MON BOSS, MON COLOC

chapitre 10

Max fût très touché dans l'âme, il reconnaît qu'il était un peu aller très fort avec elle. Mais comment lui faire comprendre qu'il ne le faisait pas seulement pour elle mais pour lui aussi ? Elle était tout pour lui. Il allait là laisser un instant le temps qu'elle se calme et qu'il puisse trouver une solution.

Ce jour-là Carla rentra à la maison un peu tard, elle s'était arrêtée dans une salle de jeu pour se vider l'esprit. Elle ouvrit la porte et vu Anthony au salon en train de passer un appel . Que faisait-il encore là ? Ne l'avait-il pas suffisamment humiliée ainsi ? Elle entra dans une colère noire, de toutes les façons, c'est bien comme il soit là, elle allait régler cette affaire une bonne fois pour toutes.

- qu'est-ce que vous foutez encore ici ? Lui demanda-t-elle  sérieusement, ici c'est chez moi, jamais au grand jamais je ne vous la rendrai. Alors je vous exhorte à prendre vos affaires et sortir d'ici sinon j'appelle la police déclara-t-elle sur un ton ferme.

Face à cette ténacité, Anthony compris qu'elle ne céderait pas aussi facilement et malgré tout l'argent et les moyens qu'il avait mis sur pied. Elle était dans son droit et pour le moment, c'était lui l'intrus de cette maison mais il était hors de question qu'il laisse la maison de sa mère a cette femme. Il devait se battre jusqu'au bout. Si l'argent ne fonctionnait pas, il allait changer de tactique. Il allait lui pourrir l'existence, Tot ou tard elle sortira d'elle-même.

- j'espère bien qu'il ne s'agit pas d'une menace mademoiselle demanda-t-il avec un sourire menaceur ,Celui qui est capable de vous réduire à zéro ici, c'est bien moi lui rappela t-il

- je m'en moque, je ne veux pas vous voir chez moi, sortez tout de suite sinon…

- sinon quoi ? Il se rapprocha d'elle et la fixa droit dans les yeux,

oh mon Dieu ! Qu'il était terriblement sexy , elle devait se l'avouer, elle en voulait à son corps de réagir face à ce tas de muscles devant elle , des frissons parcourait son corps, sans s'y attendre, il descendit son doigt sur ses lèvres, ce qui avait le don de la déstabiliser, que voulait t-il? La séduire ?

- j'ai entendu dire que votre frère fait des choses pas très claires, il suffit d'un seul appel de ma part et il se trouve directement en prison, est-ce que vous êtes au courant que je suis capable de ruiner sa vie et  votre carrière  également ? Ajouta t-il, En dehors de cela votre tante…

- que vouliez-vous, lui coupa-t-elle sèchement

Elle qui pensait à une déduction s'était pris le doigt dans l'œil. Bien au contraire , elle prit peur, mentait il pour son frère ? Carla n'en savait rien, Çà faisait des années, qu'elle n'avait pas prit des nouvelles de son frère. S'attaquer ainsi a une personne qui ne fait pas le poids, c'est être vraiment lâche désira elle lui lâcher cela au visage mais se résigna. Elle pouvait bien ne pas céder et demander de l'aide à Max mais elle préféra ne pas y songer, elle lui avait suffisamment créé d'ennuis.

- vous savez très bien ce que je réclame lui rétorqua-t-il après un moment de silence ne la lâchant pas du regard.

- d'accord, accordé moi trois mois et je quitterai définitivement cette maison lui répondit t'elle en se dégageant de lui.

Carla n'avait nulle part ou aller à part chez Max, trois mois était largement suffisant pour faire des économies et louer Un petit appartement, elle espérait, enfin pour cela il fallait qu'elle se trouve un boulot .

Anthony ne voulut pas en arrivée là, mais il n'avait pas trouvé d'autre moyen, il espérait réellement qu'elle tombe dans ce petit piège familial, il avait joué sa dernière carte, pour la première fois il ne savait pas à quelle réponse s'attendre venant de cette fille tenace. C'était une chance qu'elle est pu accepter de quitter, trois mois ? Ce n'était pas grand-chose, il allait patienter

- signer donc ceci, il prit les documents sur la table et les lui tendit

- qu'est-ce que c'est ?

- une déclaration, que vous allez me céder la maison d'ici peu

- aviez vous planifiez tout ceci ? S'interrogea Carla stupéfaite

- oui, je prévois à 90 % tout répondit-il sèchement

Piqué d'amusement par sa façon hautaine de parler, elle se rapprocha de lui, plus que quelques centimètres les séparait, il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres, Anthony serra ses mains contre la table pour ne pas se laisser submerger par le flot d'émotions qui parcouraient son corps.

- et même l'amour le prévoyez-vous également ? Demanda-t-elle d'une voix sensuelle et douce tout près de son oreille.

Anthony n'en pouvait plus, il s'écarta rapidement d'elle et alla se réfugier dans sa chambre.

-N'oublier pas de signer lui lança-t-il avant de fermer la porter derrière lui.

- espèce de lâche, lâcha-t-elle de façon inaudible avant d'aller elle-même dans la pièce où elle avait l'habitude de dormir.