Chapitre 3: Sooset

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Chapitre 3: Sooset

Le second garde en fut soulagé, il savait que cet ordre, le El au yeux si unique aurait pus le balayer d'un geste.

Apres tout, seule une lanière de cuir les protégeaient de son pouvoir mystérieux...

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"Notre prince te traitera très bien, sooset*." Un mot qui fit frissonner Violine.
Sa mère l'appelais comme ça lorsqu'il était enfant, cela signifiait en ango -le langage El- *Mon enfant*, une marque très maternel venant d'une vielle El des rivière comme celle qui était en train de remplir l'eau de la grande baignoire au fond de la pièce.

Violine, qui avait été déposé sur ce gros coffre au pied d'un immense lit a baldaquin, voyait tout un tas de Els ce relayer tour a tour pour s'occuper de la grande pièce qui lui avait été offerte par le prince. Les Els des vents avait tout d'abord chasser vigoureusement chaque petit grain de poussière de la pièce avec la plus grande des délicatesse; puis les Els de feu les avait remplacer pour réchauffer délicatement l'endroit et allumer tout les chandelier.

Ils n'étaient plus que deux a présent. Violine, et cette El au yeux extraordinairement limpide. Elle n'avait pas prononcer un seul mot jusqu'à maintenant. Violine respectait déjà cette vielle femme avec son dos voûté, sa canne au bruit désagréable et sa délicate manière d'invoqué une eau absolument superbe. Il avait rarement vus des Els aussi puissant...

Elle avait combattue toute sa jeunesse pour l'armée, terrassant ses ennemis a grand coup de ras de marré gigantesque. Maintenant trop vielle, elle avait été réaffecté au palais pour ravir les monarque de ses yeux céruléen*.

Elle s'était vite remis à sa tâche, ses doigts extraordinairement gracieux décrivant des gestes lent au dessus de l'eau fumante qui remplissait lentement la baignoire blanche.
Violine pencha la tête pour tenter, en vain, d'entendre le bourdonnement inaudible qui s'échappait de la bouche de la vielle El.
Ses lèvres ce mouvaient pour décrire des sons perceptibles que pour la douce étincelle qui relie chaque El à son élément.

Les humains nomment cette pratique de bien des noms fantasques. Le terme le plus ancien est chant du diable une façon a peine caché pour sous-entendre que les Els empruntent leurs pouvoirs surnaturel aux démons.
Aujourd'hui, ils aiment appeler cela un chuchotement ou un souffle...

L'eau claire du bain, qui laissait diffuser dans l'air une douce vapeur chaude, s'arrêta à l'extrême limite du rebord. La El au yeux céruléen ce redressa, satisfaite.
Sa canne en bois gravé de fleur claqua sur le sol. Elle ce rapprocha -plus rapidement qu'aurait pus croire Violine- du lit à baldaquin et ce pencha un instant sur la blessure de ce dernier.
"Une lance, hein ? La famille Valesque aime les lances..."
Violine hocha la tête, ce retenant de laisser libre cours a sa mémoire, incapable d'envoyer d'autres images que ces quelques instant gravés de la vive douleur qu'il a ressentis quand l'arme c'était logée dans la chaire de sa cuisse, et celle, encore plus atroce de la pointe en métal ce retirant, arrachant avec elle des lambeau de peau ensanglanté.

"Le prince a envoyé ce matin tout les médecins du château, humain comme El, en ville pour couper l'épidémie qui a commencé au début de la saison."
La El ce redressa, ce détournant de Violine pour attraper une grosse vasque de porcelaine posée sur une commode près du lit. Son chuchotement, toujours indéchiffrable pour quiconque, commença a et la bassine fut remplis en un éclair.
Violine écarquilla les yeux, incapable de retenir son étonnement face à t'en de puissance. Rare était les Els à pouvoir autant user de leurs magie sans s'épuiser...
Pourtant la vielle femme re-déposa la vasque sur la commode dans un mouvement un peu brusque, luttant sous le poid de l'objet, et repris son monologue comme si de rien était: "Il a aussi envoyer tout les Els de bois, quand ils ont finis la préparation du jardin intérieur, là ou tu as été amené tout à l'heure, ils ont du descendre et rejoindre les médecins pour les aider à réunir les plantes médicinales et magiques nécessaires."

