- Anna ?
- Charlie quelle surprise.
- Je passe te prendre dans quinze minutes.
- Devant le casino , quinze minutes à tout de suite .
- Je t'embrasse ...« Au pied de l'escalier, la belle attend . Un vrombissement ce fait entendre , une moto de collection s'arrête à côté d'elle . Un homme en smoking la chevauche. Charlie enlève son casque . »
- Tu n'as rien contre une balade en moto ?
- Non j'adore ! Une triumph bonne ville c'est un bijou . « lui tendant un casque . »
- Alors à cheval princesse .Milla enfourche la bécane et se serre contre son chevalier en habit de soirée après un petit bout de chemin , bercé par le ronronnement du moteur . Ils s'arrêtent devant un palais paré de corps sculpté et costumé de lumière.
- Nous y sommes , ce soir c'est cabaret viens ...
Une musique entraînante se diffusait depuis les portes lorsque les clients se présentaient.
- https://youtu.be/0ZgjmE6xdawL'accueil d'un style baroque luxe , chaleureux et désuet rehaussée par le rouge des murs ornés de courbes dorées. Derrière sa banque le maître d'hôtel.
- Monsieur , madame , bienvenue au Monté Christo.
- Nous avons réservés pour deux personnes .
-À quel nom monsieur ?
- Charleston Brown . « Milla pouffa de rire . »
- Un instant monsieur . Ah voila deux personnes devant table douze . Je vous appelle quelqu'un tout de suite .
- Vous comprenez nous sortons peu , mais ce soir la baby setter garde notre chien snoopi . Le maître d'hôtel fit mine de sourire , et nous présenta le serveur.
- C'est ce qu'on appelle faire un bide .
- Pardon mais Charleston Brown je n'ai pas pu résister.
- C'est mon vrai nom . Notre table , assise toi je t'en pris . ( il tira sa chaise ).Sur scène montées sur des escarpins vernis noirs aux talons aiguilles vertigineux. Des femmes sublimes chantent topless enchaînent les pas de la revue « CABARET ». Cigares en mains où en bouches . Le reste de leurs tenues se compose d'une culotte de satin noir fendue au niveau du pubis , derrière des cercles découpés offrent la vision sur les globes de chair fermes et blancs. Une guêpière de satin noir attache les bas couture . Un haut de forme est posé légèrement de travers sur leurs têtes.
Dans la salle tous sont sous le charme , hors quelques femmes voulant crever les yeux à leurs maris.
La musique, les pauses lassives enivrent les lieux d'un parfum erotiquo-burlesque , qui emporte les spectateurs dans une contemplation joyeuse, rythmée par les coups de reins des danseuses.-Milla: Le spectacle est captivant, difficile de se concentrer sur la conversation.
- C'est un peu le principe, étonnamment moi, je n'ai d'yeux que pour toi...
- Dommage elles sont troublantes.
- Ok je veux bien faire un effort, pour te faire plaisir. Pour ne rien te cacher, je connais déjà ce show, « elle le scrute d'un air suspicieux. »
-Regarde tu va manquer le meilleur.
- Donc si je résume, tu ramènes toutes tes conquêtes ici. C'est ça ?
- Non disons que j'ai un peu aidé...A ce moment-là, trois membres de la revue descendus dans la salle entourent Charlie. Milla ne savant plus comment réagir, s'adosse sur sa chaise sourit impatiente de voir la suite.
« C'est vrai qu'avec lui on ne sait jamais à quoi s'attendre ».
« Deux danseuses saisissent Charlie par les coudes ». Qui joue le jeu.
La troisième porte sa chaise. Les trois amazones l'escortent jusqu'au centre de la scène.
La musique de MEIN HERR débute doucement tandis que la dizaine de filles se déplacent sensuellement en cercles concentriques autour de leur proie. La meneuse de revue lui pose son chapeau sur la tête.
Puis dans un mouvement chacune à son tours après avoir levé la jambe en face à lui , dépose un pied sur le dossier de la chaise . Laissant leur sexe nu à quelques centimètres du nez du magicien. Lui reste d'un flegme charmant. C'est alors que la danseuse lead lui tire un peux la tête . Pour un contacte d'environ trois secondes avec son intimité. Sous les oooh de toute l'assemblée. La température monte d'un cran.
Pour le final du numéro elles l'enferment , postérieurs vers lui , elles saluent. La tête de Brown ne bouge pas. Seulement les yeux... bloqué par un mur de fesses qui lui paraît infranchissable . .. Milla lui fait signe qu'elle la vue. Lui la fixe, prend un cigare à une des actrices en tire une bonne bouffée et en souffle un grand cercle de fumée parfait .
L'ambiance est chaude comme la braise, le magicien redescend accompagné par la fanfare et les applaudissements .
Par précaution il marche gardant le chapeau au niveau de sa braguette. La foule est hilare.
L'espionne bonne joueuse, applaudit de bon cœur quand il reprend sa place.- Charlie : Elle sont incorrigibles, elles me font le coup à chaque fois.
-oh , pauvre petite chose, j'imagine bien ton désarroi. Toutes ces femmes presque nues qui te tournent autour , te frôlant de leurs fesses.... Qu'elle profonde détresse.
-La situation m'amuse . J'avoue. Mais je vais quand même t'expliquer. Pendant des années, j'ai travaillé dans l'univers du spectacle. J'étais sans me vanter très apprécié pour l'organisation et la mise en scène de mes représentations.
- Dans quels sorte de spectacles ?
- Prestidigitation, magie, mentalisme, transformisme très rapide .
- Ah oui , un peu comme Arturo Braquetti ?
- exactement.
- Tu es , corrige moi si je me trompe . Un touche à tout de l'art vivant. Je commence à comprendre...
- Voici quelques mois Nadia la meneuse de revue qui se trouve au coin du rideau là bas,est venue me trouver un après-midi. Je lui ai donné des conseils techniques,de fils en aiguilles j'ai fini par produire ce show. Deux semaines ont suffit pour poser les bases de la structure des différents tableaux.
- Je comprends, tu es de la maison ?
- Oui je suis de la famille et dans notre grande famille, on se rend des services. Dans le monde entier les saltimbanques font partie d'une sorte d'immense confrérie de la fantaisie.
- Ça doit être rassurant d'avoir des gens sur qui compter ?
- Disons que ça m'a donné certaines valeurs humaines, j'ai appris à faire confiance... « Milla l'écoute troublée par un sentiment mêlé de curiosité et d'estime. »
- Tu es une personne bien singulière monsieur Brown.
- Tu n'est pas une femme très commune Anna Strong.
-Entre gens différents on devrait trouver un terrain d'entente. « La belle joint le geste à la parole. Insinuant un pied audacieux sous la table »
- Wouah ! Ce terrain là ?...
- D'après ce que je sent , tu n'as rien contre...
Si je comprends bien le face minou de tout à l'heure , c'est toi qui l'a écris et mis en scène ?
- Euuuh oui... pourquoi ?
- Pour rien ça m'a plus . C'était audacieux.PDV Milla : le repas se termine sous tensions sexuelles... On sort du resto. Devant la moto , je le retourne, l'embrasse passionnément. Nos têtes tournent. Il saisit mon visage caressant mes joues chaudes, me regarde de ses yeux tendres dans lesquels lui une flamme d'or . Et me dit de sa bouche irrésistible :
-chez moi ?
J'acquiesce en souriant . D'un geste ample, il hotte sa veste de smoking, m'enveloppant. Les mains sur mes épaules. Me dit à l'oreille :
-ne prend pas froid.
« il grimpe sur la Triumph »
Je finis d'enfiler la veste puis m'enchâsse derrière lui sur la selle de cuir tiède. Je me love a son corps musclé . Son odeur est un mélange de l'homme idéal de Gerlain et du sel de sa peau que je peux sentir au travers de sa chemise blanche. On empreinte la route côtière ,qu'un rayon de lune complice éclaire largement . Nous cheminons bercés par les parfums d'iode et de pins. À une centaine de mètres une maison californienne blanche surplombe la mer.
Posée là , la demeure en harmonie avec la nature semble nous dire : (je vous attendais .)
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- LE SECRET DE L'ARMILLAIRE -
RomanceMILLA ATTERRIT À LISBONNE POUR MENER À BIEN SON CONTRAT. -ESPIONNE FREE-LANCE EMBAUCHÉE POUR LES MISSIONS LES PLUS DÉLICATES , INSENSIBLE AU IDÉOLOGIE DE SES EMPLOYEURS . ELLE VA PAR LA SUITE PRENDRE PARTIE POUR LA QUÊTE... ENTRE CHARME , HUMOUR...