chapitre 8: Lucioles

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Chapitre 8: Lucioles

Il soupira encore, frissonnant en repensant a ses longues heures ou il imaginait déjà les troupes de mages avides de pouvoir ce presser aux portes du châteaux en apprenant la mort de Violine. La puissance potentiel de ses yeux étant déjà au cœur de nombreuses conversations dans toute la capitale.

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Le prince pénétra dans la grande pièce de la salle du trône et courba respectueusement l'échine face à son père.
"Il y a une réunion avec les conseillés et les mages cette après-midi, je veux que tu y assiste, mon fils."

Le prince déglutit avait de ce redresser, droit comme un i, les mains jointes dans le dos. Il observa son père, son regard toujours attirer par ses grand yeux vif. Ils semblaient toujours briller malgré la pénombre ou les coups durs. Même si ils étaient aussi noir que la nuit.

Il y avait les veines de son cou et de ses long bras fin qui attirait aussi l'œil. Simon pouvait presque les voir bouger sous les pulsations puissantes de son cœur. Son père avait beaucoup maigris ces dernières semaines.

"Est-ce une réunion sur un sujet ou je peux apporter des précisions, père ?"

Le roi ce pencha sur son siège ornée d'or.
"Et bien, tu vas bientôt avoir 20 ans, il faut que tu t'applique de plus en plus dans l'apprentissage de tes futures fonctions."
"Ils veulent parler de Violine, ils pensent que tu sais des choses importantes."

Le regard du prince dériva vers sa mère. Son visage lisse ce plissa sous un sourire d'excuse envers son mari.
"Pardonnez-moi, mon roi, je voulais qu'il sache à quoi s'attendre avec ces charognards..."

Le roi leva les yeux au ciel, il détestait au plus haut point lorsque la reine couvait ainsi le prince.
"Viens avec moi. Nous allons dans mon bureau."

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Le médecin avait conseillé à Violine de marcher quelques centaines de pas par jours. Il avait parler de remise en forme.

Bien loin de s'en plaindre, le jeune El avait enfilé la tenue soigneusement préparer par les domestiques et avait rejoint les jardins.
Ses pas était lourd et lents, les autres Els et humains qu'il croisait dans les couloirs l'avaient regardé avec une reserve à peine dissimulé.

Il avait descendu deux étages, tourné encore et encore dans des dédales interminables de couloir outrageusement décoré pour enfin parvenir à rejoindre les jardins intérieurs ou il avait été déposer par le compte Valesque plusieurs jours plus tôt.

Violine se félicita d'avoir trouver les jardins sans trop de difficultés. Ses yeux parcoururent d'abord les buissons parfaitement taillés, les arbres fièrement dressés vers le soleils et les centaines de fleurs, toutes parfaitement impeccables. Il pouvait sentir la magie des Els de bois du château parcourir chaque petite plante autour de lui.

C'était une matinée douce et le El inspira profondément l'air frais qui faisait un bien fou à ses poumons.
Ses pas le menèrent vers les couloirs qui entouraient le jardin et don les immenses arches s'ouvraient sur la verdure. Il ne croisa personne, et finis par s'assoir non loin du bord d'une élégante fontaine entourée de pierres polies.

Sa cuisse, bien que presque entièrement guéri, lui fessait bien plus mal qu'il ne l'aurait imaginé.
Il s'adossa à un vielle arbre bordant le bassin et étendit sa jambe douloureuse au soleil.
Les sons aquatiques du bassin ainsi que la brise légère carressant les arbres le détendirent instantanément, il s'imaginait au bord de sa rivière, à des kilomètres de là, dans son petit coin semblable au paradis.
Quelques minutes paisibles passèrent, et il finit même par fermer les yeux quelques instants.

Le compte valesque accompagné de ses chasseurs était venus l'enlever dans la forêt où il s'était installé définitivement quelques jours plus tôt. Il n'avait même pas finis son abris. Il s'était approché de l'orée de la forêt sans le savoir se jour là.
Il fronca les sourcils en se remémorant ces dernières années, il pensait vivre pour toujours seule dans le coin parfait qu'il s'était trouvé.
Près de la rivière, abondant en soleil et nourriture, chaud et pas trop humide...