Elle ouvrit le premier tiroir de la commode, en tira un sous vêtement masculin en coton beige et une chemise ample de la même couleur. "Ça devrait te convenir pour la nuit. Une fois que le prince t'auras soigné, tu enfilera cela, en faisant attention à ta blessure -si tu ne veux pas mourir- et tu dormira pour reprendre un peu de couleur."

Elle répondis au regard de Violine par un petit gloussement rugueux. "Les désert de l'Est, hein sooset ?"

Son sourire devient un instant triste, ses iris claires partirent dans un vague lointain pendant cette petite seconde or du temps.
Mais, elle ce ressaisit en un éclair, quand la voix d'un garde, de l'autre bout de l'aile retentis.

Le prince arrivait.

La tête de la vielle El s'inclina respectueusement un instant, dans un au revoir muet, et finis par quitter rapidement la pièce, laissant Violine seul, seulement pour quelques petits instants.

༺༻

Le prince remontait à vive allure le couloir principal de l'aile des domestiques. Un enchevêtrement sans nom d'escaliers et de pièces étriquées bien moins accueillantes que le reste du château...
Un El de feu suivait le prince comme son ombre, surpris de voir le prince traverser chaque couloir comme si il connaissait tout les dédales du palais jusqu'au plus petit labyrinthe oublié.
"Votre altesse ?"

L'intéressé lança un regard par dessus son épaule. "Rouge brique* ?"
Le soldat El, fut encore une fois surpris par le prince Simon. Peu d'humain ce souciait de retenir chaque couleur de El autour de lui, le prince veillait à ce que tous aient leur propre individualité.
Bien que rouge brique ne soit qu'un nom de code permettant à lui comme à tout les autres El d'avoir une étiquette bien visible.

Ils ne sont que des couleurs, et lui, c'était bien loin d'être un rouge cinabre, impérial ou bien corail. Il n'était qu'un rouge sombre, presque bordeaux.

"Soldat ?"

La voix du prince résonna un instant dans le couloir vide, ils était déjà devant la porte où avait été emmener Violine.
"Oui, votre altesse ?"
Le jeune homme leva un sourcil.
"Ne m'avez vous pas apostrophé, il y a un instant, rouge brique ?" Le prince marqua un silence bref avant de reprendre, le ton toujours claire, d'un tranchant aiguisé, dénoué de doute:
"Ou peut-être me suis-je trompé de teinte ?"

Il avance d'un pas, plantant ses iris noir encre dans celle du El de feu.
"Non, votre altesse, je suis bien couleur rouge brique..." Le soldat ce racla un instant la gorge "Je me demandais simplement ce dont vous aviez besoin..."

Le prince souris un bref instant, il posa ses long doigts pâle sur l'épaisse poignée menant au nouveaux appartements de Violine. "Restez devant la porte, ne laissez personne entré et prévenez moi si un noble arrive." "Mais votre altesse ! Je peux pas vous laisser seul avec lui !" "Tu vas bien devoir faire ce que je t'ordonne pourtant."
La voix du prince claqua, pas même un ton plus haut que le reste de ses paroles. Mais son regard et la tournure de sa phrase en disait long.

Le soldat n'allait pas entrer avec le prince.

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Sooset: (suzɛt) surnom affectueux souvent utiliser pour des enfants ou des personnes que l'on chéri. Peut-être littéralement traduit par "Mon enfant" ou bien "fils/fille"

N'hésitez pas à consulter le premier chapitre nommé "le nuancier" qui vous aidera à plus facilement situer toutes les couleurs que j'utilise dans mon histoire ! (Elles sont annoté d'un petit * lorsqu'elles apparaissent pour la première fois)
Les couleurs qui vous intéressent dans se chapitre sont: le CÉRULÉEN & le ROUGE BRIQUE

Bonne lecture <3

ELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant