— Qui êtes vous?
— Je m'appelle Shteirn, Joseph Shteirn.
— Expliquez moi , quel est votre fonction au sein de votre collaboration avec GEUTS , CLIFF , et BOVIC ?
— Je suis le représentant des groupes pétroliers américain. Nous sommes les quatre figures emblématiques de nôtres organisation.
— Qu'elle est le but de cette association ?
— Aaaaah ! Ah! J'ai mal!
— Réponds, ou ta mort sera ta délivrance !
— Oui, oui,  ah . Nous défendons nos intérêts et ceux des autres magnats des énergies fossiles.
— Que sait tu du code:   GRASMUS?
— Non , je ne sais pas , ils vont me tuer. « j'injecte une autre dose de pintotal , anillant ainsi toute sa volonté.
— ERASMUS travailler, pour différents commentaires, il a fabriqué différents objets astronomiques et de navigation, notamment pour le roi du Portugal certain de ces instruments pourraient conduire à un trésor inestimable passé l'or et les pierres précieuses sans importance pour nous , le drame qu'au cœur de cette fortune, la vrai richesse , se trouve un secret qui peut tout changer, tout ! Vous m'entendez !
— Quel est ce secret ? Parle !
— Le procédé de l'énergie divine ! Laissez-moi ! « il commence à déliré des mots incompréhensibles. J'éteins mon enregistreur. Comment des hommes aussi puissant peuvent-ils croire à de telles sornettes . Le cerveau du vrai pachyderme a dût fondre , avec la drogue que je lui es collé dans les veines . Pourtant il ne pouvait pas me mentir , surtout avec la dose qu'il a eut, bizarre ... le lui injecte la dose pour l'endormir, le détache , l'installe sur le lit . Il ouvrira les yeux dans quelques heures , avec une grosse migraine et l'amnésie des heures passées. Je sorts de la suite , les gardes ronflent comme un seul homme . Dans le fond du couloir désert le monte charge , monte plat . Je l'appelle, entre dedans avec mon tournevis d'électricien je démonte le mécanisme de commande de l'intérieur. Appuie sur sous-sol et descends aux cuisine . Les porte s'ouvre , un cuisto au loin prépare un breakfast, il ne m'a pas vu mais me barre le passage pas le temps . Je l'attrape par derrière et lui plante une bague anesthésiante ; il tombe en vrac devant son plan de travail. Il me reste cinq minutes. La porte de derrière que j'ai repérée préalablement sur le plan mène directement au parking. Je passe : des pompiers , la police , semblent s'agiter à l'extérieur, un vigile fait le tour des voitures avec leurs veilleuses. Je plonge , roule sous les voitures , me case sous une d'elle , je souffle . L'agent passe , sur le côté « dégage connard, dégage ! » c'est bon il se casse . Montant dans la mini . J'insère la clé USB de l'enregistreur et envoie, c'est parti . J'ouvre la boîte à gants en sorts une nuisette très courte et un peignoir en soie blanc que je laisse entre ouvert. Les gardiens sont de l'autre côté regagnant l'extérieur : je me mêle aux bados qui contemplent le travail des pompiers avec admiration. Ils en profitent aussi pour me reluquer . Ma tenue ne cache pas grand chose de mon intimité. Les regards comme un souffle chaud remonte le long de mes cuisses et s'arrête sur mes fesses . Contractant avec le léger vent froid qui fait pointer mes seins . Il vaut mieux marquer les esprits... N'ayant pas le don d'ubiquité ; je ne peux pas être entrain de soutirer des infos à un puissants ce monde et me balader presque nue au milieux de la foule ou j'ai l'air d'une proie facile , fragile je remonte . J'ai bien mérité ma ration de sommeil . « Spectacle terminé » je referme mon peignoir.

Le lendemain dix heures , le petit déjeuner que je me suis fais monter est digne du meilleur quatre étoiles . Si le petit cuisto de cette nuit , savait que c'est moi qui l'ai mit K.O . Mon café aurait certainement un goût d'amande amère , mon jus d'orange celui du curare et ma confiture sucrée au neuro toxines . Rien de tout ça . C'est bon signe . De mémoire de cuisinier le poison est l'panache des femmes ou des espions . Je rie . Très bon café , je le finis sur le terrasse un petit Alizée, glace mes joues et mon nez , mes yeux se portent vers l'océan . À l'horizon deux chalutiers se détachent ramenant leurs pêches au port . Aujourd'hui je quitte ce casino royal .

Mon téléphone bipe ! ...

- LE SECRET DE L'ARMILLAIRE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant