Prise de peur, les mains moites et toute tremblante, Carla se saisit rapidement du couteau posé sur la table et le ponta vers son supposé bandit.
- comment est vous entrez ici, espèce de pervers demanda t'elle en prenant de la distance.
Son cerveau n'arrivait pas à prendre une décision, elle ne savait pas s'il fallait courir, se fermer dans la chambre et appelé la police ou bien sortir en courant presque nue et appeler de l'aide chez les voisins, bien qu'ils soient loin.
Elle ne connaissait personne aux environs, seulement la petite caissière âgée du supermarché qui la saluait très amicalement chaque fois qu'elle faisait ses courses. Pour le moment, aucune option ne semblait être l'idéal si ce n'est que pouvoir faire peur à cet étranger qui semblait ne pas être effrayé par l'arme Blanche qu'elle tenait.
Elle réessaya, mais cette fois si de manière plus ferme.
- je vous le répète une dernière fois, si vous ne sortez pas tout de suite, j'appellerai la police. Je n'hésiterai pas à faire entrer ce couteau dans votre ventre s'il le faut.
Toujours sans aucune réaction de sa part, Carla eue du mal a avalé sa salive, son incrusteur semblait plutôt calme et sûr de lui. Mains croisées, on aurait dit un acteur d'Hollywood dans sa chemise blanche, il avait l'air de se sentir comme chez lui, si elle avait eu a le rencontrer dans d'autres circonstances, elle serait sans doute éprise par son charme. Il était plutôt beau garçon, certes Max était aussi beau garçon, mais elle le trouva plus beau et assez troublant d'ailleurs, il dégageait quelque chose dont elle n'arrivait pas à expliquer.
Carla s'arrêta sur son regard et fit très terrifiée, elle pouvait bien lire ce que cela signifiait " une minute de plus et tu es une femme morte. "
Des sueurs froides glissaient sur son dos, elle se voyait déjà être attaché dans un sac-poubelle et enterré pour effacer toute trace, ça se passait toujours comme ça dans les films.
Voyant qu'elle ne maîtrisait plus la situation, le couteau lui tomba des mains par panique, son cerveau lui dicta de courir, courir et rien que courir le plus loin possible. Mais trop tard , il s'était déjà rapproché d'elle. Elle était bloquée par la table à manger.Impossible pour elle de fuir a présent, elle regretta de l'avoir pas fait plutôt ; elle était retenu captive.
Ce regard dont elle redoute tant se posa sur elle, elle n'avait pas la force de le regarder,elle ferma instinctivement les yeux.
"Oh mon Dieu ! Voici ma fin" pensa t'elle, ci ça se trouve elle avait à faire a un psychopathe qui aimait se jouir de la douleur de ses proies avant de les décapiter en petits morceaux. Elle ne se saurait jamais imaginé mourir de cette façon.
-je peux savoir ce que tu fais chez moi ? Dit il avait une maîtrise totale l'air de rien.
Carla croyait mal entendre, en plus d'être psychopathe, il avait un autre problème mental très sévère.
-comptes tu jouer longtemps ? Je t'ai posé une question répliqua t'il en frappant fermement sur la table. Il semblait être hors de lui.
-c'est a moi de te poser cette question cria Carla haut et fort espérant alerter un voisin avec courage.
-pardon ? Demanda-t-il l'air amusé.
-de quel droit oses-tu dire cela ? Ma sœur t'a envoyée, c'est ça ? C'est quoi ta mission ? Es-tu venu habiller ainsi me séduire ?
Sans qu'elle ne s'y attende, il la prit par le cou et serra très fort. Carla n'arrivait plus à respirer. Elle se battait de toutes ses forces pour se libérer de son emprise.
- redit ce que tu viens de dire et je peux t'assurer que tu es une femme morte.
Bien que Carla se battait de toutes ses forces pour respirer, elle avait eu le temps de remarquer un changement dans la couleur de ses yeux . Ils étaient devenus si noir,on aurait cru voir une autre personne.
- cette maison m'appartient,je l'ai acheté, réussi t'elle a articuler avec sa dernière force.
Piquer d'amusement quand il entendit qu'elle avait eu a l'acheté , il la lâcha pour mieux entendre son baratin. Si même à la dernière minute de sa vie, elle soutenait le même récit au lieu de l'implorer, cela voudrait certainement dire qu'il y a quelque chose de pas clair songea t'il avant de la lâcher.
Carla crut ne plus pouvoir respirer quand elle se laissa écrouler au Sol. Elle avait ressenti sa mort être proche. Elle avait affaire a un vrai malade,sans qu'elle n'ai eu le temps de complétement reprendre son souffle, il la tira de force par le bras et la fit asseoir sur la chaise mais malheureusement le nœud qui retenait la serviette autour de sa poitrine se défi et laissa voir ses jolis seins ronds bien rebondit.
Anthony se retourna aussi tôt.
Carla cria et refit le nœud aussitôt, elle ne s'était jamais sentie aussi gênée et remplit de colère.
-espèce de pervers hurla t'elle.
-pourquoi joues-tu as l'innocente ? c'est pas non plus ta première fois d'être nue devant les hommes, tu dois bien être une habituée articula t'il le plus calme possible.
Il s'éclipsa un moment dans sa chambre et revint avec une chemise blanche et la lui lança.
-Tu as une minute pour enfiler cette chemise.
Voyant qu'elle ne réagissait pas. Il ajouta.
- soit tu l'enfiles soit tu causes avec moi toute nue, lequel tu préfères ?
Pour espérer sortir de cette maison en vie, Carla jugea bon de coopérer, elle pouvait voir qu'il était très sérieux à ce propos.
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MON BOSS, MON COLOC
RomanceAnthony Gallimard est l'un des milliardaires les plus célèbres de la Russie. Après de longues années d'absence, il décide enfin de rentrer dans son pays natal 3 mois après le décès de sa mère afin d'accomplir la promesse qu'il lui avait faite de son...