Sa tribu, qui vivait reclu par delà le désert le plus aride de tout le continent, l'avait chassé lorsqu'il eut a peine l'âge d'être appelé 'homme'; lui qui avait les yeux maudit.

Il avait remonté le court de la rivière dans lequel il s'était baigné toute son enfance, l'avait dépassé et faillis mourir plus d'une fois dans le désert sans nuit. Il avait t'en marché qu'il avait depassé les montagnes qui séparait les terres des anciens dieux du royaume de la lignée des Aades, nommé la chaîne de montagne midas ou bien les montagnes frontalières.

Ses yeux s'ouvrirent brutalement. Son souffle court effacaut les dernières birbes de son rêve étrange.
Le soleil avait disparu derrière les murs qui entourait le jardin intérieur, offrant à l'endroit une atmosphère toute particulière.
Le ciel était devenus orange et les arches derrière lesquels se trouvait des chandeliers, faisaient danser des centaines de petits dessins sur les murs opposées, les arbres et les buissons.

Quelques lucioles s'était éveillée et voletaient déjà autour des quelques rares arbres don les pieds étaient ensevelis sous les buissons.
La respiration de Violine se calma et il ce souvint dans un sourire de la façon dont on pouvait attirer ses bestioles si gracieuses.
Il ce leva lentement en s'appuyant lourdement sur l'arbre qui lui avait servis de dossier jusqu'ici. Il grimaça, sa jambe engourdi et encore douloureuse.

Il s'avança près de la fontaine et s'accrompis, observant les pierres lisses qui entourait le bassin. Là, des dizaines d'escargots profitait des rares petites éclaboussures qui entouraient l'eau pour s'abreuver. Violine tendis la mains au dessus d'eux et débuta son chant; immédiatement, une petite brume s'éleva au dessus des escargots, les recouvrant ainsi d'eau fraîche.
"Plus dodue sont les escargots, plus les lucioles brillent..."

Violine sursauta, il n'avait même pas entendus le El de bois qui s'avançait souplement vers lui.
Ses yeux couleur vert forêt* le détaillèrent quelques secondes. Violine fit de même, le regard attiré vers sa tenue pleine de terre et d'herbe coupée.
"Vos yeux sont encore plus spectaculaires que le disent les rumeurs."

Le El s'approcha, son regard presque noir et pénétrant déstabilisa Violine qui ce racla la gorge.
Il n'avait pas vraiment eu l'occasion de parler avec les autres Els du château.

Mise a part Céruléen, peut osaient ne serait-ce que soutenir son regard parme, alors voir un El s'approcher ainsi de lui le rendait un peu nerveux.

"Vous n'êtes pas vraiment bavard, Violine"

Le nouveau prénom du noiraud glissa sur la langue du El de bois comme un baisé humide. Violine redressa la tête, droit comme un i et recula d'un pas précautionneux.
"Je- euh... c'est une superbe idée."

Le El de bois leva un sourcils interrogateur. Violine ce racla encore une fois la gorge.
Qu'es ce qu'elle pouvait être sèche...

"Les lucioles. On dirait que cet endroit a été fait juste pour elles."

Les yeux vert du El s'eclairèrent, il eut un superbe sourire asymétrique, don le côté droit révélait une petite fosette solitaire.
"Je suis ravis que mon œuvre vous plaise. Je m'occupait déjà de ce jardin avant même de savoir marché."

Il fit volte-face et remonta le chemin de pierre lisse de quelques pas avant de ce retourner à nouveau, écartant ses bras comme pour dévoilé un projet inédit.
Son sourire ce fit plus grand encore.

Violine s'appréta à ouvrir la bouche, mais sa phrase mourut dans sa gorge lorsque, soudainement, son estomac sembla bondir dans son corps. Il déglutit, le cœur battant la chamane.
Le corps tout entier du jeune El s'était couvert de frisson et son coeur bondissait a toute allure dans sa poitrine. Le bruit de la porte en verre menant au jardin qui se refermait annonca l'arrivée de quelqu'un.

Il savait déjà de qui il s'agissait avant même de se retourner.


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La couleur qui vous intéressent dans se chapitre est: le VERT FORÊT

Bonne lecture <3

ELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant